Dans un contexte particulier caractérisé par une menace sans pareille sur les prix des produits de première nécessité (lait, pomme de terre, pain, c'est avec les subventions de l'Etat que le deuxième salon international de l'agriculture, de la production et des technologies végétales a ouvert ses portes aujourd'hui à la Safex "Filaha 2007". En effet, on peut dire à l'heure actuelle que le secteur agricole souffre d'une négligence politique, sinon comment expliquer le recours systématique aux importations pour assurer la sécurité alimentaire de la population ? Difficile alors de maîtriser les prix quand on produit pas ou peu. Et c'est là où se situe le nœud du problème, en l'occurrence l'échec des politiques successives devant sortir l'agriculture de l'ornière. Pourtant, les pouvoirs publics y ont consenti des efforts, notamment à travers le PNDA (Plan national pour le développement agricole) qui a pourtant été lancé sur les chapeaux de roues pour aboutir quelques années plus tard à la situation actuelle où notre agriculture ne suffit pas à couvrir les besoins en alimentation. Cela incombe à l'absence d'une politique pourvue d'une véritable portée économique planifiée en écartant de manière définitive les «mesurettes de bricolage ponctuelles». Le constat est cuisant sept années après la mise en branle du PNDA. Il fallait s'y attendre ! C'est toute la filière du lait qui en pâtit du fait de la faible production de lait à travers l'élevage des vaches laitières. Ce qui a conduit les pouvoirs publics à opter pour l'importation de la poudre de lait. De la même manière, c'est le déficit de production céréalière qui nous laisse à la merci du yoyo boursier fixant les prix du blé. Même constat concernant la culture de la pomme de terre qui ne suffit pas à couvrir les besoins de la population estimés à 65 millions de quintaux, alors que nous produisons seulement 35 millions de quintaux. Qu'est-ce qui bloque les initiatives d'une agriculture de masse ? Le pays recèle de terres fertiles à foison à travers son territoire immense. Le programme du PNDA sert justement à débloquer des fonds pour les projets à caractère agricole. Notons que depuis son lancement en 2000, le PNDA a coûté plus 200 milliards de dinars. Des voix se sont élevées pour dénoncer la dilapidation de ces sommes faramineuses distribuées dans le cadre du PNDA mais déroutées de leur projet initial. En somme, si on veut assurer une totale sécurité alimentaire et ne plus être à la merci des fluctuations de prix dictées par les marchés internationaux, la seule issue idoine reste incontestablement le développement d'une agriculture de masse, une professionnalisation des métiers de ce secteur en les sortant de leur statut d'artisans. Il est clair que ce sont les aides de l'Etat qui contribueront à dynamiser le secteur agricole, mais il est tout aussi évident que le suivi rigoureux et la culture du résultat doiventt être institués. Dans un contexte particulier caractérisé par une menace sans pareille sur les prix des produits de première nécessité (lait, pomme de terre, pain, c'est avec les subventions de l'Etat que le deuxième salon international de l'agriculture, de la production et des technologies végétales a ouvert ses portes aujourd'hui à la Safex "Filaha 2007". En effet, on peut dire à l'heure actuelle que le secteur agricole souffre d'une négligence politique, sinon comment expliquer le recours systématique aux importations pour assurer la sécurité alimentaire de la population ? Difficile alors de maîtriser les prix quand on produit pas ou peu. Et c'est là où se situe le nœud du problème, en l'occurrence l'échec des politiques successives devant sortir l'agriculture de l'ornière. Pourtant, les pouvoirs publics y ont consenti des efforts, notamment à travers le PNDA (Plan national pour le développement agricole) qui a pourtant été lancé sur les chapeaux de roues pour aboutir quelques années plus tard à la situation actuelle où notre agriculture ne suffit pas à couvrir les besoins en alimentation. Cela incombe à l'absence d'une politique pourvue d'une véritable portée économique planifiée en écartant de manière définitive les «mesurettes de bricolage ponctuelles». Le constat est cuisant sept années après la mise en branle du PNDA. Il fallait s'y attendre ! C'est toute la filière du lait qui en pâtit du fait de la faible production de lait à travers l'élevage des vaches laitières. Ce qui a conduit les pouvoirs publics à opter pour l'importation de la poudre de lait. De la même manière, c'est le déficit de production céréalière qui nous laisse à la merci du yoyo boursier fixant les prix du blé. Même constat concernant la culture de la pomme de terre qui ne suffit pas à couvrir les besoins de la population estimés à 65 millions de quintaux, alors que nous produisons seulement 35 millions de quintaux. Qu'est-ce qui bloque les initiatives d'une agriculture de masse ? Le pays recèle de terres fertiles à foison à travers son territoire immense. Le programme du PNDA sert justement à débloquer des fonds pour les projets à caractère agricole. Notons que depuis son lancement en 2000, le PNDA a coûté plus 200 milliards de dinars. Des voix se sont élevées pour dénoncer la dilapidation de ces sommes faramineuses distribuées dans le cadre du PNDA mais déroutées de leur projet initial. En somme, si on veut assurer une totale sécurité alimentaire et ne plus être à la merci des fluctuations de prix dictées par les marchés internationaux, la seule issue idoine reste incontestablement le développement d'une agriculture de masse, une professionnalisation des métiers de ce secteur en les sortant de leur statut d'artisans. Il est clair que ce sont les aides de l'Etat qui contribueront à dynamiser le secteur agricole, mais il est tout aussi évident que le suivi rigoureux et la culture du résultat doiventt être institués.