Fini donc le chômage auquel étaient voués bon nombre d'étudiants dès qu'ils obtienaient leurs diplômes. Fini donc le chômage auquel étaient voués bon nombre d'étudiants dès qu'ils obtienaient leurs diplômes. Dans le cadre de la troisième journée de l'université d'été de l'UNEA (Union nationale des étudiants algériens), une conférence présentée par M. Hamouli Djamil, directeur des agréments et équivalences au niveau du ministère de l'Enseignement supérieur, a eu lieu hier à la Faculté des sciences de l'université de Boumerdès. Le thème principal étant la vulgarisation du système LMD et son impact sur l'employabilité. En effet, M. Hamouli a d'emblée présenté le «système LMD (licence-master-doctorat) non comme un effet de mode mais une nécessité absolue en ce sens qu'une réforme universitaire était plus qu'une évidence, soit une urgence nationale parce que l'ancien système dispensait des formations en inadéquation avec les besoins réels des partenaires économiques et les divers employeurs». Il est connu que l'université algérienne a essuyé un échec dans la mesure où elle préparait les étudiants à grossir les rangs des chômeurs. En témoigne le nombre incalculable de chômeurs diplômés. M. Hamouli tente d'avancer une explication, soit le décalage qui existait entre l'enseignement académique dispensé par l'université et l'enseignement technique qui, lui, est recherché par les potentiels employeurs que sont les opérateurs économiques. Fini donc le chômage auquel étaient voués bon nombre d'étudiants dès qu'ils obtenaient leurs diplômes. C'est en tout cas ce que prétend M. Hamouli en prêtant au système LMD des vertus indéniables aux «retombées socioéconomiques certaines et avérées dans bon nombre de pays qui ont expérimenté ce système avec succès.» «Rien qu'au Maroc, en Tunisie et en France, le système LMD a permis de booster le marché de l'emploi et par là, faire baisser le taux de chômage. La satisfaction réside dans le fait qu'il a permis la création des PME, une conséquence directe de la réussite du système LMD pourvoyeur de compétences correspondant aux besoins techniques des opérateurs économiques», affirme-t-il. Le conférencier étaye ses propos avec un exemple concret, celui de l'université de Béjaïa, qui a passé un accord de partenariat avec l'opérateur économique Cevital en vue d'intégrer les besoins de l'entreprise dans le programme même de la formation dispensée. Ainsi, l'étudiant dès l'obtention de son diplôme est, de suite, opérationnel et prêt à intégrer l'entreprise puisque ayant déjà acquis les compétences nécessaires et souhaitées par l'entreprise. M. Hamouli a, lui-même, expliqué la non-qualification des formations dispensées dans le cadre de l'ancien système par le fait qu'il n'existait pas de coopération et de partenariat entre le secteur économique et l'université, qui formait indépendamment des exigences des opérateurs économiques. En d'autres termes, le nouveau système s'affranchit de l'enseignement académique pour se diriger efficacement vers l'enseignement professionnel et technique. C'est pour cette même raison que le diplôme algérien ne valait pas grand-chose dans les facultés internationales et même auprès des employeurs, voués à recruter des universitaires pour de nouveau dispenser un autre enseignement spécifique à l'entreprise. A ce propos, M. Hamouli avance l'exemple d'Algérie-Télécom qui recrute des ingénieurs en télécommunications ayant fraîchement obtenu leurs diplômes pour leur prodiguer une formation spécifique adaptée aux exigences de l'entreprise au sein de l'école de formation d'Algérie-Télécom. Selon lui, le système LMD prône un partenariat efficace qui intègre les spécificités techniques des entreprises dans le cursus universitaire. De plus, le système LMD permet une polyvalence et une mobilité dans la mesure où l'étudiant peut changer de filière au cours de son cursus puisqu'il s'agit désormais de comptabiliser un certain nombre de points, soit des crédits, peu importe la filière, pour décrocher sa licence LMD. Il s'agit au fait de multiplier les chances de l'étudiant d'acquérir les connaissances qui lui permettront d'être plus polyvalent face aux exigences du marché de l'emploi. Désormais, l'étudiant n'est plus confiné dans une seule branche pendant les quatre ou cinq années d'études. «Non seulement la mobilité est permise mais souhaitable», soutient M. Hamouli. Dans le même ordre d'idées, il rassure en affirmant : «Les licences, masters et doctorats seront désormais rehaussés dans la mesure où ces diplômes seront reconnus au niveau international. C'est l'essence même du système LMD.» Il sied de rappeler qu'après deux années, le système LMD a permis au niveau de l'université de Bab-Ezzouar d'afficher un constat positif, à savoir que le taux de réussite des deux premières années variait entre 30% à 50% alors qu'après l'instauration du LMD, il est passé à 80%. Pas moins de 41 établissements universitaires ont adopté le système LMD cette année contre seulement 10 en 2004. Quoi qu'il en soit, l'avenir nous dira l'impact réel de ce système sur les opportunités d'emploi sur le terrain. Enfin, gageons que ce nouveau système LMD sera pourvoyeur