La hausse des prix des produits de large consommation a atteint des seuils intolérables. Les ménagères ne savent plus où donner de la tête. La pomme de terre, l'huile, les dérivés du lait, la semoule et bien d'autres produits de la mercuriale ont vu leurs prix grimper dans des proportions aussi soudaines qu'inattendues. Cette tendance haussière n'est pas près de se calmer à la veille de ce mois sacré de Ramadhan. Le pouvoir d'achat d'une partie de la population s'érode et les quelques milliers de dinars d'augmentation des salaires que les travailleurs ont bénéficié dernièrement ont été vite fait d'être rattrapés et dépassés par l'inflation. Pour stopper cette dernière ou tout au moins l'atténuer, le Chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem, a mis en place mercredi un comité de veille ad hoc, dont la mission «est de suivre au quotidien les tendances du marché», a indiqué un communiqué des services du chef de l'Exécutif. Cette décision a été prise lors du Conseil du gouvernement consacré à la situation du marché caractérisée par «un renchérissement remarqué de certains produits de large consommation», souligne le communiqué qui explique que, «la hausse des prix est due à des raisons exogènes qui échappent à tout contrôle, mais aussi à des raisons endogènes qui ont été identifiées et sont progressivement prises en charge». La même source précise que des mesures ont été prises par le gouvernement, «pour garantir un approvisionnement régulier et suffisant du marché en tenant compte de la raréfaction de certains produits sur le marché international, notamment en ce qui concerne la poudre de lait et le blé ».. Le gouvernement a pris également "les mesures nécessaires concernant la stabilité des prix des produits déjà subventionnés, comme le lait et le pain". Il n'y a pas que le gouvernement qui se préoccupe de cette situation. Le FCE (Forum des chefs d'entreprise) par la voix de son président, Rédha Haliani, vient de faire savoir qu' «il a alerté» le Chef du gouvernement sur sa préoccupation de la hausse soudaine des prix des matières premières et des produits de consommation courante. Face à cette situation inédite, le premier responsable du syndicat des patrons a saisi le gouvernement Belkhadem pour lui proposer une réaction commune et exprimer «la disponibilité du FCE à participer à toute rencontre susceptible d'aider à trouver une parade» à cette inflation des prix et à ses retombées négatives sur le pouvoir d'achat du citoyen ainsi que sur tout l'appareil productif national. Le patron des patrons suggère dans ce cadre au chef de l'Exécutif au moins quatre parades pour combattre cette inflation. Par ordre de priorité, une «action sur la parité du dinar», consistant à une réévaluation de la monnaie nationale à même de diminuer le coût des produits importés. Une seconde parade à cette hausse des prix celle d'une réduction de la fiscalité douanière, qu'il estime trop élevée, et de la fiscalité courante, notamment la TVA, comme cela a été entrepris pour la pomme de terre. Comme troisième mesure, il a préconisé des initiatives destinées à inciter les chefs d'entreprise à «diminuer leur marge bénéficiaire en vue de contenir les prix». Enfin, Rédha Hamiani a proposé une révision à la hausse du SNMG (salaire national minimum garanti). L'UGCAA, de son côté, appelle les commerçants à exprimer leur solidarité avec les citoyens en se contentant d'une marge bénéficiaire réduite sur la vente des produits de large consommation. Un vœu que l'organisation renouvelle chaque année, sans incidence palpable sur le couffin de la ménagère. La hausse des prix des produits de large consommation a atteint des seuils intolérables. Les ménagères ne savent plus où donner de la tête. La pomme de terre, l'huile, les dérivés du lait, la semoule et bien d'autres produits de la mercuriale ont vu leurs prix grimper dans des proportions aussi soudaines qu'inattendues. Cette tendance haussière n'est pas près de se calmer à la veille de ce mois sacré de Ramadhan. Le pouvoir d'achat d'une partie de la population s'érode et les quelques milliers de dinars d'augmentation des salaires que les travailleurs ont bénéficié dernièrement ont été vite fait d'être rattrapés et dépassés par l'inflation. Pour stopper cette dernière ou tout au moins l'atténuer, le Chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem, a mis en place mercredi un comité de veille ad hoc, dont la mission «est de suivre au quotidien les tendances du marché», a indiqué un communiqué des services du chef de l'Exécutif. Cette décision a été prise lors du Conseil du gouvernement consacré à la situation du marché caractérisée par «un renchérissement remarqué de certains produits de large consommation», souligne le communiqué qui explique que, «la hausse des prix est due à des raisons exogènes qui échappent à tout contrôle, mais aussi à des raisons endogènes qui ont été identifiées et sont progressivement prises en charge». La même source précise que des mesures ont été prises par le gouvernement, «pour garantir un approvisionnement régulier et suffisant du marché en tenant compte de la raréfaction de certains produits sur le marché international, notamment en ce qui concerne la poudre de lait et le blé ».. Le gouvernement a pris également "les mesures nécessaires concernant la stabilité des prix des produits déjà subventionnés, comme le lait et le pain". Il n'y a pas que le gouvernement qui se préoccupe de cette situation. Le FCE (Forum des chefs d'entreprise) par la voix de son président, Rédha Haliani, vient de faire savoir qu' «il a alerté» le Chef du gouvernement sur sa préoccupation de la hausse soudaine des prix des matières premières et des produits de consommation courante. Face à cette situation inédite, le premier responsable du syndicat des patrons a saisi le gouvernement Belkhadem pour lui proposer une réaction commune et exprimer «la disponibilité du FCE à participer à toute rencontre susceptible d'aider à trouver une parade» à cette inflation des prix et à ses retombées négatives sur le pouvoir d'achat du citoyen ainsi que sur tout l'appareil productif national. Le patron des patrons suggère dans ce cadre au chef de l'Exécutif au moins quatre parades pour combattre cette inflation. Par ordre de priorité, une «action sur la parité du dinar», consistant à une réévaluation de la monnaie nationale à même de diminuer le coût des produits importés. Une seconde parade à cette hausse des prix celle d'une réduction de la fiscalité douanière, qu'il estime trop élevée, et de la fiscalité courante, notamment la TVA, comme cela a été entrepris pour la pomme de terre. Comme troisième mesure, il a préconisé des initiatives destinées à inciter les chefs d'entreprise à «diminuer leur marge bénéficiaire en vue de contenir les prix». Enfin, Rédha Hamiani a proposé une révision à la hausse du SNMG (salaire national minimum garanti). L'UGCAA, de son côté, appelle les commerçants à exprimer leur solidarité avec les citoyens en se contentant d'une marge bénéficiaire réduite sur la vente des produits de large consommation. Un vœu que l'organisation renouvelle chaque année, sans incidence palpable sur le couffin de la ménagère.