En Algérie, force est de constater que les arts martiaux ont toujours séduit les jeunes Algériens. En Algérie, force est de constater que les arts martiaux ont toujours séduit les jeunes Algériens. Du karaté au kung-fu en passant par le judo et le aïkido, les Algériens ont succombé depuis longtemps aux charmes de ces sports, reconnus par ailleurs comme étant des disciplines olympiques, pour lesquels ils vouent une véritable passion. En se distinguant à de nombreuses occasions par leurs performances sportives dans des tournois internationaux et des championnats mondiaux, les sportifs algériens ont donné l'exemple à leurs compatriotes qui adhéraient en masse à ces sports. Ainsi, avec le temps, des clubs et des associations sportives ont commencé à pousser comme des champignons et ce, à travers tout le territoire national. Sud, Nord, Est comme Ouest, les arts martiaux comptent des fans et des admirateurs partout en Algérie. Si le karaté, le judo et le kung-fu sont de loin les arts martiaux les plus populaires dans notre pays du fait de leur ancienneté et du nombre considérable de leurs adeptes, d'autres arts martiaux commencent néanmoins à bénéficier d'une aura populaire notamment auprès des plus jeunes de nos citoyens. Il en est ainsi du Qwan Ki Do qui a fait son entrée en Algérie depuis seulement 2 ans. Existant officiellement depuis 2005 dans notre pays, le Qwan Ki Do fait réellement fureur parmi les jeunes puisqu'il attire chaque jour de plus en plus d'adeptes. En l'espace de deux années, on compte déjà pas moins de 8 clubs de Qwan Ki Do dans la capitale regroupant plus de 500 disciples. Présent également dans d'autres wilayas à l'instar de Médéa où 4 club recensés rassemblent 150 athlètes, Oued Souf (2 clubs), Djelfa (3 clubs) et Ain Defla (5 clubs) comptent aussi au sein de leur jeunesse des centaines de disciples du Qwan Ki Do. Mais avant d'aller plus loin, il serait certainement utile d'expliquer en quoi consiste le Qwan Ki Do. Un art martial millénaire Le Qwan Ki Do, signifiant la Voie de l'énergie corporelle, est un art martial sino-vietnamien. Le Qwan Ki Do a reçu depuis peu son appellation définitive, mais trouve son origine dans les plus anciennes techniques d'arts martiaux dont les racines plongent dans l'histoire des arts de combat sino-vietnamiens qui datent de 2500 av. J.-C., pendant le règne de la dynastie des Hung de Vuong. Il provient donc en partie de quatre grandes écoles dont la célèbre école des moines Shaolin. Acrobatique et spectaculaire, le Qwan Ki Do est la synthèse des plus célèbres styles d'arts martiaux sino-vietnamiens. Il représente l'aboutissement de plus de 25 ans d'études et de recherches effectuées par l'un des plus grands experts des arts martiaux vietnamiens : Maître Pham Xuan Tong. Malgré les nombreuses influences vietnamiennes et l'origine de son maître fondateur, les sources du Qwan Ki Do viennent en majorité des arts martiaux chinois. On y trouve de nombreuses techniques d'animaux, des jeux de clé, de mains, et l'utilisation des armes. De plus, les termes en vietnamien utilisés sont souvent des traductions ou des transcriptions de termes chinois à la base. Le pratiquant de Qwan Ki Do doit aussi apprendre à renforcer son corps, petit à petit. Les coups sont progressivement portés en fonction du grade et des années d'apprentissage. Les grades utilisés dans le Qwan Ki Do sont au début appelés câp (prononcé keup) et augmentent jusqu'au nombre de quatre selon le niveau du pratiquant. Ces câp sont représentés par des barrettes bleues sur la ceinture blanche du pratiquant ( la graduation chez les enfants est différente, mais le système de "barettes" est préservé). Elles sont en tout au nombre de quatre. Après le 4ème câp, le pratiquant peut se présenter à l'examen de la ceinture noire. Une fois ce niveau acquis, viennent ensuite le grade de 1er Dang. Dès lors, la couleur devient donc noire avec un liseré