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Un hymne à l'amour
«El-achik, Aouicha oua EL-Herraz» de Fouzia Aït El-Hadj
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 07 - 2007

La charmante pièce que Fouzia Aït-El-Hadj a adaptée à partir de l'ancienne qacida du poète marocain, Cheikh El-Mekki el-Korchi est avant tout un hymne à l'amour. Celui que Aouicha, la fille du gouverneur de la ville imaginaire Lehna, partage avec un beau jeune homme appelé par tous, l'Aâchik comme s'il n'existait que par cette identité amoureuse. C'est également ce sentiment qui prend par traîtrise un médecin arabe venu du Hidjaz à la vue de Aouicha. Accueilli chaleureusement par la tribu après qu'il eut démontré la force de sa science en soignant un sourd-muet et un ICM, El-Herraz (littéralement le fabricant de talismans) loge dans un beau palais que lui a offert le père de Aouicha. En tentant de soigner Aouicha de la mélancolie mortelle qui s'est saisie d'elle du fait de l'éloignement mystérieux de son amoureux, il succombe à son charme. Le mage est pourtant réputé pour être «mâalam fi harb enn'ssa» (expert dans la guerre aux femmes), selon la chanson. Enfin, de retour au bercail, l'Aâchik apprend que sa dulcinée a disparu. Djezya, la voyante locale lui apprend qu'elle est prisonnière du Herraz et de ses envoûtements. Après bien des ruses toutes éventées par le subtil personnage, les amis et parents du jeune couple, guidés par la voyante trouvent enfin la solution. Aouicha qui fait croire à cet amoureux transi qu'elle accepte de l'épouser exige une grande fête. Et c'est lors de cette fête que le herraz, tombé en transe en dansant au son des tambours est vaincu. L'imam marie Aouicha et son amoureux de toujours et revenu à lui, El-Herraz ne peut rien faire. Lorsque la communauté veut le lyncher, Hourriya, une belle jeune fille de la cité a ses mots : «Laissez-le ! Il n'y a pas de plus grande souffrance que celle d'un cœur brisé». Cette pièce est très colorée. Aussi bien par ses costumes que par les différents langages algériens et arabes qu'elle utilise. Elle pioche également, non seulement dans la romance - mère que l'interprétation du regretté Guerouabi a rendue si célèbre, mais également dans toutes les musiques du terroir et dans la musique orientale et indienne. La scénographie qui fait beaucoup appel à la chorégraphie et au mouvement collectif est rafraîchissante. Une belle surprise attend les spectateurs lorsque les comédiens attendus sur scène, arrivent du fond de la salle et lorsque la mariée drapée de rouge et or descend du ciel sur une balançoire. Les jeunes comédiens de la troupe du théâtre régional de Tizi-Ouzou ont donné une prestation très appréciée par le public nombreux, samedi dernier, au TNA pour une troisième représentation. Le texte est signé Mahmoud Cherchel et la mise en scène Fouzia Aït El Hadj qui n'en sont pas à leur premier essai. Après l'obtention de ses diplômes à Moscou et à Paris, Fouzia Aït El Hadj a réalisé plusieurs œuvres dont «la Mort d'un colporteur» du dramaturge américain Arthur Miller, «Le Diplomate», «Nouba fi el andalous», «Rihlat houb», «Houb oua djounoun fi bilad el mahboub» et «Hizia». Elle a également monté des pièces pour enfants : «le Tailleur habile», «la Vendeuse d'oiseaux», «les Enfants de la Casbah», «la Cigale et la Fourmi», «le Petit Prince et la Princesse de la pluie». Ses travaux couronnés de succès ont maintes fois été primés dans différentes manifestations. Elle a obtenu de nombreux prix nationaux et internationaux.
La charmante pièce que Fouzia Aït-El-Hadj a adaptée à partir de l'ancienne qacida du poète marocain, Cheikh El-Mekki el-Korchi est avant tout un hymne à l'amour. Celui que Aouicha, la fille du gouverneur de la ville imaginaire Lehna, partage avec un beau jeune homme appelé par tous, l'Aâchik comme s'il n'existait que par cette identité amoureuse. C'est également ce sentiment qui prend par traîtrise un médecin arabe venu du Hidjaz à la vue de Aouicha. Accueilli chaleureusement par la tribu après qu'il eut démontré la force de sa science en soignant un sourd-muet et un ICM, El-Herraz (littéralement le fabricant de talismans) loge dans un beau palais que lui a offert le père de Aouicha. En tentant de soigner Aouicha de la mélancolie mortelle qui s'est saisie d'elle du fait de l'éloignement mystérieux de son amoureux, il succombe à son charme. Le mage est pourtant réputé pour être «mâalam fi harb enn'ssa» (expert dans la guerre aux femmes), selon la chanson. Enfin, de retour au bercail, l'Aâchik apprend que sa dulcinée a disparu. Djezya, la voyante locale lui apprend qu'elle est prisonnière du Herraz et de ses envoûtements. Après bien des ruses toutes éventées par le subtil personnage, les amis et parents du jeune couple, guidés par la voyante trouvent enfin la solution. Aouicha qui fait croire à cet amoureux transi qu'elle accepte de l'épouser exige une grande fête. Et c'est lors de cette fête que le herraz, tombé en transe en dansant au son des tambours est vaincu. L'imam marie Aouicha et son amoureux de toujours et revenu à lui, El-Herraz ne peut rien faire. Lorsque la communauté veut le lyncher, Hourriya, une belle jeune fille de la cité a ses mots : «Laissez-le ! Il n'y a pas de plus grande souffrance que celle d'un cœur brisé». Cette pièce est très colorée. Aussi bien par ses costumes que par les différents langages algériens et arabes qu'elle utilise. Elle pioche également, non seulement dans la romance - mère que l'interprétation du regretté Guerouabi a rendue si célèbre, mais également dans toutes les musiques du terroir et dans la musique orientale et indienne. La scénographie qui fait beaucoup appel à la chorégraphie et au mouvement collectif est rafraîchissante. Une belle surprise attend les spectateurs lorsque les comédiens attendus sur scène, arrivent du fond de la salle et lorsque la mariée drapée de rouge et or descend du ciel sur une balançoire. Les jeunes comédiens de la troupe du théâtre régional de Tizi-Ouzou ont donné une prestation très appréciée par le public nombreux, samedi dernier, au TNA pour une troisième représentation. Le texte est signé Mahmoud Cherchel et la mise en scène Fouzia Aït El Hadj qui n'en sont pas à leur premier essai. Après l'obtention de ses diplômes à Moscou et à Paris, Fouzia Aït El Hadj a réalisé plusieurs œuvres dont «la Mort d'un colporteur» du dramaturge américain Arthur Miller, «Le Diplomate», «Nouba fi el andalous», «Rihlat houb», «Houb oua djounoun fi bilad el mahboub» et «Hizia». Elle a également monté des pièces pour enfants : «le Tailleur habile», «la Vendeuse d'oiseaux», «les Enfants de la Casbah», «la Cigale et la Fourmi», «le Petit Prince et la Princesse de la pluie». Ses travaux couronnés de succès ont maintes fois été primés dans différentes manifestations. Elle a obtenu de nombreux prix nationaux et internationaux.

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