Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad s'est entretenu ce week end à Damas avec le chef du Hamas en exil Khaled Mechaal, et rencontré des dirigeants palestiniens basés en Syrie, selon des responsables palestiniens. M. Mechaal, accompagné de membres du bureau politique du Hamas, a évoqué devant le président iranien "la situation sur la scène palestinienne et les évènements intervenus dans la bande de Ghaza" dont le Hamas a pris le contrôle le 15 juin, a indiqué Ezzat al-Rushuq, membre du bureau politique du mouvement. Au cours de l'entretien qui a duré une heure, le délégation du Hamas a affirmé sa volonté de "poursuivre le dialogue" avec le Fatah du président Mahmoud Abbas, selon ce responsable. Le Président iranien a affirmé pour sa part "son appui au dialogue interpalestinien comme moyen unique pour sortir de la crise" palestinienne, réitérant "son soutien au peuple palestinien et au Hamas", selon M. al-Rushuq. M. Ahmadinejad, dont c'est la seconde visite à Damas depuis son élection en 2005, a rencontré jeudi Bachar Al-Assad, deux jours après le début de second septennat du président syrien. Le mouvement islamiste règne en maître sur la bande de Ghaza depuis son coup de force le 15 juin. A la suite de ce coup de force, M. Abbas a limogé le Premier ministre issu du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qu'il a remplacé par Salam Fayyad. Le Hamas refuse de reconnaître toute légitimité à ce nouveau gouvernement. Lundi, Khaled Mechaal a lancé, depuis Doha, un nouvel appel en faveur d'une reprise du dialogue entre le Hamas, et le président de l'Autorité palestinienne. "Nous avons déclaré aux pays arabes que nous voulions un dialogue interpalestinien sous des auspices arabo-islamiques", a proclamé M. Mechaal lors d'une réunion de responsables religieux musulmans. "Je ne nie pas le fait que des erreurs aient pu être commises", lors de la prise de contrôle de Ghaza le 15 juin, "mais elles l'ont été à titre individuel et ne représentent pas notre politique". Mahmoud Abbas, qui bénéficie du soutien de l'Occident, a rejeté toute idée d'un dialogue visant à une réconciliation entre son parti, le Fatah, et le Hamas. Le président iranien a rencontré également une délégation du Jihad islamique palestinien et affirmé devant plusieurs chefs de mouvements palestiniens basés à Damas "l'importance de l'unité palestinienne pour contrer l'occupation" israélienne et "l'appui de l'Iran à la cause juste des Palestiniens", selon Maher Taher, représentant du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Les secrétaires généraux du Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP) Nayef Hawatmeh, du Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG) Ahmad Jibril, le chef du Fatah-Intifada, le colonel Abou Moussa ainsi que Maher Taher ont participé à cette rencontre. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad s'est entretenu ce week end à Damas avec le chef du Hamas en exil Khaled Mechaal, et rencontré des dirigeants palestiniens basés en Syrie, selon des responsables palestiniens. M. Mechaal, accompagné de membres du bureau politique du Hamas, a évoqué devant le président iranien "la situation sur la scène palestinienne et les évènements intervenus dans la bande de Ghaza" dont le Hamas a pris le contrôle le 15 juin, a indiqué Ezzat al-Rushuq, membre du bureau politique du mouvement. Au cours de l'entretien qui a duré une heure, le délégation du Hamas a affirmé sa volonté de "poursuivre le dialogue" avec le Fatah du président Mahmoud Abbas, selon ce responsable. Le Président iranien a affirmé pour sa part "son appui au dialogue interpalestinien comme moyen unique pour sortir de la crise" palestinienne, réitérant "son soutien au peuple palestinien et au Hamas", selon M. al-Rushuq. M. Ahmadinejad, dont c'est la seconde visite à Damas depuis son élection en 2005, a rencontré jeudi Bachar Al-Assad, deux jours après le début de second septennat du président syrien. Le mouvement islamiste règne en maître sur la bande de Ghaza depuis son coup de force le 15 juin. A la suite de ce coup de force, M. Abbas a limogé le Premier ministre issu du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qu'il a remplacé par Salam Fayyad. Le Hamas refuse de reconnaître toute légitimité à ce nouveau gouvernement. Lundi, Khaled Mechaal a lancé, depuis Doha, un nouvel appel en faveur d'une reprise du dialogue entre le Hamas, et le président de l'Autorité palestinienne. "Nous avons déclaré aux pays arabes que nous voulions un dialogue interpalestinien sous des auspices arabo-islamiques", a proclamé M. Mechaal lors d'une réunion de responsables religieux musulmans. "Je ne nie pas le fait que des erreurs aient pu être commises", lors de la prise de contrôle de Ghaza le 15 juin, "mais elles l'ont été à titre individuel et ne représentent pas notre politique". Mahmoud Abbas, qui bénéficie du soutien de l'Occident, a rejeté toute idée d'un dialogue visant à une réconciliation entre son parti, le Fatah, et le Hamas. Le président iranien a rencontré également une délégation du Jihad islamique palestinien et affirmé devant plusieurs chefs de mouvements palestiniens basés à Damas "l'importance de l'unité palestinienne pour contrer l'occupation" israélienne et "l'appui de l'Iran à la cause juste des Palestiniens", selon Maher Taher, représentant du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Les secrétaires généraux du Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP) Nayef Hawatmeh, du Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG) Ahmad Jibril, le chef du Fatah-Intifada, le colonel Abou Moussa ainsi que Maher Taher ont participé à cette rencontre.