Le grand ténor italien s'est éteint jeudi matin, à son domicile de Modène, suite à une longue maladie. L'année dernière, le célèbre ténor italien avait été opéré d'un cancer du pancréas. Il n'était plus apparu en public depuis. Cet été, Luciano Pavarotti avait de nouveau été admis à l'hôpital pour un «état fiévreux». Depuis le 25 août, il était rentré chez lui où il était entouré de l'affection des siens. D'un père boulanger qui chantait dans les chœurs de l'église locale, Luciano Pavarotti apprend rapidement la musique et se met à chanter dans la chorale paternelle. Il fait aussi partie du chœur du Théâtr communale de Modène et de la chorale amateur Gioacchino Rossini. Il se prépare d'abord à être instituteur, en entrant à la Scuola magistrale et enseigne pendant deux ans à l'école élémentaire. Il décide en même temps de travailler sa voix et suit à Modène les cours de chants d'Arrigo Polo et à Mantoue d'Ettore Campogalliani. En 1961, il remporte le concours international de chants à Reggio nell'Emilia et débute avec succès. Dans la même année, il interprète le rôle de Rodolfo (la Bohème) au Teatro municipale de Reggio nell'Emilia. Luciano Pavarotti mène aussi une brillante carrière hors des frontières de l'Italie : tout d'abord en Europe, à l'Opéra d'Amsterdam, en janvier 1963, dans le rôle d'Edgardo (Lucia di Lammermoor), puis, à l'Opéra de Vienne dans le rôle de Rodolfo, qu'il chante également pour ses débuts au Covent Garden de Londres, en septembre 1964, où il remplace Giuseppe Di Stefano. La même année, il chante Idoménée, roi de Crète au Festival de Glyndebourne. Ses débuts américains ont lieu en 1965 au Greater Miami Opera, avec Lucia di Lammermoor où il tient le rôle d'Edgardo, aux côtés de Joan Sutherland. Avec elle de nouveau, il se produit dans des tournées estivales à travers l'Australie, avec la Sutherland Williamson International Grand Opera Company, qui représente la célèbre diva. Le milieu des années soixante a vu ses débuts à l'opéra de San Francisco, une fois de plus dans le rôle de Rodolphe, personnage qu'il incarnera encore pour son premier rôle au Metropolitan Opera. Pendant vingt-huit ans, il se produira pratiquement à chaque saison dans cet opéra. Luciano Pavarotti est doté d'une voix qui s'élève sur le monde comme un soleil, il en a fait profiter son public à l'occasion de grands événements-spectacles, notamment pour le concert de gala dans les Thermes de Caracalla à Rome en 1990, avec les ténors espagnols Placido Domingo et José Carreras (le premier des désormais célèbres «concerts des trois ténors») et pour la Coupe du monde de football. Pavarotti est le chanteur lyrique le plus apprécié, son charisme et son grand talent font de lui un abonné au rappel, comme ce concert de Berlin où le public l'a acclamé pendant plus d'une heure ; il aura vécu sa vie comme une bourrasque de générosité. Le grand ténor italien s'est éteint jeudi matin, à son domicile de Modène, suite à une longue maladie. L'année dernière, le célèbre ténor italien avait été opéré d'un cancer du pancréas. Il n'était plus apparu en public depuis. Cet été, Luciano Pavarotti avait de nouveau été admis à l'hôpital pour un «état fiévreux». Depuis le 25 août, il était rentré chez lui où il était entouré de l'affection des siens. D'un père boulanger qui chantait dans les chœurs de l'église locale, Luciano Pavarotti apprend rapidement la musique et se met à chanter dans la chorale paternelle. Il fait aussi partie du chœur du Théâtr communale de Modène et de la chorale amateur Gioacchino Rossini. Il se prépare d'abord à être instituteur, en entrant à la Scuola magistrale et enseigne pendant deux ans à l'école élémentaire. Il décide en même temps de travailler sa voix et suit à Modène les cours de chants d'Arrigo Polo et à Mantoue d'Ettore Campogalliani. En 1961, il remporte le concours international de chants à Reggio nell'Emilia et débute avec succès. Dans la même année, il interprète le rôle de Rodolfo (la Bohème) au Teatro municipale de Reggio nell'Emilia. Luciano Pavarotti mène aussi une brillante carrière hors des frontières de l'Italie : tout d'abord en Europe, à l'Opéra d'Amsterdam, en janvier 1963, dans le rôle d'Edgardo (Lucia di Lammermoor), puis, à l'Opéra de Vienne dans le rôle de Rodolfo, qu'il chante également pour ses débuts au Covent Garden de Londres, en septembre 1964, où il remplace Giuseppe Di Stefano. La même année, il chante Idoménée, roi de Crète au Festival de Glyndebourne. Ses débuts américains ont lieu en 1965 au Greater Miami Opera, avec Lucia di Lammermoor où il tient le rôle d'Edgardo, aux côtés de Joan Sutherland. Avec elle de nouveau, il se produit dans des tournées estivales à travers l'Australie, avec la Sutherland Williamson International Grand Opera Company, qui représente la célèbre diva. Le milieu des années soixante a vu ses débuts à l'opéra de San Francisco, une fois de plus dans le rôle de Rodolphe, personnage qu'il incarnera encore pour son premier rôle au Metropolitan Opera. Pendant vingt-huit ans, il se produira pratiquement à chaque saison dans cet opéra. Luciano Pavarotti est doté d'une voix qui s'élève sur le monde comme un soleil, il en a fait profiter son public à l'occasion de grands événements-spectacles, notamment pour le concert de gala dans les Thermes de Caracalla à Rome en 1990, avec les ténors espagnols Placido Domingo et José Carreras (le premier des désormais célèbres «concerts des trois ténors») et pour la Coupe du monde de football. Pavarotti est le chanteur lyrique le plus apprécié, son charisme et son grand talent font de lui un abonné au rappel, comme ce concert de Berlin où le public l'a acclamé pendant plus d'une heure ; il aura vécu sa vie comme une bourrasque de générosité.
