La crise institutionnelle latente mais bien réelle provoquée par la démission collective des membres sunnites du gouvernement de Nouri El Maliki, est au centre de toutes les tentatives entre les représentants des différentes communautés religieuses. La crise institutionnelle latente mais bien réelle provoquée par la démission collective des membres sunnites du gouvernement de Nouri El Maliki, est au centre de toutes les tentatives entre les représentants des différentes communautés religieuses. Les principaux représentants des différentes communautés religieuses ainsi que de la province autonome du Kurdistan sont réunis depuis deux jours pour à la fois réfléchir à un programme gouvernemental adapté aux nouvelles conjonctures, mais aussi préparer la réunion que dirigera le président irakien kurde, Jalal Talabani lui-même. Au même moment, et après Téhéran, Nouri El Maliki, Premier ministre, se rendra pour trois jours en Syrie. Problème numéro un : une surveillance accrue des frontières communes particulièrement décriée par Washington. La crise institutionnelle latente mais bien réelle provoquée par la démission collective des membres sunnites du gouvernement de Nouri El Maliki, Premier ministre irakien est au centre de toutes les tentatives actuellement dirigées dans le sens d'échanges politiques toujours plus approfondis entre les représentants des différentes communautés religieuses parties prenantes de la composante gouvernementale. Sans cette indispensable concertation, El Maliki sait bien que son action ne peut qu'être appelée à vivre les pires difficultés, son pays continuant à être la cible d'actes terroristes quasi quotidiens dont l'horreur ne le cède qu'à la barbarie comme en témoigne le quadruple attentat au camion piégé qui à visé la communauté yézidie dans le nord de l'Irak et qui a fait plus de 400 morts, pour l'immense majorité des femmes et des enfants et qui est considéré comme l'attentat le plus meurtrier depuis la chute de Saddam Hussein à la suite de l'invasion de l'Irak par les forces de la coalition américano-britannique. Samedi et hier dimanche, ce sont quelques uns des plus haut responsables du pays qui se sont rencontrés à la demande de El Maliki, et ce , annonce-t-on coté irakien, «pour préparer les conditions d'un programme politique adapté aux nouvelles configurations ainsi que pour élaborer l'encadrement stratégique adéquat pour ce faire.» C'est le président kurde, Jalal Talabani qui le confirme lui-même en ces termes: «Des discussions impliquant Nouri El Maliki, le vice-président sunnite, Tarik Al Hachémi, son homologue chiite, Adel Abdel Mahdi et Massoud Barzani, président de la région autonome du Kurdistan irakien ont débuté et nous prévoyons la tenue d'un sommet de crise dans quelques jours. La présence de Barzani a été jugée nécessaire pour parvenir à une vision commune sur les questions qui font débat à l'intérieur du gouvernement.» Rappelons que la coalition kurde est le deuxième bloc en termes d'influence en Irak puisqu'il compte pas moins de 53 sièges au Parlement. Les efforts convergent donc pour tenter de mettre fin aux divisions internes entre les représentants des différentes communautés aux fins de préserver à la fois la sécurité et l'intégrité physique des citoyens et l'intégrité territoriale du pays. C'est cette dernière préoccupation qui est sans aucun doute derrière la visite officielle de trois jours qu'effectue à partir d'hier, le Premier ministre El Maliki, en Syrie. Cette visite intervient, rappelle-t-on, à peine une dizaine de jours après celle qu'il a effectuée en Irak et où il a eu des entretiens avec les plus hautes instances de ce pays dont le président de la République islamiste. On sait que Damas soutient le processus irakien de réconciliation et de sortie de crise mais qu'en même temps elle demande l'élaboration, sans plus tarder, d'un calendrier de retrait des troupes américaines et coalisées installées dans le pays depuis l'invasion de mars 2003. A prendre en considération le rapprochement entre ces deux visites chez deux pays voisins particulièrement ciblés par Washington, il semblerait bien que ce soit d'une mission personnelle qu'ait été chargé El Maliki. En d'autres termes, le président américain qui l'a rencontré récemment aurait très bien pu lui confier la lourde charge d'avertir autant Téhéran que Damas de cesser leur soutien direct ou indirect aux actes de violence et de déstabilisation ainsi que de veiller à accroître la surveillance de leurs frontières communes avec l'Irak, frontière considérée par la Maison Blanche comme le principal lieu de passage d'armes et de terroristes étrangers généralement affidés à Al Qaida. Mais El Maliki