Des artistes de la chanson chaâbi animeront des soirées spéciales, et un jury composé de professionnels distribuera les prix aux lauréats à la fin de la compétition. Des artistes de la chanson chaâbi animeront des soirées spéciales, et un jury composé de professionnels distribuera les prix aux lauréats à la fin de la compétition. Le commissaire du Festival de la chanson chaâbi, Abdelkader Bendamèche, a tenu hier matin un point de presse au cercle Frantz-Fanon, afin de présenter le programme et revenir sur la nécessité d'une telle initiative. La seconde édition du Festival national du châabi qui aura lieu du 4 au 10 octobre prochain au théâtre national Mahieddine-Bachtarzi, regroupant une trentaine de participants sélectionnés sur l'ensemble du territoire national. Des artistes de la chanson chaâbi animeront des soirées spéciales (Chaou, Narjes, Cheikh El Yamine, Akli Yahiatène, Abdellah Guetaf et Abderrahmane El Koubi), et un jury composé de professionnels distribuera les prix aux lauréats à la fin de la compétition. Dans la première partie de sa communication, Bendamache, commissaire du festival, a essentiellement rappelé l'historique de ce genre musical. «Le chaabi est né dans La Casbah ; il mêle instruments orientaux du classique arabo-andalou à d'autres venus d'Occident», rappelle Bendamèche. «Ce genre constitue le versant de la musique savante issue de la grande culture arabo-andalouse.» Les maîtres de cet art relativement récent ont pour noms Cheikh Nador, Cheikh El Hadj M'hamed El Anka, El Hachemi Guerouabi, Cheikh Hasnaoui et bien d'autres qui ont donné au chaâbi ses lettres de noblesse. Son répertoire est en dialecte arabe algérois accessible à tous. L'improvisation y tient une part importante. C'est une musique du petit peuple, qui a conquis les jeunes de tous les horizons. Le conférencier déclare : «Le festival national de la chanson chaâbi a été créé pour les jeunes et non pour les professionnels nous avons toutefois ouvert un espace aux artistes confirmés pour qu'ils partagent leurs connaissances avec nos jeunes talents». Le festival ambitionne, selon lui, «de donner l'occasion à tous ces jeunes de participer et de donner le meilleur d'eux-mêmes». M. Bendamèche enchaîne sur l'importance de la sauvegarde musicale car, explique t-il, «l'oralité a causé beaucoup de désagréments sur un plan historique et culturel». De ce fait, le commissariat du festival a tenu à produire (chaque année), des publications regroupant les poètes et leurs œuvres magistrales, des plus connus aux illustres inconnus qui ont contribué énormément dans le domaine musical. Ce projet permettra aisément de préserver le patrimoine ancestral et faciliter sa distribution. «Cette année, nous éditerons un livre intitulé «El Mouhim fi diwan el melhoun », des spécialistes ont travaillé dessus durant toute l'année, et nous avons également enregistré un coffret de CD de la 1e édition» précise M. Bendamèche. Aussi, il explique comment, dans la précédente édition, les participants et les organisateurs ont eu d'importantes difficultés, qui ont freiné l'enregistrement de ces supports audio. Toutefois, M. Bendamèche a assuré que cette année, les choses seront plus commodes : «Nous avons le soutien du ministère de la Culture et autres sponsors, à mon avis, cela nous facilitera la tâche». Enfin, le conférencier a insisté sur le fait que cette musique s'enracine dans un passé très lointain qui a fait jaillir la plume de grands poètes qui ont écrit des œuvres éminentes à travers les siècles. Cet héritage doit être entretenu, pense-t-il, avant d'enchaîner : «Les jeunes doivent connaître ce genre musical majeur et en être fiers. Il est aisé de le faire partager au public, car en chaque Algérien sommeille un homme de culture.» Le commissaire du Festival de la chanson chaâbi, Abdelkader Bendamèche, a tenu hier matin un point de presse au cercle Frantz-Fanon, afin de présenter le programme et revenir sur la nécessité d'une telle initiative. La seconde édition du Festival national du châabi qui aura lieu du 4 au 10 octobre prochain au théâtre national Mahieddine-Bachtarzi, regroupant une trentaine de participants sélectionnés sur l'ensemble du territoire national. Des artistes de la chanson chaâbi animeront des soirées spéciales (Chaou, Narjes, Cheikh El Yamine, Akli Yahiatène, Abdellah Guetaf et Abderrahmane El Koubi), et un jury composé de professionnels distribuera les prix aux lauréats à la fin de la compétition. Dans la première partie de sa communication, Bendamache, commissaire du festival, a essentiellement rappelé l'historique de ce genre musical. «Le chaabi est né dans La Casbah ; il mêle instruments orientaux du classique arabo-andalou à d'autres venus d'Occident», rappelle Bendamèche. «Ce genre constitue le versant de la musique savante issue de la grande culture arabo-andalouse.» Les maîtres de cet art relativement récent ont pour noms Cheikh Nador, Cheikh El Hadj M'hamed El Anka, El Hachemi Guerouabi, Cheikh Hasnaoui et bien d'autres qui ont donné au chaâbi ses lettres de noblesse. Son répertoire est en dialecte arabe algérois accessible à tous. L'improvisation y tient une part importante. C'est une musique du petit peuple, qui a conquis les jeunes de tous les horizons. Le conférencier déclare : «Le festival national de la chanson chaâbi a été créé pour les jeunes et non pour les professionnels nous avons toutefois ouvert un espace aux artistes confirmés pour qu'ils partagent leurs connaissances avec nos jeunes talents». Le festival ambitionne, selon lui, «de donner l'occasion à tous ces jeunes de participer et de donner le meilleur d'eux-mêmes». M. Bendamèche enchaîne sur l'importance de la sauvegarde musicale car, explique t-il, «l'oralité a causé beaucoup de désagréments sur un plan historique et culturel». De ce fait, le commissariat du festival a tenu à produire (chaque année), des publications regroupant les poètes et leurs œuvres magistrales, des plus connus aux illustres inconnus qui ont contribué énormément dans le domaine musical. Ce projet permettra aisément de préserver le patrimoine ancestral et faciliter sa distribution. «Cette année, nous éditerons un livre intitulé «El Mouhim fi diwan el melhoun », des spécialistes ont travaillé dessus durant toute l'année, et nous avons également enregistré un coffret de CD de la 1e édition» précise M. Bendamèche. Aussi, il explique comment, dans la précédente édition, les participants et les organisateurs ont eu d'importantes difficultés, qui ont freiné l'enregistrement de ces supports audio. Toutefois, M. Bendamèche a assuré que cette année, les choses seront plus commodes : «Nous avons le soutien du ministère de la Culture et autres sponsors, à mon avis, cela nous facilitera la tâche». Enfin, le conférencier a insisté sur le fait que cette musique s'enracine dans un passé très lointain qui a fait jaillir la plume de grands poètes qui ont écrit des œuvres éminentes à travers les siècles. Cet héritage doit être entretenu, pense-t-il, avant d'enchaîner : «Les jeunes doivent connaître ce genre musical majeur et en être fiers. Il est aisé de le faire partager au public, car en chaque Algérien sommeille un homme de culture.»