rouge et peut gravir les échelons jusqu'au 5ème Dang. A partir du 6ème Dang, la ceinture est à pavé rouge et blanc à liseré jaune. Le nombre total de Dang au Qwan Ki Do est de huit. Seule la ceinture du Maître Fondateur regroupe les 5 couleurs du Qwan Ki Do que l'on retrouve sur l'emblème qui est un Dragon: Rouge, Vert, Jaune, Bleu, Noir et Blanc. Il faut souligner aussi qu'un code d'honneur très strict régit le Qwan Ki Do. Parmi les dix principes fondamentaux du Qwan Ki Do, les notions d'effort, de persévérance, de confiance en soi et de respect d'autrui sont des conditions sine qua non pour atteindre le haut niveau technique du Qwan Ki Do. Il est exigé aussi de pratiquer les vertus morales qui fondent le Qwan Ki, Do, à savoir la droiture d'âme, la probité, la gratitude, la simplicité, la modestie et la tolérance. La pratique des combats d'arts martiaux doit être considérée, selon le code d'honneur, comme un moyen de progresser et non une fin en soi. Le respect de tous les autres arts martiaux ainsi que l'usage de l'art martial qu'en cas de légitime défense sont également des impératifs auxquels les disciples du Qwan Ki Do doivent se soumettre sans la moindre tergiversation. En Algérie, le Qwan Ki Do a été introduit par Farid Mously, un jeune Algérois de 35 ans passionné depuis sa tendre enfance par les arts martiaux. Farid Mously a passé en effet son enfance dans un quartier populaire jusqu'à l'année 1985 où il a rejoint une salle de karaté par le biais de son frère. Après quatre ans d'entraînement, l'enseignant du karaté s'est arrêté pour des raisons personnelles. Dès lors, le jeune Farid décide de continuer dans une autre salle pour changer un autre style, ce qui l'a amené à choisir les arts martiaux vietnamiens et plus précisément le VO qui lui a permis d'obtenir une grande expérience et d'assumer différentes responsabilités techniques et administratives tout en étant pratiquant et ce, jusqu'à l'année 2005. Après une longue réflexion, notre ami Farid Mously a décidé d'approfondir ses connaissances dans les arts martiaux et plus précisément dans le Qwan Ki Do du grand maître vietnamien Pham Xuon Tong et suite à plusieurs entretiens avec l'Union mondiale du Qwan Ki Do, il a reçu leur accord pour une formation approfondie. Un championnat du monde en perspective Après une formation personnelle avec un expert étranger, Farid Mously a aussitôt commencé à enseigner le Qwan Ki Do en Algérie et ce depuis le 25.09.2005 au niveau de plusieurs salles à Alger. Aujourd'hui, Farid Mously est le représentant de l'Union mondiale du Qwan Ki Do, en Algérie dont le siège se trouve à Milan, en Italie. A ce titre, il ne nous cache pas son ambition et sa volonté de promouvoir le Qwan Ki Do dans notre pays, en dépit de tous les obstacles qu'il rencontre quotidiennement sur le terrain. «Il faut dire que depuis seulement deux ans que nous pratiquons le Qwan Ki Do en Algérie, et nos clubs et associations ont parcouru un sérieux bout de chemin. En l'espace de deux ans seulement, nous avons pu effectuer 16 démonstrations, organiser un championnat wilaya par équipe et un autre championnat wilaya par individu. Je n'oublie pas aussi que nous avons organisé pas mal de stages d'été et un stage international lors d'un tournoi au Maroc», explique notre interlocuteur. «Actuellement, nous sommes en train d'élargir nos activités à toutes les wilayas. Ainsi, des clubs et des associations verront le jour prochainement à Blida, à Bordj Bou-Arréridj, à Sétif, Jijel, Ain Témouchent et Oran. Je vous assure que dans toutes ces wilayas, nous avons rencontré des interlocuteurs qui se sont montrés très coopératifs et très compréhensifs. Les jeunes de ces régions ne nous ont pas caché également leur souhait d'intégrer notre discipline. Grâce à notre sérieux et à notre motivation, nous avons fait toujours bonne impression auprès de ces jeunes pétris de bonne volonté. Je dois reconnaître