En dépit du durcissement des dispositions de la loi de 2004 inhérente au respect du code de la route, le bilan de ces six derniers mois fait état de 1.492 morts, ce qui place l'Algérie à la troisième place dans le classement des pays ayant le plus grand nombre de morts sur les routes. Le constat est grave ! En dépit du durcissement des dispositions de la loi de 2004 inhérente au respect du code de la route, le bilan de ces six derniers mois fait état de 1.492 morts, ce qui place l'Algérie à la troisième place dans le classement des pays ayant le plus grand nombre de morts sur les routes. Le constat est grave ! Après le bilan, l'action. En effet, en vue d'endiguer le phénomène de la «délinquance routière», limiter ces effets meurtriers, le ministère des Transports a pris de nouvelles dispositions à la mesure du nombre de morts sur nos routes en touchant directement le «facteur principal générateur d'accident», en l'occurrence la responsabilité humaine en apportant des révisions quant à l'enseignement du code de la route. Désormais, il sera inclus dans les programmes de l'enseignement du code de la route un volet relatif au comportement civique du conducteur «en vue de le responsabiliser davantage». Il y a lieu de préciser que la révision des programmes de formation dispensées par les moniteurs d'auto-école passe inéluctablement par un relèvement du niveau des formateurs, où une révision des modalités d'obtention des diplômes de moniteurs d'auto-école s'impose. «Il faut aller au-delà du simple apprentissage théorique du code la route en vigueur, datant des années 70 et ne reflétant pas la réalité en y intégrant la responsabilité civique du conducteur», comme le signale à juste titre M. Messaoud Nasser, sous-directeur de la circulation routière au ministère des Transports. A ce titre, les nouvelles dispositions qui feront l'objet d'un décret prévoient d'instaurer le permis à points et ce dès 2008. Il convient de signaler que l'expérience du permis de conduire à points a donné lieu à des satisfactions en Europe d'où son imminente instauration chez nous. Dans le même ordre d'idées, ces dispositions prévoient d'instaurer un permis de conduire provisoire qui «laisse entendre au nouveau conducteur qu'il n'est pas détenteur de manière définitive du permis de conduire jusqu'à en donner la preuve au bout de deux années de conduite sans infraction et ne pas faire l'objet de retrait de permis», affirme en substance M. Messaoud Nacer. En outre, ces dispositions prévoient de regrouper tous les fichiers des permis de conduire dans une seule et même base de données qui répertorie les infractions et les récidives. Par ailleurs, le ministre des Transports, M. Maghlaoui a sévèrement critiqué les conditions de délivrance du fameux carton rose qui «donnent lieu à des dérapages. C'est un vrai secret de Polichinelle que de dire que les permis de conduire font l'objet d'un trafic». En d'autres termes, le ministre évoque les cas de fraudes qui tendent à se généraliser en remettant en cause « l'honnêteté de certains examinateurs ». En vue d'endiguer cette «pratique honteuse», le ministre veut généraliser l'informatisation des modalités de passage du permis de conduire. Désormais le candidat passera son examen du code de la route face à un ordinateur et ce d'une manière totalement anonyme pour «casser la connivence entre le candidat, le moniteur et l'examinateur», assure M. Maghlaoui. Aussi, parmi les décisions répressives prises par le ministère des Transports, citons la levée de l'impunité concernant les «crimes de la route » en élaborant un texte de loi qui relève la gravité de l'acte en cas de décès suite à un accident. Ainsi, il ne sera plus question d'homicide involontaire mais d'homicide volontaire. Toutefois, M. Messaoud Nacer relève le manque d'implication des services communaux qui n'assurent pas un environnement propice à la sécurité routière, notamment l'éclairage public, le manque de panneaux de signalisation, les chaussées impraticables, etc. Après le bilan, l'action. En effet, en vue d'endiguer le phénomène de la «délinquance routière», limiter ces effets meurtriers, le ministère des Transports a pris de nouvelles dispositions à la mesure du nombre de morts sur nos routes en touchant directement le «facteur principal générateur d'accident», en l'occurrence la responsabilité humaine en apportant des révisions quant à l'enseignement du code de la route. Désormais, il sera inclus dans les programmes de l'enseignement du code de la route un volet relatif au comportement civique du conducteur «en vue de le responsabiliser davantage». Il y a lieu de préciser que la révision des programmes de formation dispensées par les moniteurs d'auto-école passe inéluctablement par un relèvement du niveau des formateurs, où une révision des modalités d'obtention des diplômes de moniteurs d'auto-école s'impose. «Il faut aller au-delà du simple apprentissage théorique du code la route en vigueur, datant des années 70 et ne reflétant pas la réalité en y intégrant la responsabilité civique du conducteur», comme le signale à juste titre M. Messaoud Nasser, sous-directeur de la circulation routière au ministère des Transports. A ce titre, les nouvelles dispositions qui feront l'objet d'un décret prévoient d'instaurer le permis à points et ce dès 2008. Il convient de signaler que l'expérience du permis de conduire à points a donné lieu à des satisfactions en Europe d'où son imminente instauration chez nous. Dans le même ordre d'idées, ces dispositions prévoient d'instaurer un permis de conduire provisoire qui «laisse entendre au nouveau conducteur qu'il n'est pas détenteur de manière définitive du permis de conduire jusqu'à en donner la preuve au bout de deux années de conduite sans infraction et ne pas faire l'objet de retrait de permis», affirme en substance M. Messaoud Nacer. En outre, ces dispositions prévoient de regrouper tous les fichiers des permis de conduire dans une seule et même base de données qui répertorie les infractions et les récidives. Par ailleurs, le ministre des Transports, M. Maghlaoui a sévèrement critiqué les conditions de délivrance du fameux carton rose qui «donnent lieu à des dérapages. C'est un vrai secret de Polichinelle que de dire que les permis de conduire font l'objet d'un trafic». En d'autres termes, le ministre évoque les cas de fraudes qui tendent à se généraliser en remettant en cause « l'honnêteté de certains examinateurs ». En vue d'endiguer cette «pratique honteuse», le ministre veut généraliser l'informatisation des modalités de passage du permis de conduire. Désormais le candidat passera son examen du code de la route face à un ordinateur et ce d'une manière totalement anonyme pour «casser la connivence entre le candidat, le moniteur et l'examinateur», assure M. Maghlaoui. Aussi, parmi les décisions répressives prises par le ministère des Transports, citons la levée de l'impunité concernant les «crimes de la route » en élaborant un texte de loi qui relève la gravité de l'acte en cas de décès suite à un accident. Ainsi, il ne sera plus question d'homicide involontaire mais d'homicide volontaire. Toutefois, M. Messaoud Nacer relève le manque d'implication des services communaux qui n'assurent pas un environnement propice à la sécurité routière, notamment l'éclairage public, le manque de panneaux de signalisation, les chaussées impraticables, etc.