Le Festival international du film arabe d'Oran veut redorer le blason de l'Algérie et lui redonner la place qui lui sied parmi tous les festivals internationaux du cinéma, d'autant plus que notre pays a déjà une histoire cinématographique qui remonte aux années 50. Le Festival international du film arabe d'Oran veut redorer le blason de l'Algérie et lui redonner la place qui lui sied parmi tous les festivals internationaux du cinéma, d'autant plus que notre pays a déjà une histoire cinématographique qui remonte aux années 50. L'ouverture du Festival international du film arabe s'est faite samedi soir à Oran, devant un parterre de journalistes internationaux et en présence de stars arabes. C'est dans une épaisse nappe d'humidité qu'Oran a accueilli ses hôtes venus des quatre coins du Monde arabe (Liban, Jordanie, Emirats arabes unis, Maroc, Egypte, Bahrein, Qatar…). Ni la pudeur de la ville ni l'agitation chaotique n'ont empêché l'ouverture de ce premier festival qu'adopte désormais l'Algérie. «Nous avons choisi le cinéma, car il met en relief nos peines et nos espoirs tout en marquant de son empreinte les créations humaines et en maintenant grandes ouvertes les portes du dialogue et de la contemplation», souligne le président du festival Habib-Chawki Hamraoui. L'ouverture officielle du festival était précédée d'une conférence de presse animée par le président du jury des films longs métrages, l'acteur célébrissime Hussein Fehmy qui déclare : «On n'est pas un jury qui a pour devoir unique de choisir une œuvre, ceci n'est pas la finalité ; on est là pour donner un avis critique et constructif», une optique objective qui donnera sa particularité à ce festival. Le Festival international du film arabe d'Oran veut redorer le blason de l'Algérie et lui redonner la place qui lui sied parmi tous les festivals internationaux du cinéma, d'autant plus que notre pays a déjà une histoire cinématographique qui remonte aux années 50. Le festival devra également récompenser les longs métrages et les courts métrages. Pour cela, deux commissions ont été désignées. Elles sont essentiellement composées de critiques, acteurs, cinéastes et universitaires du Monde arabe. Le Festival international du film arabe d'Oran renferme un trésor plus qu'un prix, car il faut savoir que le festival s'ouvre sous le thème de «l'Ahaggar», ce massif mythique qui n'a pas révélé toute sa splendeur et tous ses secrets. Mais dans le cadre du festival, le choix est plus symbolique puisque «l'Ahaggar offre en récompense la passion de la vie réduite à l'essentiel. Qu'on ne dise pas qu'il humilie l'homme par trop de grandeur. Au contraire, il lui restitue sa dignité ; c'est l'esprit même du festival», lit-on dans le livret de présentation. La grande cérémonie qui ouvrait le bal a fait l'objet de beaucoup d'attention. Ainsi, les organisateurs n'ont pas économisé leurs efforts pour offrir aux présents une ouverture pleine de poésie, habillée de personnalités représentant la culture arabe en général, telles que Yasmina Khadra, Tarik Hashim, Lakhdar Hamina, Bahia Rachedi, Bassem Koussa, Mohamed Benguettaf, Mourad Senouci, Rachid El Ouali, Hakim Dekkar et bien d'autres. «Oran est une ville de l'art et de la culture ; ce festival l'honore, surtout que cette année est particulière pour l'Algérie ; le festival demeure un authentique pont reliant les pays arabes» déclare le wali d'Oran. Effectivement, c'est une bonne opportunité pour la ville qui ne manque pas d'histoire, de passion et de culture. Il y a lieu de rappeler que 28 courts métrages sont en compétition, l'Algérie y est représentée par six : Babel de Khaled Ben Aïssa, Houria de Yargui Mohamed, Ce qu'on doit faire de Karim Moussaoui, El Bab de Yasmin Chouikh, Demain brillera le soleil de Omar Chouchane et Les étrangers de Fateh Rabia, scénario de Bahia Boukrouh. Ce dernier, projeté en avant-première à l'ouverture du festival, relate l'histoire des enfants de la rue livrés aux rôdeurs nocturnes, à la faim, à la violence dans un Alger qui les maltraite, qui se refuse à eux. La thématique y est dépeinte avec beaucoup de réalisme, rien n'a été occulté, ni la laideur de la ville ni l'indifférence des habitants de la ville fantôme, qui abandonne ses propres enfants au seuil du gouffre. Un festival de cinéma ne peut l'être entièrement sans des longs métrages. De ce fait, on dénombre une vingtaine de films réalisés par des cinéastes de talent, qui le démontrent encore dans leurs récentes productions Hameau de femme de Mohamed Chouikh, Heaven's door d'Emad Noury, Making off de Nouri Bouzid, etc. Des mentions spéciales sont aussi au programme. Ainsi l'Algérie honorera le défunt acteur Ahmed Zahi pour l'ensemble de sa carrière cinématographique, ainsi que Mohamed-Lakhdar Hamina, un géant admiré ici et dans l'Hexagone. Les journées à venir sont réservées uniquement à la projection des films en compétition mais aussi à une rétrospective ibérique et d'autres projections hors-compétition. Bien que le festival soit officiellement lancé, il y a encore beaucoup de lacunes à combler : absence de