qu'ils ont compris que notre objectif est de former des vrais sportifs capables de percer et d'honorer leur pays dans des compétitions internationales», poursuit-il. Aujourd'hui, l'objectif affiché par Farid et ses disciples est de participer au championnat du monde du Qwan Ki Do qui se tiendra en novembre prochain à Bucarest, en Roumanie. Mais en évoquant ce sujet, la langue de notre interlocuteur se délie. « Cette première participation au championnat du monde est très importante pour notre avenir. Or un délicat problème pourrait mettre à mal cette participation. Notre discipline ne fait pas encore partie de la Fédération algérienne des arts martiaux malgré un dossier volumineux que nous avons soumis à cette structure depuis bientôt deux ans ! Jusqu'au jour d'aujourd'hui, nous ne travaillons qu'avec la ligue des arts martiaux de la wilaya d'Alger qui nous soutient financièrement et moralement dans tous nos projets. Toutefois, sans l'agrément de la Fédération algérienne des arts martiaux, une participation à un championnat mondial serait impossible», nous affirme Farid avec un brin d'angoisse tout en ajoutant plus loin : «Je vous certifie que nous satisfaisons à toutes les conditions imposées et nous correspondons à tous les critères en vigueur. Mais malgré cela, les choses traînent et nous n'avons même pas reçu de réponse depuis 2 ans ! Nous avons à maintes reprises saisi les responsables de la fédération en question pour démêler notre situation et à chaque fois on nous demande de patienter ! Jusqu'à quand faut-il patienter encore ? C'est tout de même le championnat du monde qui va nous filer d'entre les doigts à cause de ces lourdeurs bureaucratiques ! » Peut-on gâcher un rêve par quelques procédures bureaucratiques ? En Algérie, certainement oui. Les centaines de disciples du Qwan Ki Do dans notre pays voien t leur avenir dépendre d'un simple agrément ! Mais en leur for intérieur, nos « Qwan Ki do Chi » sont conscients qu'à la fin, seule la volonté d'aller au bout de sa mission peut faire changer les choses… Du karaté au kung-fu en passant par le judo et le aïkido, les Algériens ont succombé depuis longtemps aux charmes de ces sports, reconnus par ailleurs comme étant des disciplines olympiques, pour lesquels ils vouent une véritable passion. En se distinguant à de nombreuses occasions par leurs performances sportives dans des tournois internationaux et des championnats mondiaux, les sportifs algériens ont donné l'exemple à leurs compatriotes qui adhéraient en masse à ces sports. Ainsi, avec le temps, des clubs et des associations sportives ont commencé à pousser comme des champignons et ce, à travers tout le territoire national. Sud, Nord, Est comme Ouest, les arts martiaux comptent des fans et des admirateurs partout en Algérie. Si le karaté, le judo et le kung-fu sont de loin les arts martiaux les plus populaires dans notre pays du fait de leur ancienneté et du nombre considérable de leurs adeptes, d'autres arts martiaux commencent néanmoins à bénéficier d'une aura populaire notamment auprès des plus jeunes de nos citoyens. Il en est ainsi du Qwan Ki Do qui a fait son entrée en Algérie depuis seulement 2 ans. Existant officiellement depuis 2005 dans notre pays, le Qwan Ki Do fait réellement fureur parmi les jeunes puisqu'il attire chaque jour de plus en plus d'adeptes. En l'espace de deux années, on compte déjà pas moins de 8 clubs de Qwan Ki Do dans la capitale regroupant plus de 500 disciples. Présent également dans d'autres wilayas à l'instar de Médéa où 4 club recensés rassemblent 150 athlètes, Oued Souf (2 clubs), Djelfa (3 clubs) et Ain Defla (5 clubs) comptent aussi au sein de leur jeunesse des centaines de disciples du Qwan Ki Do. Mais avant d'aller plus loin, il serait certainement utile d'expliquer en quoi consiste le Qwan Ki Do. Un art martial millénaire Le Qwan Ki Do, signifiant la Voie de l'énergie corporelle, est un art martial sino-vietnamien. Le Qwan Ki Do a reçu depuis peu son appellation définitive, mais trouve son origine dans les plus anciennes techniques d'arts martiaux dont les racines plongent dans l'histoire des arts de combat sino-vietnamiens qui datent de 2500 av. J.