de compétences à même de contribuer à grossir les rangs des jeunes actifs et non celui des chômeurs. Dans le cadre de la troisième journée de l'université d'été de l'UNEA (Union nationale des étudiants algériens), une conférence présentée par M. Hamouli Djamil, directeur des agréments et équivalences au niveau du ministère de l'Enseignement supérieur, a eu lieu hier à la Faculté des sciences de l'université de Boumerdès. Le thème principal étant la vulgarisation du système LMD et son impact sur l'employabilité. En effet, M. Hamouli a d'emblée présenté le «système LMD (licence-master-doctorat) non comme un effet de mode mais une nécessité absolue en ce sens qu'une réforme universitaire était plus qu'une évidence, soit une urgence nationale parce que l'ancien système dispensait des formations en inadéquation avec les besoins réels des partenaires économiques et les divers employeurs». Il est connu que l'université algérienne a essuyé un échec dans la mesure où elle préparait les étudiants à grossir les rangs des chômeurs. En témoigne le nombre incalculable de chômeurs diplômés. M. Hamouli tente d'avancer une explication, soit le décalage qui existait entre l'enseignement académique dispensé par l'université et l'enseignement technique qui, lui, est recherché par les potentiels employeurs que sont les opérateurs économiques. Fini donc le chômage auquel étaient voués bon nombre d'étudiants dès qu'ils obtenaient leurs diplômes. C'est en tout cas ce que prétend M. Hamouli en prêtant au système LMD des vertus indéniables aux «retombées socioéconomiques certaines et avérées dans bon nombre de pays qui ont expérimenté ce système avec succès.» «Rien qu'au Maroc, en Tunisie et en France, le système LMD a permis de booster le marché de l'emploi et par là, faire baisser le taux de chômage. La satisfaction réside dans le fait qu'il a permis la création des PME, une conséquence directe de la réussite du système LMD pourvoyeur de compétences correspondant aux besoins techniques des opérateurs économiques», affirme-t-il. Le conférencier étaye ses propos avec un exemple concret, celui de l'université de Béjaïa, qui a passé un accord de partenariat avec l'opérateur économique Cevital en vue d'intégrer les besoins de l'entreprise dans le programme même de la formation dispensée. Ainsi, l'étudiant dès l'obtention de son diplôme est, de suite, opérationnel et prêt à intégrer l'entreprise puisque ayant déjà acquis les compétences nécessaires et souhaitées par l'entreprise. M. Hamouli a, lui-même, expliqué la non-qualification des formations dispensées dans le cadre de l'ancien système par le fait qu'il n'existait pas de coopération et de partenariat entre le secteur économique et l'université, qui formait indépendamment des exigences des opérateurs économiques. En d'autres termes, le nouveau système s'affranchit de l'enseignement académique pour se diriger efficacement vers l'enseignement professionnel et technique. C'est pour cette même raison que le diplôme algérien ne valait pas grand-chose dans les facultés internationales et même auprès des employeurs, voués à recruter des universitaires pour de nouveau dispenser un autre enseignement spécifique à l'entreprise. A ce propos, M. Hamouli avance l'exemple d'Algérie-Télécom qui recrute des ingénieurs en télécommunications ayant fraîchement obtenu leurs diplômes pour leur prodiguer une formation spécifique adaptée aux exigences de l'entreprise au sein de l'école de formation d'Algérie-Télécom. Selon lui, le système LMD prône un partenariat efficace qui intègre les spécificités techniques des entreprises dans le cursus universitaire. De plus, le système LMD permet une polyvalence et une mobilité dans la mesure où l'étudiant peut changer de filière au cours de son cursus puisqu'il s'agit désormais de comptabiliser un certain nombre de points, soit des crédits, peu importe la filière, pour décrocher sa licence LMD. Il s'agit au fait de multiplier les chances de l'étudiant d'acquérir les connaissances qui lui permettront d'être plus polyvalent face aux exigences du marché de l'emploi. Désormais, l'étudiant n'est plus confiné dans une seule branche pendant les quatre ou cinq années d'études. «Non seulement la mobilité est permise mais souhaitable», soutient M. Hamouli. Dans le même ordre d'idées, il rassure en affirmant : «Les licences, masters et doctorats seront désormais rehaussés dans la mesure où ces diplômes seront reconnus au niveau international. C'est l'essence même du système LMD.» Il sied de rappeler qu'après deux années, le système LMD a permis au niveau de l'université de Bab-Ezzouar d'afficher un constat positif, à savoir que le taux de réussite des deux premières années variait entre 30% à 50% alors qu'après l'instauration du LMD, il est passé à 80%. Pas moins de 41 établissements universitaires ont adopté le système LMD cette année contre seulement 10 en 2004. Quoi qu'il en soit, l'avenir nous dira l'impact réel de ce système sur les opportunités d'emploi sur le terrain. Enfin, gageons que ce nouveau système LMD sera pourvoyeur de compétences à même de contribuer à grossir les rangs des jeunes actifs et non celui des chômeurs.