Pour une première édition, les moyens matériels ont été mobilisés et la cérémonie d'honneur organisée pour les artistes du festival par le président de la République, est venue renforcer la crédibilité d'une telle initiative. Pour une première édition, les moyens matériels ont été mobilisés et la cérémonie d'honneur organisée pour les artistes du festival par le président de la République, est venue renforcer la crédibilité d'une telle initiative. C'était vendredi soir, au théâtre de Verdure d'Oran que le rideau est tombé sur le festival. Au menu, une remise des prix et un méga-concert de Cheb Khaled. A Oran, errer dans les quartiers inconnus, la nuit, ne fait pas peur. La ville tourne certes le dos à la mer, mais n'en reste pas moins belle et chaleureuse. El-Bahia donne envie de rester pour toujours au milieu de tous ses vestiges architecturaux; il semble que les invités du festival pensent la même chose, puisqu'ils n'ont cessé de se balader dans les rues spacieuses. Les célébrités arabes ont laissé le confort des grands palaces réservés à leur intention pour se promener dans une ville qu'ils ne connaissent pas. Oran est pétillante, encore plus dans la soirée du vendredi si particulière. En effet, après sept jours d'intense compétition et d'émotion, voilà que les lampions s'éteignent sur le festival. La cérémonie de clôture qui a débuté un peu tard a drainé grand-monde au théâtre de Verdure d'Oran. Les gens ne trouvaient pas où s'installer, plus aucun espace de libre. De loin, cette fresque sur les gradins donnait l'impression d'une pâte bariolée. A dire vrai, ce n'est pas la remise des prix qui intéressait les citoyens, mais des rumeurs annonçaient la venue de Khaled, le roi du rai. Les gens venaient de tous les quartiers d'Oran. Une soirée mémorable surtout pour Mohamed Yargui qui obtient l'Ahaggar d'or pour son court métrage de 26 minutes intitulé «Houria», vu la qualité, le jeu des comédiens et le professionnalisme du réalisateur, c'était chose prévisible pour beaucoup de personnes. A quelques minutes de la cérémonie de clôture, Mohamed Yargui nous avait confié qu'il ne s'attend pas à obtenir le prix, pensant qu'il ne faisait pas le poids avec les courts métrages égyptiens. La compétition a été rude, les membres du jury ont retenu quatre œuvres, «A Sheherazade tale» du Libanais Rami Kodeih, «Rouge et bleu» de l'Egyptien Mahmoud Sulaiman, et «Houria» de l'Algérien Mohamed Yargui. Les membres du jury ont finalement désigné Mohamed Yargui. Ce dernier, ému de joie, n'a pas fait un long discours, il a juste déclaré: «Je n'ai qu'un seul mot à dire : Merci!». Il cède ainsi la place au jury des longs métrages présidé par l'acteur égyptien, Hussein Fehmy qui déclare : «Nous avons choisi le film le plus fort en émotion et en qualité parmi les 16 en lice». Après avoir remis le prix du meilleur scénario à l'Irakien Oday Rashid, le prix du meilleur réalisateur a été ettribué au Tunisien Nacer Khémir, le prix de la meilleure actrice à la Syrienne Soulafa Maamar, le prix du meilleur acteur à l'Egyptien Chérif Mounir et le prix spécial du jury à l'œuvre de Mohamed Chouikh intitulée «Douar Enssa» (Hameau de femmes). Le jury dans son unanimité a remis l'Ahaggar d'or 2007 au film intitulée «Making off» du Tunisien Noury Bouzid, qui signe son quatrième long métrage. Le film a pour tableau de fond le décor et l'ambiance d'un plateau de tournage qui raconte la chute inéluctable du personnage principal, Bahta, chômeur et amateur de danse rêvant de succès européens et dont le chemin vers la gloire commencerait par regagner la Sicile comme tant d'autres jeunes «haragga» Au fur et à mesure que l'eldorado de Bahta s'éloignera de lui, il avancera vers le monde de l'intégrisme tombant sous l'influence d'un prédicateur qui le prépare vers l'attentat suicide. Techniquement, la fiction se décline sur deux niveaux, comme un film dans un film ; avec l'entrée en scène du réalisateur Noury Bouzid qui apparaît et qui s'adresse à son acteur principal. Dali, lui-même interprétant le rôle de Bahta. La fiction est à la frontière du réel, avec