Le directeur général du Centre national d'alphabétisation, Mohamed Taher Bekouche, a animé, hier au centre de presse d'El-Moudjahid, une conférence à travers laquelle il a énuméré les étapes de la lutte contre l'analphabétisme en Algérie et ce, depuis 1962, date à laquelle les pouvoirs publics ont lancé la campagne nationale d'alphabétisation. Avec 6.400.000 personnes, à l'échelle nationale, considérées analphabètes, a souligné M. Bekouche, l'Algérie fait partie des pays où le taux de l'analphabétisme est des plus élevés, même si, reconnaît-on, il a tendance à baisser grâce aux efforts consentis par l'Etat. En effet, en 1998, les statistiques avançaient un taux de 31,6% d'analphabètes, représentant alors une population d'environ 7,5 millions. M. Bekouche est également revenu sur les actions de l'Etat en matière de lutte contre l'analphabétisme, citant en exemples l'enseignement obligatoire et la réforme du système éducatif. Il a suggéré, enfin, de choisir des encadreurs parmi les nouveaux diplômés universitaires, tout en souhaitant la multiplication des classes d'alphabétisation dans les établissements éducatifs, au niveau des mosquées et dans les maisons de jeunes, plus particulièrement à l'intérieur du pays où l'on enregistre un taux élevé d'analphabètes. A Djelfa, Relizane, Aïn Defla, Tamanrasset et Illizi, on compte respectivement, pour l'année 2005, des taux 50,04%, 42,29%, 43,08%, 43,72% et 40,29%. A son tour, Mme Barki, présidente de l'association «Iqraa», a appelé à multiplier les efforts en direction de la gent féminine, sachant qu'elles sont quatre millions à être concernées à l'échelle nationale. La rencontre d'hier était en quelque sorte un prélude à celle qui se tiendra samedi prochain à l'occasion de la Journée mondiale de la lutte contre l'analphabétisme et à laquelle, selon des informations recueillies sur place, assistera le Chef du gouvernement en compagnie de plusieurs ministres. Abdelaziz Belkhadem abordera la nouvelle stratégie établie par le gouvernement pour lutter contre le fléau de l'analphabétisme et pour laquelle une enveloppe d'environ 50 milliards de dinars est accordée par les pouvoirs publics. Stratégie dans laquelle sont impliqués plusieurs départements ministériels qui doivent impérativement avoir leur propre programme pour encadrer les analphabètes de leurs secteurs respectifs. Cette démarche vise à former 50% du nombre d'analphabètes recensés à travers le pays, et 10% à l'horizon 2016, a révélé le directeur de l'Office de lutte contre l'analphabétisme. Cette stratégie vise, également, le lancement de la chaîne de télévision du «savoir» diffusant ses programmes quotidiens sous la forme de cours. Dans son intervention, le directeur de l'ONAEA a indiqué que sur les 48 wilayas, 28 sont en dessous de la moyenne nationale alors que 10 ont un taux dépassant les 40 %. Il s'agit, notamment, de Tiaret, Khenchela, Relizane, Tissemsilt, Chlef, Médéa et Tamanrasset où le taux d'analphabètes dépasse largement la moyenne nationale. La priorité sera ainsi donnée à ces régions, a promis M. Bekouche, qui s'attend à des résultats probants dans les dix ans à venir et pour lesquels il sera procédé au recrutement de 337.000 enseignants durant la prochaine décennie parmi les universitaires avec, au titre de la première tranche, 19.000 enseignants. Pour l'année scolaire 2008-2009, le nombre de personnes recrutées s'élèvera à 28.000 pour atteindre en 2015 plus de 337.000. Le directeur général du Centre national d'alphabétisation, Mohamed Taher Bekouche, a animé, hier au centre de presse d'El-Moudjahid, une conférence à travers laquelle il a énuméré les étapes de la lutte contre l'analphabétisme en Algérie et ce, depuis 1962, date à laquelle les pouvoirs publics ont lancé la campagne nationale d'alphabétisation. Avec 6.400.000 personnes, à l'échelle nationale, considérées analphabètes, a souligné M. Bekouche, l'Algérie fait partie des pays où le taux de l'analphabétisme est des plus élevés, même si, reconnaît-on, il a tendance à baisser grâce aux efforts consentis par l'Etat. En effet, en 1998, les statistiques avançaient un taux de 31,6% d'analphabètes, représentant alors une population d'environ 7,5 millions. M. Bekouche est également revenu sur les actions de l'Etat en matière de lutte contre l'analphabétisme, citant en exemples l'enseignement obligatoire et la réforme du système éducatif. Il a suggéré, enfin, de choisir des encadreurs parmi les nouveaux diplômés universitaires, tout en souhaitant la multiplication des classes d'alphabétisation dans les établissements éducatifs, au niveau des mosquées et dans les maisons de jeunes, plus particulièrement à l'intérieur du pays où l'on enregistre un taux élevé d'analphabètes. A Djelfa, Relizane, Aïn Defla, Tamanrasset et Illizi, on compte respectivement, pour l'année 2005, des taux 50,04%, 42,29%, 43,08%, 43,72% et 40,29%. A son tour, Mme Barki, présidente de l'association «Iqraa», a appelé à multiplier les efforts en direction de la gent féminine, sachant qu'elles sont quatre millions à être concernées à l'échelle nationale. La rencontre d'hier était en quelque sorte un prélude à celle qui se tiendra samedi prochain à l'occasion de la Journée mondiale de la lutte contre l'analphabétisme et à laquelle, selon des informations recueillies sur place, assistera le Chef du gouvernement en compagnie de plusieurs ministres. Abdelaziz Belkhadem abordera la nouvelle stratégie établie par le gouvernement pour lutter contre le fléau de l'analphabétisme et pour laquelle une enveloppe d'environ 50 milliards de dinars est accordée par les pouvoirs publics. Stratégie dans laquelle sont impliqués plusieurs départements ministériels qui doivent impérativement avoir leur propre programme pour encadrer les analphabètes de leurs secteurs respectifs. Cette démarche vise à former 50% du nombre d'analphabètes recensés à travers le pays, et 10% à l'horizon 2016, a révélé le directeur de l'Office de lutte contre l'analphabétisme. Cette stratégie vise, également, le lancement de la chaîne de télévision du «savoir» diffusant ses programmes quotidiens sous la forme de cours. Dans son intervention, le directeur de l'ONAEA a indiqué que sur les 48 wilayas, 28 sont en dessous de la moyenne nationale alors que 10 ont un taux dépassant les 40 %. Il s'agit, notamment, de Tiaret, Khenchela, Relizane, Tissemsilt, Chlef, Médéa et Tamanrasset où le taux d'analphabètes dépasse largement la moyenne nationale. La priorité sera ainsi donnée à ces régions, a promis M. Bekouche, qui s'attend à des résultats probants dans les dix ans à venir et pour lesquels il sera procédé au recrutement de 337.000 enseignants durant la prochaine décennie parmi les universitaires avec, au titre de la première tranche, 19.000 enseignants. Pour l'année scolaire 2008-2009, le nombre de personnes recrutées s'élèvera à 28.000 pour atteindre en 2015 plus de 337.000.