Malgré un manque dramatique de moyens, étant les parents pauvres du sport en Algérie (le football en est le roi), les arts martiaux dans leurs multiples disciplines : karaté do, judo, kun fu, aïkido …,arrivent bon vent mal vent à percer et à faire leurs preuves sur la scène nationale et même internationale. La section kun fu du FC El-Biar ne fait pas exception et traverse une crise aiguë ces derniers temps. En effet les athlètes sont contraints de s'entrainer dans la salle omnisports de Ben Aknoun, louée par leur club pour leur permettre de préparer les compétitions. La section de kung fu est composée de 80 athlètes, tous des étudiants. Leur entraîneur M.Bouiche nous dira : «Nous n'avons pas de grands moyens pour pouvoir évoluer selon nos souhaits dans cette discipline, laquelle commence à perdre de plus en plus ses valeurs sportives.» Ce que déplore le plus notre interlocuteur, c'est que le calendrier des compétitions, établi par la Fédération algérienne de kun fu, coincide souvent avec celles des examens des étudiants. «Le programme de la fédération lèse notre section, les dates fixées pour les compétitions coincident toujours avec les examens de nos athlètes, lesquels sont tous étudiants, ce qui nous empêche d'y participer, à chaque fois», nous expliquera M. Bouiche. Les athlètes sont pénalisés par tous ces problèmes : manque de moyens financiers et infrastructurels, mauvaise programmation... ils ont fini par admettre qu'ils ne s'entraînent que pour la forme et non pour la compétition. «Je fais du sport depuis mon plus jeune âge et je continue à m'entraîner même si je ne participe pas aux compétitions», nous dira l'un de ces étudiants-athlètes. Ces derniers restent optimistes et lancent un appel aux autorités concernées, leur demandant d'intervenir pour sauver leur section. Ils espèrent recevoir un écho rapide afin de pouvoir continuer dans de meilleures conditions leur parcours sportif. Malgré un manque dramatique de moyens, étant les parents pauvres du sport en Algérie (le football en est le roi), les arts martiaux dans leurs multiples disciplines : karaté do, judo, kun fu, aïkido …,arrivent bon vent mal vent à percer et à faire leurs preuves sur la scène nationale et même internationale. La section kun fu du FC El-Biar ne fait pas exception et traverse une crise aiguë ces derniers temps. En effet les athlètes sont contraints de s'entrainer dans la salle omnisports de Ben Aknoun, louée par leur club pour leur permettre de préparer les compétitions. La section de kung fu est composée de 80 athlètes, tous des étudiants. Leur entraîneur M.Bouiche nous dira : «Nous n'avons pas de grands moyens pour pouvoir évoluer selon nos souhaits dans cette discipline, laquelle commence à perdre de plus en plus ses valeurs sportives.» Ce que déplore le plus notre interlocuteur, c'est que le calendrier des compétitions, établi par la Fédération algérienne de kun fu, coincide souvent avec celles des examens des étudiants. «Le programme de la fédération lèse notre section, les dates fixées pour les compétitions coincident toujours avec les examens de nos athlètes, lesquels sont tous étudiants, ce qui nous empêche d'y participer, à chaque fois», nous expliquera M. Bouiche. Les athlètes sont pénalisés par tous ces problèmes : manque de moyens financiers et infrastructurels, mauvaise programmation... ils ont fini par admettre qu'ils ne s'entraînent que pour la forme et non pour la compétition. «Je fais du sport depuis mon plus jeune âge et je continue à m'entraîner même si je ne participe pas aux compétitions», nous dira l'un de ces étudiants-athlètes. Ces derniers restent optimistes et lancent un appel aux autorités concernées, leur demandant d'intervenir pour sauver leur section. Ils espèrent recevoir un écho rapide afin de pouvoir continuer dans de meilleures conditions leur parcours sportif.