-C., pendant le règne de la dynastie des Hung de Vuong. Il provient donc en partie de quatre grandes écoles dont la célèbre école des moines Shaolin. Acrobatique et spectaculaire, le Qwan Ki Do est la synthèse des plus célèbres styles d'arts martiaux sino-vietnamiens. Il représente l'aboutissement de plus de 25 ans d'études et de recherches effectuées par l'un des plus grands experts des arts martiaux vietnamiens : Maître Pham Xuan Tong. Malgré les nombreuses influences vietnamiennes et l'origine de son maître fondateur, les sources du Qwan Ki Do viennent en majorité des arts martiaux chinois. On y trouve de nombreuses techniques d'animaux, des jeux de clé, de mains, et l'utilisation des armes. De plus, les termes en vietnamien utilisés sont souvent des traductions ou des transcriptions de termes chinois à la base. Le pratiquant de Qwan Ki Do doit aussi apprendre à renforcer son corps, petit à petit. Les coups sont progressivement portés en fonction du grade et des années d'apprentissage. Les grades utilisés dans le Qwan Ki Do sont au début appelés câp (prononcé keup) et augmentent jusqu'au nombre de quatre selon le niveau du pratiquant. Ces câp sont représentés par des barrettes bleues sur la ceinture blanche du pratiquant ( la graduation chez les enfants est différente, mais le système de "barettes" est préservé). Elles sont en tout au nombre de quatre. Après le 4ème câp, le pratiquant peut se présenter à l'examen de la ceinture noire. Une fois ce niveau acquis, viennent ensuite le grade de 1er Dang. Dès lors, la couleur devient donc noire avec un liseré rouge et peut gravir les échelons jusqu'au 5ème Dang. A partir du 6ème Dang, la ceinture est à pavé rouge et blanc à liseré jaune. Le nombre total de Dang au Qwan Ki Do est de huit. Seule la ceinture du Maître Fondateur regroupe les 5 couleurs du Qwan Ki Do que l'on retrouve sur l'emblème qui est un Dragon: Rouge, Vert, Jaune, Bleu, Noir et Blanc. Il faut souligner aussi qu'un code d'honneur très strict régit le Qwan Ki Do. Parmi les dix principes fondamentaux du Qwan Ki Do, les notions d'effort, de persévérance, de confiance en soi et de respect d'autrui sont des conditions sine qua non pour atteindre le haut niveau technique du Qwan Ki Do. Il est exigé aussi de pratiquer les vertus morales qui fondent le Qwan Ki, Do, à savoir la droiture d'âme, la probité, la gratitude, la simplicité, la modestie et la tolérance. La pratique des combats d'arts martiaux doit être considérée, selon le code d'honneur, comme un moyen de progresser et non une fin en soi. Le respect de tous les autres arts martiaux ainsi que l'usage de l'art martial qu'en cas de légitime défense sont également des impératifs auxquels les disciples du Qwan Ki Do doivent se soumettre sans la moindre tergiversation. En Algérie, le Qwan Ki Do a été introduit par Farid Mously, un jeune Algérois de 35 ans passionné depuis sa tendre enfance par les arts martiaux. Farid Mously a passé en effet son enfance dans un quartier populaire jusqu'à l'année 1985 où il a rejoint une salle de karaté par le biais de son frère. Après quatre ans d'entraînement, l'enseignant du karaté s'est arrêté pour des raisons personnelles. Dès lors, le jeune Farid décide de continuer dans une autre salle pour changer un autre style, ce qui l'a amené à choisir les arts martiaux vietnamiens et plus précisément le VO qui lui a permis d'obtenir une grande expérience et d'assumer différentes responsabilités techniques et administratives tout en étant pratiquant et ce, jusqu'à l'année 2005. Après une longue réflexion, notre ami Farid Mously a décidé d'approfondir ses connaissances dans les arts