Les cybercafés, ces espaces d'évasion virtuelle qui offrent la possibilité de faire le tour du monde à partir d'un simple clic, deviennent de plus en plus des endroits à faible afflux d'internautes en dépit des tarifs jugés abordables de la connexion et des services offerts. Cette situation constatée chez nombre de cybercafés d'Alger, a suscité des interrogations sur les raisons d'un tel comportement "soudain", alors qu'auparavant des observateurs pensaient que le nombre de cybercafés allait "exploser" un jour et risquerait de remplacer d'autres commerces, comme les multiservices et les fast-food, au vu de l'intérêt que leur accordaient naguère les populations de différents âges et sexes. Un modeste cybercafé situé à El-Biar, sur les hauteurs de la capitale, en activité depuis près de sept années, ne reçoit plus le même nombre de clients par rapport aux premières années de son ouverture, regrette son patron, B.Nacer, qui déplore cette situation qui s'accentue, a-t-il relevé, durant l'été. Le fait que l'accès à l'Internet via l'ADSL (Ligne d'abonné numérique à débit symétrique) soit offert par les fournisseurs à des tarifs "acceptables" (entre 1.000 et 2.000 DA par mois) a poussé, selon Nacer, la majorité des gens à préférer se connecter chez eux, un choix qui a réduit l'activité du cybercafé qu'il gère d'une part, et l'a incité d'autre part à élargir ses services, dont la maintenance et la vente des accessoires informatiques. Ce gérant a aussi confié à l'APS que la connexion, à elle seule, "ne couvre plus les frais et les charges" du magasin, précisant par ailleurs que l'abonnement ADSL chez son fournisseur est d'environ 37.000 DA par mois. Il a expliqué qu'au début du lancement du cybercafé, il avait des horaires bien définis de travail, mais actuellement "ses" horaires "dépendent du ou des clients présents", signalant que cela confirme que les cybercafés "finiront par disparaître" avec le temps. Nacer a tenu à signaler que dans son quartier deux cybercafés ont déjà fermé. Pour sa part, B. Yamine, gérant depuis quatre ans d'un cybercafé rue Hassiba-Ben Bouali, s'est plaint, notamment, des contraintes techniques, telles que les coupures d'électricité et de connexion qui gênent la clientèle et créent une sorte de perturbation de l'activité commerciale du cybercafé. Il a appelé les providers à améliorer leurs prestations de services, principalement en matière de gestion, estimant dans la foulée que la persistance de ces contraintes "finira par faire disparaître les cybercafés". Z. Naima, qui est responsable d'un cybercafé rue Mustapha-Feroukhi, (ex-Richelieu) depuis plus de sept années a, de son coté, fait état d'"un flagrant" manque de clientèle par rapport aux première années, durant lesquelles "les postes de son local ne désemplissaient pas au cours de la journée", alors qu'actuellement "le vide" l'oblige parfois à penser à changer de commerce et à opter pour une activité "plus rentable", a-t-elle indiqué. La responsable de ce cybercafé a, par ailleurs, fait état de "micro-coupures" répétées de connexion à longueur de journée, ce qui "gêne beaucoup les clients et les poussent à quitter les lieux et ne plus revenir" en pensant que c'est la faute au cybercafé, alors qu'en réalité c'est la faute au fournisseur, a-t-elle déploré. Par contre, elle a rejeté l'idée que les cybercafés disparaîtront un jour, car, selon elle, quelle que soit la situation, un cybercafé "demeure toujours indispensable", surtout que ce n'est pas tout le monde qui a accès au net à domicile ni au différents services offerts. Les cybercafés, ces espaces d'évasion virtuelle qui offrent la possibilité de faire le tour du monde à partir d'un simple clic, deviennent de plus en plus des endroits à faible afflux d'internautes en dépit des tarifs jugés abordables de la connexion et des services offerts. Cette situation constatée chez nombre de cybercafés d'Alger, a suscité des interrogations sur les raisons d'un tel comportement "soudain", alors qu'auparavant des observateurs pensaient que le nombre de cybercafés allait "exploser" un jour et risquerait de remplacer d'autres commerces, comme les multiservices et les fast-food, au vu de l'intérêt que leur accordaient naguère les populations de différents âges et sexes. Un modeste cybercafé situé à El-Biar, sur les hauteurs de la capitale, en activité depuis près de sept années, ne reçoit plus le même nombre de clients par rapport aux premières années de son ouverture, regrette son patron, B.Nacer, qui déplore cette situation qui s'accentue, a-t-il relevé, durant l'été. Le fait que l'accès à l'Internet via l'ADSL (Ligne d'abonné numérique à débit symétrique) soit offert par les fournisseurs à des tarifs "acceptables" (entre 1.000 et 2.000 DA par mois) a poussé, selon Nacer, la majorité des gens à préférer se connecter chez eux, un choix qui a réduit l'activité du cybercafé qu'il gère d'une part, et l'a incité d'autre part à élargir ses services, dont la maintenance et la vente des accessoires informatiques. Ce gérant a aussi confié à l'APS que la connexion, à elle seule, "ne couvre plus les frais et les charges" du magasin, précisant par ailleurs que l'abonnement ADSL chez son fournisseur est d'environ 37.000 DA par mois. Il a expliqué qu'au début du lancement du cybercafé, il avait des horaires bien définis de travail, mais actuellement "ses" horaires "dépendent du ou des clients présents", signalant que cela confirme que les cybercafés "finiront par disparaître" avec le temps. Nacer a tenu à signaler que dans son quartier deux cybercafés ont déjà fermé. Pour sa part, B. Yamine, gérant depuis quatre ans d'un cybercafé rue Hassiba-Ben Bouali, s'est plaint, notamment, des contraintes techniques, telles que les coupures d'électricité et de connexion qui gênent la clientèle et créent une sorte de perturbation de l'activité commerciale du cybercafé. Il a appelé les providers à améliorer leurs prestations de services, principalement en matière de gestion, estimant dans la foulée que la persistance de ces contraintes "finira par faire disparaître les cybercafés". Z. Naima, qui est responsable d'un cybercafé rue Mustapha-Feroukhi, (ex-Richelieu) depuis plus de sept années a, de son coté, fait état d'"un flagrant" manque de clientèle par rapport aux première années, durant lesquelles "les postes de son local ne désemplissaient pas au cours de la journée", alors qu'actuellement "le vide" l'oblige parfois à penser à changer de commerce et à opter pour une activité "plus rentable", a-t-elle indiqué. La responsable de ce cybercafé a, par ailleurs, fait état de "micro-coupures" répétées de connexion à longueur de journée, ce qui "gêne beaucoup les clients et les poussent à quitter les lieux et ne plus revenir" en pensant que c'est la faute au cybercafé, alors qu'en réalité c'est la faute au fournisseur, a-t-elle déploré. Par contre, elle a rejeté l'idée que les cybercafés disparaîtront un jour, car, selon elle, quelle que soit la situation, un cybercafé "demeure toujours indispensable", surtout que ce n'est pas tout le monde qui a accès au net à domicile ni au différents services offerts.