débat, d'ateliers, de conférences spécialisées, etc. Il reste à espérer que les éditions futures feront l'objet de beaucoup plus de rigueur pour que ce festival devienne «une tradition adoptée par notre pays» comme l'a déclaré la ministre de la Cultur, Mme Khalida Toumi. L'ouverture du Festival international du film arabe s'est faite samedi soir à Oran, devant un parterre de journalistes internationaux et en présence de stars arabes. C'est dans une épaisse nappe d'humidité qu'Oran a accueilli ses hôtes venus des quatre coins du Monde arabe (Liban, Jordanie, Emirats arabes unis, Maroc, Egypte, Bahrein, Qatar…). Ni la pudeur de la ville ni l'agitation chaotique n'ont empêché l'ouverture de ce premier festival qu'adopte désormais l'Algérie. «Nous avons choisi le cinéma, car il met en relief nos peines et nos espoirs tout en marquant de son empreinte les créations humaines et en maintenant grandes ouvertes les portes du dialogue et de la contemplation», souligne le président du festival Habib-Chawki Hamraoui. L'ouverture officielle du festival était précédée d'une conférence de presse animée par le président du jury des films longs métrages, l'acteur célébrissime Hussein Fehmy qui déclare : «On n'est pas un jury qui a pour devoir unique de choisir une œuvre, ceci n'est pas la finalité ; on est là pour donner un avis critique et constructif», une optique objective qui donnera sa particularité à ce festival. Le Festival international du film arabe d'Oran veut redorer le blason de l'Algérie et lui redonner la place qui lui sied parmi tous les festivals internationaux du cinéma, d'autant plus que notre pays a déjà une histoire cinématographique qui remonte aux années 50. Le festival devra également récompenser les longs métrages et les courts métrages. Pour cela, deux commissions ont été désignées. Elles sont essentiellement composées de critiques, acteurs, cinéastes et universitaires du Monde arabe. Le Festival international du film arabe d'Oran renferme un trésor plus qu'un prix, car il faut savoir que le festival s'ouvre sous le thème de «l'Ahaggar», ce massif mythique qui n'a pas révélé toute sa splendeur et tous ses secrets. Mais dans le cadre du festival, le choix est plus symbolique puisque «l'Ahaggar offre en récompense la passion de la vie réduite à l'essentiel. Qu'on ne dise pas qu'il humilie l'homme par trop de grandeur. Au contraire, il lui restitue sa dignité ; c'est l'esprit même du festival», lit-on dans le livret de présentation. La grande cérémonie qui ouvrait le bal a fait l'objet de beaucoup d'attention. Ainsi, les organisateurs n'ont pas économisé leurs efforts pour offrir aux présents une ouverture pleine de poésie, habillée de personnalités représentant la culture arabe en général, telles que Yasmina Khadra, Tarik Hashim, Lakhdar Hamina, Bahia Rachedi, Bassem Koussa, Mohamed Benguettaf, Mourad Senouci, Rachid El Ouali, Hakim Dekkar et bien d'autres. «Oran est une ville de l'art et de la culture ; ce festival l'honore, surtout que cette année est particulière pour l'Algérie ; le festival demeure un authentique pont reliant les pays arabes» déclare le wali d'Oran. Effectivement, c'est une bonne opportunité pour la ville qui ne manque pas d'histoire, de passion et de culture. Il y a lieu de rappeler que 28 courts métrages sont en compétition, l'Algérie y est représentée par six : Babel de Khaled Ben Aïssa, Houria de Yargui Mohamed, Ce qu'on doit faire de Karim Moussaoui, El Bab de Yasmin Chouikh, Demain brillera le soleil de Omar Chouchane et Les étrangers de Fateh Rabia, scénario de Bahia Boukrouh. Ce dernier, projeté en avant-première à l'ouverture du festival, relate l'histoire des enfants de la rue livrés aux rôdeurs nocturnes, à la faim, à la violence dans un Alger qui les maltraite, qui se refuse à eux. La thématique y est dépeinte avec beaucoup de réalisme, rien n'a été occulté, ni la laideur de la ville ni l'indifférence des habitants de la ville fantôme, qui abandonne ses propres enfants au seuil du gouffre. Un festival de cinéma ne peut l'être entièrement sans des longs métrages. De ce fait, on dénombre une vingtaine de films réalisés par des cinéastes de talent, qui le démontrent encore dans leurs récentes productions Hameau de femme de Mohamed Chouikh, Heaven's door d'Emad Noury, Making off de Nouri Bouzid, etc. Des mentions spéciales sont aussi au programme. Ainsi l'Algérie honorera le défunt acteur Ahmed Zahi pour l'ensemble de sa carrière cinématographique, ainsi que Mohamed-Lakhdar Hamina, un géant admiré ici et dans l'Hexagone. Les journées à venir sont réservées uniquement à la projection des films en compétition mais aussi à une rétrospective ibérique et d'autres projections hors-compétition. Bien que le festival soit officiellement lancé, il y a encore beaucoup de lacunes à combler : absence de débat, d'ateliers, de conférences spécialisées, etc. Il reste à espérer que les éditions futures feront l'objet de beaucoup plus de rigueur pour que ce festival devienne «une tradition adoptée par notre pays» comme l'a déclaré la ministre de la Cultur, Mme Khalida Toumi.