Le CNES (Conseil national des enseignants du supérieur) tiendra son université d'été le 1er septembre prochain à Zéralda (Alger). Ce conclave, qui durera trois jours, sera l'occasion pour les participants de discuter des problèmes que rencontre cette corporation, agitée par des soubresauts cycliques générés par des conditions socioprofessionnelles déplorables. L'avant-projet de statut particulier des enseignants du supérieur que l'on disait fin prêt, il y a quelques jours, n'est pas près de voir le jour. C'est ce qu'ont affirmé, hier, les responsables du syndicat, démentant ainsi toutes les informations non fondées faisant état de la fin de l'élaboration de ce projet tant réclamé par la corporation des enseignants du supérieur. Seulement quatre chapitres du projet particulier des enseignants-chercheurs ont été finalisés. Il reste que le cinquième chapitre, le plus important aux yeux des syndicalistes du CNES relatif à la nouvelle grille des salaires, n'a pas été abordé. Ainsi, l'adoption de l'ensemble de ces chapitres ne peut intervenir avant l'adoption et l'application de nouvelles grilles de salaires. Autant dire que les avancées enregistrées sur les quatre chapitres risquent d'être annihilées, en ce sens que le chef du Gouvernement a annoncé récemment que la grille des salaires sera prête fin septembre et que le statut particulier le sera en juillet 2008 suscitant l'étonnement et la surprise devant une telle décision sans consultation du syndicat. Mandaté par le Bureau national pour présider l'université d'été, l'ancien coordonnateur national du CNES, Ali Boukeroura, qui copréside par ailleurs la commission mixte devant débattre du statut particulier de l'enseignant et du chercheur universitaire, regrette que la nouvelle grille nationale des salaires des fonctionnaires, corps dont l'enseignant du supérieur fait partie, ne soit pas encore concrétisée. «Pourtant, il était question que la grille soit prête avant juillet 2007, selon les promesses du gouvernement», relève le syndicat. Outre un statut propre à l'enseignant et au chercheur, le CNES ne cesse d'appeler à la «réhabilitation » tant de l'université que de la profession. Selon une étude, l'universitaire algérien reste sous-payé par rapport à ses collègues tunisiens, marocains et mauritaniens. La même étude préconise une fourchette salariale allant de 50.000 à 150.000 DA au profit des enseignants du supérieur. «Nous sommes confiants et nous devons rester sereins à attendre l'annonce de la grille des salaires dans un cadre national», a déclaré, quant à lui, le coordinateur national des syndicats de l'enseignement supérieur, Abdelmalek Rahmani. Une attente qui pourrait s'avérer longue pour la base du syndicat qui estime qu'elle a trop attendu. Rappelons que la Coordination nationale des syndicats de l'enseignement supérieur (CNES) travaille depuis deux ans sur trois statuts particuliers, à savoir celui des chercheurs permanents, des enseignants chercheurs et des hospitalo-universitaires. Le CNES (Conseil national des enseignants du supérieur) tiendra son université d'été le 1er septembre prochain à Zéralda (Alger). Ce conclave, qui durera trois jours, sera l'occasion pour les participants de discuter des problèmes que rencontre cette corporation, agitée par des soubresauts cycliques générés par des conditions socioprofessionnelles déplorables. L'avant-projet de statut particulier des enseignants du supérieur que l'on disait fin prêt, il y a quelques jours, n'est pas près de voir le jour. C'est ce qu'ont affirmé, hier, les responsables du syndicat, démentant ainsi toutes les informations non fondées faisant état de la fin de l'élaboration de ce projet tant réclamé par la corporation des enseignants du supérieur. Seulement quatre chapitres du projet particulier des enseignants-chercheurs ont été finalisés. Il reste que le cinquième chapitre, le plus important aux yeux des syndicalistes du CNES relatif à la nouvelle grille des salaires, n'a pas été abordé. Ainsi, l'adoption de l'ensemble de ces chapitres ne peut intervenir avant l'adoption et l'application de nouvelles grilles de salaires. Autant dire que les avancées enregistrées sur les quatre chapitres risquent d'être annihilées, en ce sens que le chef du Gouvernement a annoncé récemment que la grille des salaires sera prête fin septembre et que le statut particulier le sera en juillet 2008 suscitant l'étonnement et la surprise devant une telle décision sans consultation du syndicat. Mandaté par le Bureau national pour présider l'université d'été, l'ancien coordonnateur national du CNES, Ali Boukeroura, qui copréside par ailleurs la commission mixte devant débattre du statut particulier de l'enseignant et du chercheur universitaire, regrette que la nouvelle grille nationale des salaires des fonctionnaires, corps dont l'enseignant du supérieur fait partie, ne soit pas encore concrétisée. «Pourtant, il était question que la grille soit prête avant juillet 2007, selon les promesses du gouvernement», relève le syndicat. Outre un statut propre à l'enseignant et au chercheur, le CNES ne cesse d'appeler à la «réhabilitation » tant de l'université que de la profession. Selon une étude, l'universitaire algérien reste sous-payé par rapport à ses collègues tunisiens, marocains et mauritaniens. La même étude préconise une fourchette salariale allant de 50.000 à 150.000 DA au profit des enseignants du supérieur. «Nous sommes confiants et nous devons rester sereins à attendre l'annonce de la grille des salaires dans un cadre national», a déclaré, quant à lui, le coordinateur national des syndicats de l'enseignement supérieur, Abdelmalek Rahmani. Une attente qui pourrait s'avérer longue pour la base du syndicat qui estime qu'elle a trop attendu. Rappelons que la Coordination nationale des syndicats de l'enseignement supérieur (CNES) travaille depuis deux ans sur trois statuts particuliers, à savoir celui des chercheurs permanents, des enseignants chercheurs et des hospitalo-universitaires.