Contrairement aux musées du Bardo, des Beaux-Arts, ou le musée de Tipasa, on note un engouement particulier pour Le Palais des Raïs (Bastion 23). Contrairement aux musées du Bardo, des Beaux-Arts, ou le musée de Tipasa, on note un engouement particulier pour Le Palais des Raïs (Bastion 23). En été, Alger n‘offre pas à ses habitants une masse d‘activités ludiques et divertissantes. Alors que certains passent leurs derniers jours de vacances à la plage, au cinéma ou au théâtre, d‘autres, ayant un certain goût pour l‘histoire, flânent dans les musées de la capitale. Les conservateurs des musées organisent des concerts de musique, des expositions permanentes et temporaires relatives au patrimoine culturel, d‘autres mettent à la disposition du public une documentation dans les domaines de l‘art, de l‘histoire et de l‘archéologie, et cela dans le but de participer à la vulgarisation des arts et à la sensibilisation du public à la protection du patrimoine culturel. Contrairement aux musées du Bardo, des Beaux-Arts, ou le musée de Tipasa, on note un engouement particulier pour Le Palais des Raïs (Bastion 23), l‘afflux de visiteurs, de délégations, de groupes d‘élèves et d‘étudiants, y est permanent tout au long de l‘année. Car il offre aux visiteurs la possibilité de «voyager» dans un environnement historique et culturel. Des pauses rythment les activités muséales dans les palais et les activités scientifiques dans la salle de conférences, la bibliothèque et les salles d‘archives. Un parcours ludique est organisé autour de lieux de rencontres tels que les maisons des pêcheurs appelées à abriter des activités économiques (boutiques d‘art et d‘artisanat, agences de voyages, librairie…), le souk où se rencontreront des antiquaires, collectionneurs et bouquinistes de livres anciens… Des activités de loisirs, spectacles pour enfants, concerts, soirées poétiques sont par ailleurs organisées au niveau de la terrasse donnant sur la baie d‘Alger. Le Palais des Raïs (Bastion 23) compte parmi les plus importants monuments historiques de la ville d‘Alger et représente l‘un des derniers témoins qui attestent physiquement du prolongement de la Médina d‘El-Djazaïr (Casbah) jusqu‘à la mer à l‘époque ottomane (16e/19e siècles). Le Palais des Raïs est isolé de son environnement traditionnel suite aux divers réaménagements qu‘a subis la Casbah à l‘époque française. Ce n‘est qu‘en 1909 que le Bastion 23 est classé monument historique sous l‘appellation «Groupe de maisons mauresques» pour l‘intérêt architectural qu‘il représentait d‘une part, et comme dernier quartier de la basse Casbah d‘autre part. En 1991, c‘est au tour de la médina d‘El-Djazaïr (Casbah) d‘être classée patrimoine national et puis patrimoine universel par l‘UNESCO en décembre 1992. Ce double classement dénote de la reconnaissance et de l‘importance accordée par les instances nationales et internationales à ce bijou architectural et urbain doté d‘un périmètre de protection et de sauvegarde qui intègre en son sein le Palais des Raïs (Bastion 23). Les bâtiments A et B abritent actuellement la bibliothèque et les salles d‘archives. Quant aux bâtisses 8, 10, 12, elles abritent à leur tour l‘administration du Centre des Arts et de la Culture du Palais des Raïs. Le tout, avec une architecture savamment conçue, s‘organise autour de sabbats, rues, palais, douerates, terrasses, parcours…, et qui occupe une surface utile de 3469 m2 et une surface d‘exploitation de plancher totale de 7824 m2. Après cinq années de travaux de restauration, le Palais des Raïs reste la première expérience de récupération d‘un ensemble historique restitué au public, mené à son terme en Algérie depuis l‘indépendance. Le choix d‘installer le Centre des Arts et de la Culture du Palais des Raïs au sein même du Bastion 23, n‘est pas fortuit. Il démontre l‘intérêt accordé par les pouvoirs publics au patrimoine culturel et de la volonté de mettre en avant, l‘importance des valeurs architecturales, historiques et culturelles de l‘ensemble monumental du Bastion 23. Les musées ne sont que la mémoire de la ville, d‘une civilisation. Ils portent