aura aussi à aborder avec ses homologues syriens la délicate question des réfugiés irakiens qui continuent d'arriver au rythme de 30.000 par jours augmentant considérablement le nombre de un million et demi de réfugiés irakiens déjà recensés en Syrie. Les principaux représentants des différentes communautés religieuses ainsi que de la province autonome du Kurdistan sont réunis depuis deux jours pour à la fois réfléchir à un programme gouvernemental adapté aux nouvelles conjonctures, mais aussi préparer la réunion que dirigera le président irakien kurde, Jalal Talabani lui-même. Au même moment, et après Téhéran, Nouri El Maliki, Premier ministre, se rendra pour trois jours en Syrie. Problème numéro un : une surveillance accrue des frontières communes particulièrement décriée par Washington. La crise institutionnelle latente mais bien réelle provoquée par la démission collective des membres sunnites du gouvernement de Nouri El Maliki, Premier ministre irakien est au centre de toutes les tentatives actuellement dirigées dans le sens d'échanges politiques toujours plus approfondis entre les représentants des différentes communautés religieuses parties prenantes de la composante gouvernementale. Sans cette indispensable concertation, El Maliki sait bien que son action ne peut qu'être appelée à vivre les pires difficultés, son pays continuant à être la cible d'actes terroristes quasi quotidiens dont l'horreur ne le cède qu'à la barbarie comme en témoigne le quadruple attentat au camion piégé qui à visé la communauté yézidie dans le nord de l'Irak et qui a fait plus de 400 morts, pour l'immense majorité des femmes et des enfants et qui est considéré comme l'attentat le plus meurtrier depuis la chute de Saddam Hussein à la suite de l'invasion de l'Irak par les forces de la coalition américano-britannique. Samedi et hier dimanche, ce sont quelques uns des plus haut responsables du pays qui se sont rencontrés à la demande de El Maliki, et ce , annonce-t-on coté irakien, «pour préparer les conditions d'un programme politique adapté aux nouvelles configurations ainsi que pour élaborer l'encadrement stratégique adéquat pour ce faire.» C'est le président kurde, Jalal Talabani qui le confirme lui-même en ces termes: «Des discussions impliquant Nouri El Maliki, le vice-président sunnite, Tarik Al Hachémi, son homologue chiite, Adel Abdel Mahdi et Massoud Barzani, président de la région autonome du Kurdistan irakien ont débuté et nous prévoyons la tenue d'un sommet de crise dans quelques jours. La présence de Barzani a été jugée nécessaire pour parvenir à une vision commune sur les questions qui font débat à l'intérieur du gouvernement.» Rappelons que la coalition kurde est le deuxième bloc en termes d'influence en Irak puisqu'il compte pas moins de 53 sièges au Parlement. Les efforts convergent donc pour tenter de mettre fin aux divisions internes entre les représentants des différentes communautés aux fins de préserver à la fois la sécurité et l'intégrité physique des citoyens et l'intégrité territoriale du pays. C'est cette dernière préoccupation qui est sans aucun doute derrière la visite officielle de trois jours qu'effectue à partir d'hier, le Premier ministre El Maliki, en Syrie. Cette visite intervient, rappelle-t-on, à peine une dizaine de jours après celle qu'il a effectuée en Irak et où il a eu des entretiens avec les plus hautes instances de ce pays dont le président de la République islamiste. On sait que Damas soutient le processus irakien de réconciliation et de sortie de crise mais qu'en même temps elle demande l'élaboration, sans plus tarder, d'un calendrier de retrait des troupes américaines et coalisées installées dans le pays depuis l'invasion de mars 2003. A prendre en considération le rapprochement entre ces deux visites chez deux pays voisins particulièrement ciblés par Washington, il semblerait bien que ce soit d'une mission personnelle qu'ait été chargé El Maliki. En d'autres termes, le président américain qui l'a rencontré récemment aurait très bien pu lui confier la lourde charge d'avertir autant Téhéran que Damas de cesser leur soutien direct ou indirect aux actes de violence et de déstabilisation ainsi que de veiller à accroître la surveillance de leurs frontières communes avec l'Irak, frontière considérée par la Maison Blanche comme le principal lieu de passage d'armes et de terroristes étrangers généralement affidés à Al Qaida. Mais El Maliki aura aussi à aborder avec ses homologues syriens la délicate question des réfugiés irakiens qui continuent d'arriver au rythme de 30.000 par jours augmentant considérablement le nombre de un million et demi de réfugiés irakiens déjà recensés en Syrie.