L'adhésion du Syndicat national des magistrats est en bonne voie, a estimé Djamel Laidouni. Invité hier, au Forum d'El Moudjahid, le président du SNM a indiqué que le dossier d'adhésion a été ficelé en 2003, mais faute d'un suivi rigoureux, il ne sera déposé sur la table qu'en 2006. Ce faisant, l'étude du dossier commencée, réellement, le 17 mai dernier, reste l'élaboration du rapport y afférent, détaillé sur la magistrature en Algérie, pour enfin finaliser l'adhésion du SNM à l'Union internationale des magistrats (UIM). Néanmoins, la Conférence internationale sur la déontologie des magistrats, organisée récemment, durant deux jours, à Alger, s'est achevée en grande réussite pour le SNM organisateur de ce séminaire. Selon Djamel Laidouni, cette rencontre a permis, grâce aux précieux éclairages d'experts de renommée mondiale, de mieux concevoir les droits, les devoirs et les responsabilités des magistrats. La déontologie des magistrats a été passée au peigne fin, et ce à travers plusieurs communications et ateliers riches en enseignement. Sur ce même registre, le SNM réclame la paternité du code de déontologie, dont la nomenclature est, selon le conférencier, l'œuvre de réflexion des magistrats. Officiellement, c'est le Conseil supérieur de la magistrature qui a élaboré la nomenclature dudit code, et ce n'est qu'en septembre 2006 que la loi a été adoptée, après que le ministère de la justice a installé une commission pour ce faire. Toutefois, en parlant de déontologie de magistrats, la corruption revient tel un leitmotiv dans les esprits, tellement c'est là deux concepts diamétralement opposés certes, mais fortement reliés par une relation de causalité. Le président du SNM n'a pas manqué de relever dans ce sens «le retard pris dans l'élaboration de la loi sur la corruption», indiquant que la lutte commence au sein même de la corporation des magistrats. Admettant cependant n'avoir reçu qu'un seul dossier de «magistrat corrompu», en l'absence de preuves tangibles, Djamel Laidouni a mis l'accent sur la spécificité de la tâche accomplie par les magistrats et l'énorme déficit accusé en la matière faisant du travail des magistrats un vrai surmenage. «On n'est pas parfaits, on doit assainir notre secteur du phénomène de corruption», a-t-il soutenu en outre, tout en focalisant ses propos sur la nécessité de défendre également les droits des magistrats, en tant que syndicat justement créé pour assumer cette tâche L'adhésion du Syndicat national des magistrats est en bonne voie, a estimé Djamel Laidouni. Invité hier, au Forum d'El Moudjahid, le président du SNM a indiqué que le dossier d'adhésion a été ficelé en 2003, mais faute d'un suivi rigoureux, il ne sera déposé sur la table qu'en 2006. Ce faisant, l'étude du dossier commencée, réellement, le 17 mai dernier, reste l'élaboration du rapport y afférent, détaillé sur la magistrature en Algérie, pour enfin finaliser l'adhésion du SNM à l'Union internationale des magistrats (UIM). Néanmoins, la Conférence internationale sur la déontologie des magistrats, organisée récemment, durant deux jours, à Alger, s'est achevée en grande réussite pour le SNM organisateur de ce séminaire. Selon Djamel Laidouni, cette rencontre a permis, grâce aux précieux éclairages d'experts de renommée mondiale, de mieux concevoir les droits, les devoirs et les responsabilités des magistrats. La déontologie des magistrats a été passée au peigne fin, et ce à travers plusieurs communications et ateliers riches en enseignement. Sur ce même registre, le SNM réclame la paternité du code de déontologie, dont la nomenclature est, selon le conférencier, l'œuvre de réflexion des magistrats. Officiellement, c'est le Conseil supérieur de la magistrature qui a élaboré la nomenclature dudit code, et ce n'est qu'en septembre 2006 que la loi a été adoptée, après que le ministère de la justice a installé une commission pour ce faire. Toutefois, en parlant de déontologie de magistrats, la corruption revient tel un leitmotiv dans les esprits, tellement c'est là deux concepts diamétralement opposés certes, mais fortement reliés par une relation de causalité. Le président du SNM n'a pas manqué de relever dans ce sens «le retard pris dans l'élaboration de la loi sur la corruption», indiquant que la lutte commence au sein même de la corporation des magistrats. Admettant cependant n'avoir reçu qu'un seul dossier de «magistrat corrompu», en l'absence de preuves tangibles, Djamel Laidouni a mis l'accent sur la spécificité de la tâche accomplie par les magistrats et l'énorme déficit accusé en la matière faisant du travail des magistrats un vrai surmenage. «On n'est pas parfaits, on doit assainir notre secteur du phénomène de corruption», a-t-il soutenu en outre, tout en focalisant ses propos sur la nécessité de défendre également les droits des magistrats, en tant que syndicat justement créé pour assumer cette tâche