martiaux et plus précisément dans le Qwan Ki Do du grand maître vietnamien Pham Xuon Tong et suite à plusieurs entretiens avec l'Union mondiale du Qwan Ki Do, il a reçu leur accord pour une formation approfondie. Un championnat du monde en perspective Après une formation personnelle avec un expert étranger, Farid Mously a aussitôt commencé à enseigner le Qwan Ki Do en Algérie et ce depuis le 25.09.2005 au niveau de plusieurs salles à Alger. Aujourd'hui, Farid Mously est le représentant de l'Union mondiale du Qwan Ki Do, en Algérie dont le siège se trouve à Milan, en Italie. A ce titre, il ne nous cache pas son ambition et sa volonté de promouvoir le Qwan Ki Do dans notre pays, en dépit de tous les obstacles qu'il rencontre quotidiennement sur le terrain. «Il faut dire que depuis seulement deux ans que nous pratiquons le Qwan Ki Do en Algérie, et nos clubs et associations ont parcouru un sérieux bout de chemin. En l'espace de deux ans seulement, nous avons pu effectuer 16 démonstrations, organiser un championnat wilaya par équipe et un autre championnat wilaya par individu. Je n'oublie pas aussi que nous avons organisé pas mal de stages d'été et un stage international lors d'un tournoi au Maroc», explique notre interlocuteur. «Actuellement, nous sommes en train d'élargir nos activités à toutes les wilayas. Ainsi, des clubs et des associations verront le jour prochainement à Blida, à Bordj Bou-Arréridj, à Sétif, Jijel, Ain Témouchent et Oran. Je vous assure que dans toutes ces wilayas, nous avons rencontré des interlocuteurs qui se sont montrés très coopératifs et très compréhensifs. Les jeunes de ces régions ne nous ont pas caché également leur souhait d'intégrer notre discipline. Grâce à notre sérieux et à notre motivation, nous avons fait toujours bonne impression auprès de ces jeunes pétris de bonne volonté. Je dois reconnaître qu'ils ont compris que notre objectif est de former des vrais sportifs capables de percer et d'honorer leur pays dans des compétitions internationales», poursuit-il. Aujourd'hui, l'objectif affiché par Farid et ses disciples est de participer au championnat du monde du Qwan Ki Do qui se tiendra en novembre prochain à Bucarest, en Roumanie. Mais en évoquant ce sujet, la langue de notre interlocuteur se délie. « Cette première participation au championnat du monde est très importante pour notre avenir. Or un délicat problème pourrait mettre à mal cette participation. Notre discipline ne fait pas encore partie de la Fédération algérienne des arts martiaux malgré un dossier volumineux que nous avons soumis à cette structure depuis bientôt deux ans ! Jusqu'au jour d'aujourd'hui, nous ne travaillons qu'avec la ligue des arts martiaux de la wilaya d'Alger qui nous soutient financièrement et moralement dans tous nos projets. Toutefois, sans l'agrément de la Fédération algérienne des arts martiaux, une participation à un championnat mondial serait impossible», nous affirme Farid avec un brin d'angoisse tout en ajoutant plus loin : «Je vous certifie que nous satisfaisons à toutes les conditions imposées et nous correspondons à tous les critères en vigueur. Mais malgré cela, les choses traînent et nous n'avons même pas reçu de réponse depuis 2 ans ! Nous avons à maintes reprises saisi les responsables de la fédération en question pour démêler notre situation et à chaque fois on nous demande de patienter ! Jusqu'à quand faut-il patienter encore ? C'est tout de même le championnat du monde qui va nous filer d'entre les doigts à cause de ces lourdeurs bureaucratiques ! » Peut-on gâcher un rêve par quelques procédures bureaucratiques ? En Algérie, certainement oui. Les centaines de disciples du Qwan Ki Do dans notre pays voien t leur avenir dépendre d'un simple agrément ! Mais en leur for intérieur, nos « Qwan Ki do Chi » sont conscients qu'à la fin, seule la volonté d'aller au bout de sa mission peut faire changer les choses…