une réalité traitant de la guerre du Golfe, qui sous-entend une ambiance de révolte dans les séquences tunisiennes de «Making off» qui rappelle la réalité de la rue arabe. L'Algérie et la Tunisie sont donc les reines de la fête ! Une fête animée par une force de la nature «Khaled le king». Tout a été étudié pour que le concert se passe dans les meilleures conditions, avec un dispositif de sécurité impressionnant afin de dissuader les trouble-fête, un espace réservé aux célébritéx et autres notables d'Oran, des moyens techniques à la hauteur des musiciens de Khaled, rien n'a été omis, sauf peut-être le manque de considération envers la population oranaise qui s'est déplacée en masse pour voir leur idole. ça a été l'effervescence, au point où les forces de l'ordre ont été littéralement débordées. Khaled ne s'est pas ménagé, il a chanté, dansé avec son public qui connaissait toutes ses chansons, même les plus anciennes. Le king du rai a offert un concert mémorable aux présents, qui étaient vraiment en manque de ce genre d'événement. Dans les coulisses du festival international du film arabe d'Oran, on a tout vu et tout entendu, un directeur d'hôtel qui bloque les chambres des journalistes avec tout leur matériel, car les organisateurs ont «oublié» de régler la note, des stars capricieuses qui ne font qu'à leur tête, des films dans un très mauvais état de projection, des conférences qui manquent de débat, l'absence de coordination entre l'équipe d'organisation, mais aussi des fêtes dans les grands hôtels de la ville, des gens qui désertent la salle de cinéma parce que le thème traite de sujets tabou, un organisateur qui prétend que les médias égyptiens et marocains font tout pour casser le festival, non sans mettre à l'index des journalistes algériens qui ‘'tentaient d'envenimer de plus belle la situation''. Il est certain que pour une première édition, les moyens matériels étaient mobilisés et la cérémonie d'honneur organisée pour les artistes du festival par le président de la République, vient renforcer la crédibilité d'une telle initiative. En somme, les organisateurs sont interpellés à tirer les leçons de ce premier rendez-vous et ce, au regard des carences constatées çà et là, qu'il faudra éviter lors du prochain rendez-vous. C'était vendredi soir, au théâtre de Verdure d'Oran que le rideau est tombé sur le festival. Au menu, une remise des prix et un méga-concert de Cheb Khaled. A Oran, errer dans les quartiers inconnus, la nuit, ne fait pas peur. La ville tourne certes le dos à la mer, mais n'en reste pas moins belle et chaleureuse. El-Bahia donne envie de rester pour toujours au milieu de tous ses vestiges architecturaux; il semble que les invités du festival pensent la même chose, puisqu'ils n'ont cessé de se balader dans les rues spacieuses. Les célébrités arabes ont laissé le confort des grands palaces réservés à leur intention pour se promener dans une ville qu'ils ne connaissent pas. Oran est pétillante, encore plus dans la soirée du vendredi si particulière. En effet, après sept jours d'intense compétition et d'émotion, voilà que les lampions s'éteignent sur le festival. La cérémonie de clôture qui a débuté un peu tard a drainé grand-monde au théâtre de Verdure d'Oran. Les gens ne trouvaient pas où s'installer, plus aucun espace de libre. De loin, cette fresque sur les gradins donnait l'impression d'une pâte bariolée. A dire vrai, ce n'est pas la remise des prix qui intéressait les citoyens, mais des rumeurs annonçaient la venue de Khaled, le roi du rai. Les gens venaient de tous les quartiers d'Oran. Une soirée mémorable surtout pour Mohamed Yargui qui obtient l'Ahaggar d'or pour son court métrage de 26 minutes intitulé «Houria», vu la qualité, le jeu des comédiens et le professionnalisme du réalisateur, c'était chose prévisible pour beaucoup de personnes. A quelques minutes de la cérémonie de clôture, Mohamed Yargui nous avait confié qu'il ne s'attend pas à obtenir le prix, pensant qu'il ne faisait pas le poids avec les courts métrages égyptiens. La compétition a été rude, les membres du jury