Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a lancé jeudi dernier un appel urgent aux pays membres pour qu'ils fournissent troupes et équipements à la force «hybride» ONU-Union africaine (UA) qui doit être déployée au Darfour. «J'appelle les Etats membres (de l'ONU) à fournir d'urgence les moyens militaires qui manquent encore à la Minuad et qui sont cruciaux pour qu'elle puisse remplir son difficile mandat», écrit-il dans un rapport au Conseil de sécurité. Ce rapport a été rendu public jeudi soir, quatre jours avant le début d'une tournée que doit effectuer M. Ban au Soudan, au Tchad et en Libye, pour pousser à un déploiement rapide de cette force qui, avec 26.000 hommes, sera la plus importante mission de maintien de la paix de l'ONU dans le monde. Le secrétaire général indique, par ailleurs, qu'il profitera de son voyage au Soudan, du 3 au 6 septembre, pour «s'entretenir avec le gouvernement et les autres acteurs sur les moyens de remettre rapidement les parties au conflit sur la voie de la négociation politique». Des négociations entre Khartoum et les factions rebelles du Darfour doivent reprendre en octobre, à une date qui doit être décidée par M. Ban et le président de la commission de l'UA, Alpha Omar Konaré. Des représentants des nombreux groupes rebelles du Darfour se sont réunis au début du mois à Arusha (Tanzanie) pour des pourparlers parrainés par l'ONU et l'UA et visant à unifier leurs positions avant d'entamer des négociations de paix avec le gouvernement. Concernant les contributions en troupes pour la Minuad, M. Ban indique que les offres de troupes reçues jusqu'ici «excèdent ce que l'ONU et l'UA avaient demandé dans certaines catégories comme les bataillons et compagnies d'infanterie». Mais il souligne qu'un certain nombre de contributeurs potentiels de troupes ont indiqué ne pas disposer des équipements nécessaires à l'accomplissement des tâches assignées à la Minuad. «Les offres sont encore faibles dans certains domaines critiques comme les unités aériennes (hélicoptères) et les unités logistiques polyvalentes», ajoute-t-il. Il réitère par ailleurs sa préoccupation après la recrudescence de violence enregistrée récemment au Darfour. «Je condamne fermement toutes les attaques par toutes les parties, j'appelle le gouvernement du Soudan et les autres parties à s'abstenir de toute action militaire et à œuvrer à l'établissement d'un climat qui soit propice aux négociations envisagées», écrit-il. Le déploiement au Darfour de la Minuad a été décidé le 31 juillet par le Conseil de sécurité, après des mois d'efforts diplomatiques intenses de la communauté internationale pour le faire accepter par le président soudanais Omar al-Béchir. Son déploiement total n'est toutefois pas attendu avant le milieu de 2008. Le conflit qui sévit depuis plus de quatre ans au Darfour, province de l'ouest du Soudan, a fait 200.000 morts et deux millions de déplacés, selon l'ONU, des chiffres contestés par le Soudan qui parle de 9.000 morts. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a lancé jeudi dernier un appel urgent aux pays membres pour qu'ils fournissent troupes et équipements à la force «hybride» ONU-Union africaine (UA) qui doit être déployée au Darfour. «J'appelle les Etats membres (de l'ONU) à fournir d'urgence les moyens militaires qui manquent encore à la Minuad et qui sont cruciaux pour qu'elle puisse remplir son difficile mandat», écrit-il dans un rapport au Conseil de sécurité. Ce rapport a été rendu public jeudi soir, quatre jours avant le début d'une tournée que doit effectuer M. Ban au Soudan, au Tchad et en Libye, pour pousser à un déploiement rapide de cette force qui, avec 26.000 hommes, sera la plus importante mission de maintien de la paix de l'ONU dans le monde. Le secrétaire général indique, par ailleurs, qu'il profitera de son voyage au Soudan, du 3 au 6 septembre, pour «s'entretenir avec le gouvernement et les autres acteurs sur les moyens de remettre rapidement les parties au conflit sur la voie de la négociation politique». Des négociations entre Khartoum et les factions rebelles du Darfour doivent reprendre en octobre, à une date qui doit être décidée par M. Ban et le président de la commission de l'UA, Alpha Omar Konaré. Des représentants des nombreux groupes rebelles du Darfour se sont réunis au début du mois à Arusha (Tanzanie) pour des pourparlers parrainés par l'ONU et l'UA et visant à unifier leurs positions avant d'entamer des négociations de paix avec le gouvernement. Concernant les contributions en troupes pour la Minuad, M. Ban indique que les offres de troupes reçues jusqu'ici «excèdent ce que l'ONU et l'UA avaient demandé dans certaines catégories comme les bataillons et compagnies d'infanterie». Mais il souligne qu'un certain nombre de contributeurs potentiels de troupes ont indiqué ne pas disposer des équipements nécessaires à l'accomplissement des tâches assignées à la Minuad. «Les offres sont encore faibles dans certains domaines critiques comme les unités aériennes (hélicoptères) et les unités logistiques polyvalentes», ajoute-t-il. Il réitère par ailleurs sa préoccupation après la recrudescence de violence enregistrée récemment au Darfour. «Je condamne fermement toutes les attaques par toutes les parties, j'appelle le gouvernement du Soudan et les autres parties à s'abstenir de toute action militaire et à œuvrer à l'établissement d'un climat qui soit propice aux négociations envisagées», écrit-il. Le déploiement au Darfour de la Minuad a été décidé le 31 juillet par le Conseil de sécurité, après des mois d'efforts diplomatiques intenses de la communauté internationale pour le faire accepter par le président soudanais Omar al-Béchir. Son déploiement total n'est toutefois pas attendu avant le milieu de 2008. Le conflit qui sévit depuis plus de quatre ans au Darfour, province de l'ouest du Soudan, a fait 200.000 morts et deux millions de déplacés, selon l'ONU, des chiffres contestés par le Soudan qui parle de 9.000 morts.