Les responsables du deuxième opérateur égyptien de téléphonie fixe en Algérie Lacom viennent de faire état d'une baisse des résultats financiers durant le premier semestre de l'année en cours. Les responsables du deuxième opérateur égyptien de téléphonie fixe en Algérie Lacom viennent de faire état d'une baisse des résultats financiers durant le premier semestre de l'année en cours. Visiblement, la téléphonie fixe en Algérie, caractérisée par le monopole d'Algérie Télécom, n'offre pas aux opérateurs étrangers les mêmes opportunités proposées dans le mobile. Il y a lieu de rappeler que Lacom est une société de droit algérien créée en 2005. Cet opérateur est en effet une joint-venture entre deux entreprises égyptiennes de télécommunication, à savoir Egypt Telecom et Orascom Telecom Holding SAE, également propriétaire de l'opérateur de téléphonie mobile Djezzy. Afin de gagner le terrain de la téléphonie fixe en Algérie, Lacom avait proposé des promotions très attrayantes, telle que la Super Eco, le service prépayé Sahel allant même jusqu'à lancer, au début de l'année en cours, une grande opération de charme en frappant aux portes de nos ménages pour leur proposer des lignes WLL gratuites avec appareil, moyennant le payement d'une somme de 1.000 dinars. Cependant, et même avec l'imposante campagne médiatique, les actions menées par ce consortium de télécommunication ne semblent pas porter leur fruits. Egypt Telecom attribue cette contre-performance à des provisions liées aux problèmes rencontrées par sa filiale Lacom. Selon cette même entreprise, le montant de ces provisions est estimé à 258 millions de livres, soit environ 45,75 millions d'euros. Dans ce même contexte, les responsables de Lacom se sont plaint d'une concurrence déloyale dans le domaine de la téléphonie fixe en Algérie, en évoquant des conditions d'expansion non garanties, ni favorisées par un climat concurrentiel sain, accusant ainsi l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) de traiter les affaires en faveur d'Algérie Télécom et de ne pas agir dans le bon sens pour favoriser l'installation des nouveaux entrants dans ce domaine. L'autorité de régulation et l'opérateur égyptien discutent actuellement en vue de trouver des solutions aux problèmes que rencontre Lacom. Mais le président d'Egypte Télécom a d'ores et déjà indiqué que son groupe entendait se retirer définitivement du marché algérien. En fait, l'éventualité du retrait de Lacom du marché algérien a été évoquée il y a près d'une année. En mars dernier, le ministre des Télécommunications et des Technologies de l'information, Boudjemaa Hichour, et le directeur général de l'ARPT, Mohamed Benfodil, ont refusé tous les deux, de dire si le litige qui envenime les relations entre Lacom et Algérie Télécom est à l'origine de cette décision. M. Benfodil avait indiqué qu'au contraire de ce qui se dit, son institution entretient des relations amicales avec l'opérateur, assurant qu'il n'a pas été interpellé par cette entreprise sur une quelconque décision de retrait du marché algérien. Par ailleurs, Orascom n'a donné aucune indication sur ses intentions concernant la poursuite ou non de l'aventure sur le marché algérien de la téléphonie fixe. Visiblement, la téléphonie fixe en Algérie, caractérisée par le monopole d'Algérie Télécom, n'offre pas aux opérateurs étrangers les mêmes opportunités proposées dans le mobile. Il y a lieu de rappeler que Lacom est une société de droit algérien créée en 2005. Cet opérateur est en effet une joint-venture entre deux entreprises égyptiennes de télécommunication, à savoir Egypt Telecom et Orascom Telecom Holding SAE, également propriétaire de l'opérateur de téléphonie mobile Djezzy. Afin de gagner le terrain de la téléphonie fixe en Algérie, Lacom avait proposé des promotions très attrayantes, telle que la Super Eco, le service prépayé Sahel allant même jusqu'à lancer, au début de l'année en cours, une grande opération de charme en frappant aux portes de nos ménages pour leur proposer des lignes WLL gratuites avec appareil, moyennant le payement d'une somme de 1.000 dinars. Cependant, et même avec l'imposante campagne médiatique, les actions menées par ce consortium de télécommunication ne semblent pas porter leur fruits. Egypt Telecom attribue cette contre-performance à des provisions liées aux problèmes rencontrées par sa filiale Lacom. Selon cette même entreprise, le montant de ces provisions est estimé à 258 millions de livres, soit environ 45,75 millions d'euros. Dans ce même contexte, les responsables de Lacom se sont plaint d'une concurrence déloyale dans le domaine de la téléphonie fixe en Algérie, en évoquant des conditions d'expansion non garanties, ni favorisées par un climat concurrentiel sain, accusant ainsi l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) de traiter les affaires en faveur d'Algérie Télécom et de ne pas agir dans le bon sens pour favoriser l'installation des nouveaux entrants dans ce domaine. L'autorité de régulation et l'opérateur égyptien discutent actuellement en vue de trouver des solutions aux problèmes que rencontre Lacom. Mais le président d'Egypte Télécom a d'ores et déjà indiqué que son groupe entendait se retirer définitivement du marché algérien. En fait, l'éventualité du retrait de Lacom du marché algérien a été évoquée il y a près d'une année. En mars dernier, le ministre des Télécommunications et des Technologies de l'information, Boudjemaa Hichour, et le directeur général de l'ARPT, Mohamed Benfodil, ont refusé tous les deux, de dire si le litige qui envenime les relations entre Lacom et Algérie Télécom est à l'origine de cette décision. M. Benfodil avait indiqué qu'au contraire de ce qui se dit, son institution entretient des relations amicales avec l'opérateur, assurant qu'il n'a pas été interpellé par cette entreprise sur une quelconque décision de retrait du marché algérien. Par ailleurs, Orascom n'a donné aucune indication sur ses intentions concernant la poursuite ou non de l'aventure sur le marché algérien de la téléphonie fixe.