ont retenu quatre œuvres, «A Sheherazade tale» du Libanais Rami Kodeih, «Rouge et bleu» de l'Egyptien Mahmoud Sulaiman, et «Houria» de l'Algérien Mohamed Yargui. Les membres du jury ont finalement désigné Mohamed Yargui. Ce dernier, ému de joie, n'a pas fait un long discours, il a juste déclaré: «Je n'ai qu'un seul mot à dire : Merci!». Il cède ainsi la place au jury des longs métrages présidé par l'acteur égyptien, Hussein Fehmy qui déclare : «Nous avons choisi le film le plus fort en émotion et en qualité parmi les 16 en lice». Après avoir remis le prix du meilleur scénario à l'Irakien Oday Rashid, le prix du meilleur réalisateur a été ettribué au Tunisien Nacer Khémir, le prix de la meilleure actrice à la Syrienne Soulafa Maamar, le prix du meilleur acteur à l'Egyptien Chérif Mounir et le prix spécial du jury à l'œuvre de Mohamed Chouikh intitulée «Douar Enssa» (Hameau de femmes). Le jury dans son unanimité a remis l'Ahaggar d'or 2007 au film intitulée «Making off» du Tunisien Noury Bouzid, qui signe son quatrième long métrage. Le film a pour tableau de fond le décor et l'ambiance d'un plateau de tournage qui raconte la chute inéluctable du personnage principal, Bahta, chômeur et amateur de danse rêvant de succès européens et dont le chemin vers la gloire commencerait par regagner la Sicile comme tant d'autres jeunes «haragga» Au fur et à mesure que l'eldorado de Bahta s'éloignera de lui, il avancera vers le monde de l'intégrisme tombant sous l'influence d'un prédicateur qui le prépare vers l'attentat suicide. Techniquement, la fiction se décline sur deux niveaux, comme un film dans un film ; avec l'entrée en scène du réalisateur Noury Bouzid qui apparaît et qui s'adresse à son acteur principal. Dali, lui-même interprétant le rôle de Bahta. La fiction est à la frontière du réel, avec une réalité traitant de la guerre du Golfe, qui sous-entend une ambiance de révolte dans les séquences tunisiennes de «Making off» qui rappelle la réalité de la rue arabe. L'Algérie et la Tunisie sont donc les reines de la fête ! Une fête animée par une force de la nature «Khaled le king». Tout a été étudié pour que le concert se passe dans les meilleures conditions, avec un dispositif de sécurité impressionnant afin de dissuader les trouble-fête, un espace réservé aux célébritéx et autres notables d'Oran, des moyens techniques à la hauteur des musiciens de Khaled, rien n'a été omis, sauf peut-être le manque de considération envers la population oranaise qui s'est déplacée en masse pour voir leur idole. ça a été l'effervescence, au point où les forces de l'ordre ont été littéralement débordées. Khaled ne s'est pas ménagé, il a chanté, dansé avec son public qui connaissait toutes ses chansons, même les plus anciennes. Le king du rai a offert un concert mémorable aux présents, qui étaient vraiment en manque de ce genre d'événement. Dans les coulisses du festival international du film arabe d'Oran, on a tout vu et tout entendu, un directeur d'hôtel qui bloque les chambres des journalistes avec tout leur matériel, car les organisateurs ont «oublié» de régler la note, des stars capricieuses qui ne font qu'à leur tête, des films dans un très mauvais état de projection, des conférences qui manquent de débat, l'absence de coordination entre l'équipe d'organisation, mais aussi des fêtes dans les grands hôtels de la ville, des gens qui désertent la salle de cinéma parce que le thème traite de sujets tabou, un organisateur qui prétend que les médias égyptiens et marocains font tout pour casser le festival, non sans mettre à l'index des journalistes algériens qui ‘'tentaient d'envenimer de plus belle la situation''. Il est certain que pour une première édition, les moyens matériels étaient mobilisés et la cérémonie d'honneur organisée pour les artistes du festival par le président de la République, vient renforcer la crédibilité d'une telle initiative. En somme, les organisateurs sont interpellés à tirer les leçons de ce premier rendez-vous et ce, au regard des carences constatées çà et là, qu'il faudra éviter lors du prochain rendez-vous.