Le Sénégalais Lamine Diack, candidat unique à sa succession à la présidence de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) aujourd'hui à Osaka, entend pour son ultime mandat léguer un héritage "aux générations futures". C'est le dernier défi, à 74 ans, du Lion sénégalais et tout le sens de sa profession de foi. Foi dans le premier sport olympique intransigeant face aux tricheurs et le plus attrayant auprès des jeunes. Ayant accédé à la fonction en 1999 à la suite du décès de l'Italien Primo Nebiolo, Lamine Diack avait été plébiscité en 2001, lors du congrès d'Edmonton Canada, et n'avait déjà pas trouvé d'adversaire en 2003. "Son grand mérite, c'est d'avoir rassemblé la famille de l'athlétisme", souligne Aboubacar Camara, président de la Fédération guinéenne. Le milliardaire et président du comité national olympique grec Minos Kyriakou avait fait savoir l'an dernier qu'il était volontaire pour défier Diack, au nom de l'Europe, mais la Fédération grecque d'athlétisme n'a pas donné suite. Secrétaire général de l'IAAF, Pierre Weiss, souligne la volonté de Lamine Diack de porter à son terme le Plan mondial pour l'athlétisme, qu'il avait présenté lors des Mondiaux 2003 à Paris-Saint-Denis. Dix ans, c'est le délai fixé pour l'œuvre par l'ancien athlète de saut en longueur et on ne s'arrête pas au milieu du gué, ce qui tombe bien puisque l'IAAF fêtera ses 100 ans en 2012. Si l'athlétisme est le premier sport olympique, avec notamment 213 fédérations et un record de pays engagés (203 contre 202 en 1999 à Séville) aux Mondiaux d'Osaka qui débutent samedi, il a perdu la première place à l'école. Ecole de la vie, l'athlétisme doit, selon le président de l'IAAF, être reconsidéré comme aussi indispensable que les maths et les langues. Le Sénégalais Lamine Diack, candidat unique à sa succession à la présidence de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) aujourd'hui à Osaka, entend pour son ultime mandat léguer un héritage "aux générations futures". C'est le dernier défi, à 74 ans, du Lion sénégalais et tout le sens de sa profession de foi. Foi dans le premier sport olympique intransigeant face aux tricheurs et le plus attrayant auprès des jeunes. Ayant accédé à la fonction en 1999 à la suite du décès de l'Italien Primo Nebiolo, Lamine Diack avait été plébiscité en 2001, lors du congrès d'Edmonton Canada, et n'avait déjà pas trouvé d'adversaire en 2003. "Son grand mérite, c'est d'avoir rassemblé la famille de l'athlétisme", souligne Aboubacar Camara, président de la Fédération guinéenne. Le milliardaire et président du comité national olympique grec Minos Kyriakou avait fait savoir l'an dernier qu'il était volontaire pour défier Diack, au nom de l'Europe, mais la Fédération grecque d'athlétisme n'a pas donné suite. Secrétaire général de l'IAAF, Pierre Weiss, souligne la volonté de Lamine Diack de porter à son terme le Plan mondial pour l'athlétisme, qu'il avait présenté lors des Mondiaux 2003 à Paris-Saint-Denis. Dix ans, c'est le délai fixé pour l'œuvre par l'ancien athlète de saut en longueur et on ne s'arrête pas au milieu du gué, ce qui tombe bien puisque l'IAAF fêtera ses 100 ans en 2012. Si l'athlétisme est le premier sport olympique, avec notamment 213 fédérations et un record de pays engagés (203 contre 202 en 1999 à Séville) aux Mondiaux d'Osaka qui débutent samedi, il a perdu la première place à l'école. Ecole de la vie, l'athlétisme doit, selon le président de l'IAAF, être reconsidéré comme aussi indispensable que les maths et les langues.