Hier encore, la mobilisation du personnel de l'éducation était aussi grande. Ils ont suivi massivement le mot d'ordre de grève d'une semaine des six syndicats autonomes ; le Conseil des lycées d'Alger (CLA) ayant rejoint la protestation à partir d'hier. Au CEM Aïssat-Mustapha de Réghaïa, quelques élèves ont regagné la sortie seuls à midi, sans avoir été encadrés ni par les enseignants ni par les surveillants. Au deuxième jour de grève, le secteur de l'éducation est toujours paralysé. La mobilisation est loin d'avoir faiblie et semble vouloir se poursuivre jusqu'au terme du mot d'ordre de 8 jours de grève. Les enseignants des trois paliers (primaire, moyen et secondaire) ont démontré leur détermination à faire aboutir leurs revendications. Un satisfecit total pour les 5 syndicats autonomes initiateurs de ce débrayage à savoir : l'Union nationale des professeurs de l'éducation et de la formation (Unpef), Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), le Conseil national des enseignants contractuels du Snapap, et le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest). Ces syndicats ont été rejoints à partir d'hier par le Conseil des lycées d'Alger son préavis de grève ayant été déposé un jour en retard. Ainsi, même si le ministère de l'Education nationale a essayé au premier jour du débrayage de minimiser le taux de suivi, les syndicalistes réfutent catégoriquement les chiffres avancés par la tutelle. La guéguerre des chiffres est bien là pour « user les nerfs » des syndicalistes mais rien n'y fait. L'UNPEF note dans son communiqué : «Nous dénonçons les pressions exercés sur les travailleurs du secteur et les fausses déclarations des directeurs d'éducation quant au taux de suivi de la grève. Nous affirmons que notre message est bien parvenu avec force aux concernés et ceux qui veulent connaître la vérité n'ont qu'a la connaître sur le terrain en sondant les établissements et en interrogeant les parents d'élèves dont les enfants sont retournés auprès d'eux ». Cette grève a été enclenchée suite à l'annulation de l'effet rétroactif des indemnités devant être versés à partir du 1er janvier 2008. Les syndicalistes estiment qu'avec cette décision les enseignants auront perdu de 120 à 190.000 DA d'indemnités. Au-delà des revendications relatives au régime indemnitaire, du statut particulier, l'amélioration des conditions de travail, la refonte de la gestion des œuvres sociales ainsi que la retraite après 25 ans de service, c'est cette «volte face» de dernière minute qui est dénoncée. Le débrayage de huit jours devrait être, selon les initiateurs, cyclique. Hier encore, la mobilisation du personnel de l'éducation était aussi grande. Ils ont suivi massivement le mot d'ordre de grève d'une semaine des six syndicats autonomes ; le Conseil des lycées d'Alger (CLA) ayant rejoint la protestation à partir d'hier. Au CEM Aïssat-Mustapha de Réghaïa, quelques élèves ont regagné la sortie seuls à midi, sans avoir été encadrés ni par les enseignants ni par les surveillants. Au deuxième jour de grève, le secteur de l'éducation est toujours paralysé. La mobilisation est loin d'avoir faiblie et semble vouloir se poursuivre jusqu'au terme du mot d'ordre de 8 jours de grève. Les enseignants des trois paliers (primaire, moyen et secondaire) ont démontré leur détermination à faire aboutir leurs revendications. Un satisfecit total pour les 5 syndicats autonomes initiateurs de ce débrayage à savoir : l'Union nationale des professeurs de l'éducation et de la formation (Unpef), Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), le Conseil national des enseignants contractuels du Snapap, et le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest). Ces syndicats ont été rejoints à partir d'hier par le Conseil des lycées d'Alger son préavis de grève ayant été déposé un jour en retard. Ainsi, même si le ministère de l'Education nationale a essayé au premier jour du débrayage de minimiser le taux de suivi, les syndicalistes réfutent catégoriquement les chiffres avancés par la tutelle. La guéguerre des chiffres est bien là pour « user les nerfs » des syndicalistes mais rien n'y fait. L'UNPEF note dans son communiqué : «Nous dénonçons les pressions exercés sur les travailleurs du secteur et les fausses déclarations des directeurs d'éducation quant au taux de suivi de la grève. Nous affirmons que notre message est bien parvenu avec force aux concernés et ceux qui veulent connaître la vérité n'ont qu'a la connaître sur le terrain en sondant les établissements et en interrogeant les parents d'élèves dont les enfants sont retournés auprès d'eux ». Cette grève a été enclenchée suite à l'annulation de l'effet rétroactif des indemnités devant être versés à partir du 1er janvier 2008. Les syndicalistes estiment qu'avec cette décision les enseignants auront perdu de 120 à 190.000 DA d'indemnités. Au-delà des revendications relatives au régime indemnitaire, du statut particulier, l'amélioration des conditions de travail, la refonte de la gestion des œuvres sociales ainsi que la retraite après 25 ans de service, c'est cette «volte face» de dernière minute qui est dénoncée. Le débrayage de huit jours devrait être, selon les initiateurs, cyclique.