La direction de la société Arcelor Mittal Annaba, représentée par son directeur général, Sanjay Kumar et le secrétaire général par intérim du syndicat de l'entreprise, Smaïn Kouadria, sont parvenus à signer, lundi, un accord collectif qui met fin à la menace de grève générale qui planait sur le complexe sidérurgique. Résultat des réunions non-stop qui ont duré du 15 au 20 août, l'accord stipule la satisfaction de l'ensemble des revendications socioprofessionnelles des travailleurs d'El-Hadjar. Les salariés de l'entreprise sidérurgique avaient menacé le 15 août dernier de se mettre en grève illimitée à partir d'aujourd'hui 22 août si leurs revendications n'étaient pas satisfaites, après l'échec d'un premier round de négociations. Ce dénouement heureux du conflit qui opposait depuis plusieurs semaines la direction aux salariés, opposés au projet de licenciement d'ici septembre de 1.200 employés sur les 8.000 que compte le principal complexe sidérurgique, a porté notamment sur les retraites, la sous-traitance et les emplois en contrats à durée déterminée. L'accord, qui satisfait les deux parties, a été signé en présence du secrétaire général de la Centrale syndicale de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, et du vice-président du groupe Arcelor Mittal, Frank Pannier. Dans le chapitre relatif à la retraite, la direction propose à ceux qui en remplissent les conditions un avantage exceptionnel. L'accord prévoit le versement par Arcelor Mittal aux travailleurs intéressés par un départ volontaire à la retraite d'un montant net de six cent mille dinars (600.000), en plus des avantages prévus par la réglementation interne (gratification de fin de carrière et allocation de départ à la retraite jusqu'à 11 mois de salaires). La direction générale d'Arcelor Mittal et le syndicat ont également convenu que la prochaine négociation portant sur une nouvelle augmentation des salaires de base interviendra en janvier 2009. La société s'engage par ailleurs à ne pas recourir aux contrats à durée déterminée (CDD) au profit des travailleurs retraités. Dans ce cas, le sureffectif dégagé éventuellement lors de la mise en œuvre de la nouvelle organisation sera résorbé par le transfert de la relation de travail vers Arcelor Mittal Annaba du personnel de sous-traitance utilisé dans le processus continu en privilégiant la formule de pré-emploi. Sur le point relatif aux conditions de travail, la direction générale de la société s'engage à mettre à la disposition du personnel des moyens et des équipements de protection individuelle. Le syndicat de l'entreprise et la direction de Mittal Steel Annaba se sont mis en outre d'accord pour instituer une prime de polyvalence qui sera négociée avec le partenaire social dans un délai de trois mois. La direction s'engage également à régler les cas de promotion en instance au plus tard le 15 septembre 2007 et à veiller au strict respect de l'application des clauses de la convention collective relative à l'intérim. Sur le plan de la sous-traitance, les deux parties conviennent d'instaurer des mécanismes de contrôle, comme elles conviennent de ne recourir aux heures supplémentaires que comme mesure exceptionnelle. Enfin, les deux parties se donnent rendez-vous en janvier 2009 pour une négociation portant sur une nouvelle augmentation des salaires de base, si l'objectif, vers lequel tend l'entreprise, de produire 1.300.000 tonnes de produits finis est atteint durant l'exercice 2008. La direction de la société Arcelor Mittal Annaba, représentée par son directeur général, Sanjay Kumar et le secrétaire général par intérim du syndicat de l'entreprise, Smaïn Kouadria, sont parvenus à signer, lundi, un accord collectif qui met fin à la menace de grève générale qui planait sur le complexe sidérurgique. Résultat des réunions non-stop qui ont duré du 15 au 20 août, l'accord stipule la satisfaction de l'ensemble des revendications socioprofessionnelles des travailleurs d'El-Hadjar. Les salariés de l'entreprise sidérurgique avaient menacé le 15 août dernier de se mettre en grève illimitée à partir d'aujourd'hui 22 août si leurs revendications n'étaient pas satisfaites, après l'échec d'un premier round de négociations. Ce dénouement heureux du conflit qui opposait depuis plusieurs semaines la direction aux salariés, opposés au projet de licenciement d'ici septembre de 1.200 employés sur les 8.000 que compte le principal complexe sidérurgique, a porté notamment sur les retraites, la sous-traitance et les emplois en contrats à durée déterminée. L'accord, qui satisfait les deux parties, a été signé en présence du secrétaire général de la Centrale syndicale de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, et du vice-président du groupe Arcelor Mittal, Frank Pannier. Dans le chapitre relatif à la retraite, la direction propose à ceux qui en remplissent les conditions un avantage exceptionnel. L'accord prévoit le versement par Arcelor Mittal aux travailleurs intéressés par un départ volontaire à la retraite d'un montant net de six cent mille dinars (600.000), en plus des avantages prévus par la réglementation interne (gratification de fin de carrière et allocation de départ à la retraite jusqu'à 11 mois de salaires). La direction générale d'Arcelor Mittal et le syndicat ont également convenu que la prochaine négociation portant sur une nouvelle augmentation des salaires de base interviendra en janvier 2009. La société s'engage par ailleurs à ne pas recourir aux contrats à durée déterminée (CDD) au profit des travailleurs retraités. Dans ce cas, le sureffectif dégagé éventuellement lors de la mise en œuvre de la nouvelle organisation sera résorbé par le transfert de la relation de travail vers Arcelor Mittal Annaba du personnel de sous-traitance utilisé dans le processus continu en privilégiant la formule de pré-emploi. Sur le point relatif aux conditions de travail, la direction générale de la société s'engage à mettre à la disposition du personnel des moyens et des équipements de protection individuelle. Le syndicat de l'entreprise et la direction de Mittal Steel Annaba se sont mis en outre d'accord pour instituer une prime de polyvalence qui sera négociée avec le partenaire social dans un délai de trois mois. La direction s'engage également à régler les cas de promotion en instance au plus tard le 15 septembre 2007 et à veiller au strict respect de l'application des clauses de la convention collective relative à l'intérim. Sur le plan de la sous-traitance, les deux parties conviennent d'instaurer des mécanismes de contrôle, comme elles conviennent de ne recourir aux heures supplémentaires que comme mesure exceptionnelle. Enfin, les deux parties se donnent rendez-vous en janvier 2009 pour une négociation portant sur une nouvelle augmentation des salaires de base, si l'objectif, vers lequel tend l'entreprise, de produire 1.300.000 tonnes de produits finis est atteint durant l'exercice 2008.