en eux le souvenir et la trace du passé. Les musées existent pour nous rappeler que notre présent n‘est que la conséquence du passé, de l‘histoire. En été, Alger n‘offre pas à ses habitants une masse d‘activités ludiques et divertissantes. Alors que certains passent leurs derniers jours de vacances à la plage, au cinéma ou au théâtre, d‘autres, ayant un certain goût pour l‘histoire, flânent dans les musées de la capitale. Les conservateurs des musées organisent des concerts de musique, des expositions permanentes et temporaires relatives au patrimoine culturel, d‘autres mettent à la disposition du public une documentation dans les domaines de l‘art, de l‘histoire et de l‘archéologie, et cela dans le but de participer à la vulgarisation des arts et à la sensibilisation du public à la protection du patrimoine culturel. Contrairement aux musées du Bardo, des Beaux-Arts, ou le musée de Tipasa, on note un engouement particulier pour Le Palais des Raïs (Bastion 23), l‘afflux de visiteurs, de délégations, de groupes d‘élèves et d‘étudiants, y est permanent tout au long de l‘année. Car il offre aux visiteurs la possibilité de «voyager» dans un environnement historique et culturel. Des pauses rythment les activités muséales dans les palais et les activités scientifiques dans la salle de conférences, la bibliothèque et les salles d‘archives. Un parcours ludique est organisé autour de lieux de rencontres tels que les maisons des pêcheurs appelées à abriter des activités économiques (boutiques d‘art et d‘artisanat, agences de voyages, librairie…), le souk où se rencontreront des antiquaires, collectionneurs et bouquinistes de livres anciens… Des activités de loisirs, spectacles pour enfants, concerts, soirées poétiques sont par ailleurs organisées au niveau de la terrasse donnant sur la baie d‘Alger. Le Palais des Raïs (Bastion 23) compte parmi les plus importants monuments historiques de la ville d‘Alger et représente l‘un des derniers témoins qui attestent physiquement du prolongement de la Médina d‘El-Djazaïr (Casbah) jusqu‘à la mer à l‘époque ottomane (16e/19e siècles). Le Palais des Raïs est isolé de son environnement traditionnel suite aux divers réaménagements qu‘a subis la Casbah à l‘époque française. Ce n‘est qu‘en 1909 que le Bastion 23 est classé monument historique sous l‘appellation «Groupe de maisons mauresques» pour l‘intérêt architectural qu‘il représentait d‘une part, et comme dernier quartier de la basse Casbah d‘autre part. En 1991, c‘est au tour de la médina d‘El-Djazaïr (Casbah) d‘être classée patrimoine national et puis patrimoine universel par l‘UNESCO en décembre 1992. Ce double classement dénote de la reconnaissance et de l‘importance accordée par les instances nationales et internationales à ce bijou architectural et urbain doté d‘un périmètre de protection et de sauvegarde qui intègre en son sein le Palais des Raïs (Bastion 23). Les bâtiments A et B abritent actuellement la bibliothèque et les salles d‘archives. Quant aux bâtisses 8, 10, 12, elles abritent à leur tour l‘administration du Centre des Arts et de la Culture du Palais des Raïs. Le tout, avec une architecture savamment conçue, s‘organise autour de sabbats, rues, palais, douerates, terrasses, parcours…, et qui occupe une surface utile de 3469 m2 et une surface d‘exploitation de plancher totale de 7824 m2. Après cinq années de travaux de restauration, le Palais des Raïs reste la première expérience de récupération d‘un ensemble historique restitué au public, mené à son terme en Algérie depuis l‘indépendance. Le choix d‘installer le Centre des Arts et de la Culture du Palais des Raïs au sein même du Bastion 23, n‘est pas fortuit. Il démontre l‘intérêt accordé par les pouvoirs publics au patrimoine culturel et de la volonté de mettre en avant, l‘importance des valeurs architecturales, historiques et culturelles de l‘ensemble monumental du Bastion 23. Les musées ne sont que la mémoire de la ville, d‘une civilisation. Ils portent en eux le souvenir et la trace du passé. Les musées existent pour nous rappeler que notre présent n‘est que la conséquence du passé, de l‘histoire.