La fin de l'année 2007 et le début 2008 sont caractérisés par une pression inflationniste qui a mis à rude épreuve une équipe gouvernementale, déjà surprise par une hausse subite des prix de la pomme de terre en pleine vacances d'été. Face à une situation sociale sous tension, Belkhadem a annoncé la suppression de la TVA sur les importations de pomme de terre. La mesure du gouvernement n'a pas eu l'effet escompté sur le marché national du tubercule. La «crise de la pomme de terre» a révélé certaines carences dans le secteur de l'agriculture. L'on aura, en effet, constaté qu'après une surproduction, en 2006, l'Algérie a connu, une année plus tard, une situation de pénurie que le ministre de l'agriculture peinait à expliquer. L'exécutif Belkhadem qui attendait avec impatience les récoltes de pommes de terre d'arrière- saison, croyant en finir avec la rareté du produit sur le marché, n'était pas arrivé au bout de ses peines. Et pour cause, le prix de la poudre de lait a augmenté de manière quasi-exponentielle sur le marché international. Cela a eu un effet immédiat sur le sachet de lait en Algérie. Devant l'exigence du ministre du commerce, qui n'a pas voulu entendre parler d'une quelconque hausse du prix de ce produit, les transformateurs privés passent à l'action et déclenchent une grève générale. Les pouvoirs publics sont intervenus, là aussi, pour éteindre le feu et ont ouvert le porte-monnaie. Le gouvernement décide de maintenir le prix du sachet de lait à 25 Da et s'engage à payer la différence aux transformateurs. Alors que l'opération de subvention se mettait difficilement en place, c'est un autre produit de large consommation qui flambe sur le marché internationale. En effet, le prix du blé dur connaît une hausse soudaine et les minotiers nationaux répercutent automatiquement sur le prix au détail. Disposant du fameux Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), l'Etat fixe les prix des blés tendres, mais approvisionne parcimonieusement les minotiers privés. Prétextant des coûts de production élevés, certaines d'entre elles grignotent sur les marges officielles. Alors que le gouvernement tentait de mettre de l'ordre chez les minotiers, le PDG de Cevital annonce une augmentation conséquente des prix de l'huile et prévient que 2008 ne sera pas de tout repos. Dans le même temps les prix des légumes secs prennent l'ascenseur, complétant un tableau peu reluisant d'une inflation généralisée. Pour répondre à ces nouvelles augmentations, le ministre du Commerce annonce la création prochaine d'un Office pour l'huile et les légumes secs, à l'image de l'OAIC et de l'Onil pour le lait, dont la mise en place a permis de résoudre la crise de la poudre de lait. Janvier 2008 aura été le mois de toutes les subventions. Le gouvernement semble bien décidé à ne rien laisser passer. Après une gestion par à coup, l'Etat est dans une situation assez particulière, en tous cas, en contradiction avec le principe de l'économie de marché. En l'absence d'une stratégie à long terme en matière de sauvegarde du pouvoir d'achat, Belkhadem d'un côté et l'UGTA de l'autre, promettent de se réunir pour trouver une réponse sérieuse aux questionnements de la société. En attendant, l'on espère en haut lieu, que les prochaines augmentations des salaires auront un effet positif sur le porte-monnaie du citoyen, donc sur la paix sociale, tant recherchée. La fin de l'année 2007 et le début 2008 sont caractérisés par une pression inflationniste qui a mis à rude épreuve une équipe gouvernementale, déjà surprise par une hausse subite des prix de la pomme de terre en pleine vacances d'été. Face à une situation sociale sous tension, Belkhadem a annoncé la suppression de la TVA sur les importations de pomme de terre. La mesure du gouvernement n'a pas eu l'effet escompté sur le marché national du tubercule. La «crise de la pomme de terre» a révélé certaines carences dans le secteur de l'agriculture. L'on aura, en effet, constaté qu'après une surproduction, en 2006, l'Algérie a connu, une année plus tard, une situation de pénurie que le ministre de l'agriculture peinait à expliquer. L'exécutif Belkhadem qui attendait avec impatience les récoltes de pommes de terre d'arrière- saison, croyant en finir avec la rareté du produit sur le marché, n'était pas arrivé au bout de ses peines. Et pour cause, le prix de la poudre de lait a augmenté de manière quasi-exponentielle sur le marché international. Cela a eu un effet immédiat sur le sachet de lait en Algérie. Devant l'exigence du ministre du commerce, qui n'a pas voulu entendre parler d'une quelconque hausse du prix de ce produit, les transformateurs privés passent à l'action et déclenchent une grève générale. Les pouvoirs publics sont intervenus, là aussi, pour éteindre le feu et ont ouvert le porte-monnaie. Le gouvernement décide de maintenir le prix du sachet de lait à 25 Da et s'engage à payer la différence aux transformateurs. Alors que l'opération de subvention se mettait difficilement en place, c'est un autre produit de large consommation qui flambe sur le marché internationale. En effet, le prix du blé dur connaît une hausse soudaine et les minotiers nationaux répercutent automatiquement sur le prix au détail. Disposant du fameux Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), l'Etat fixe les prix des blés tendres, mais approvisionne parcimonieusement les minotiers privés. Prétextant des coûts de production élevés, certaines d'entre elles grignotent sur les marges officielles. Alors que le gouvernement tentait de mettre de l'ordre chez les minotiers, le PDG de Cevital annonce une augmentation conséquente des prix de l'huile et prévient que 2008 ne sera pas de tout repos. Dans le même temps les prix des légumes secs prennent l'ascenseur, complétant un tableau peu reluisant d'une inflation généralisée. Pour répondre à ces nouvelles augmentations, le ministre du Commerce annonce la création prochaine d'un Office pour l'huile et les légumes secs, à l'image de l'OAIC et de l'Onil pour le lait, dont la mise en place a permis de résoudre la crise de la poudre de lait. Janvier 2008 aura été le mois de toutes les subventions. Le gouvernement semble bien décidé à ne rien laisser passer. Après une gestion par à coup, l'Etat est dans une situation assez particulière, en tous cas, en contradiction avec le principe de l'économie de marché. En l'absence d'une stratégie à long terme en matière de sauvegarde du pouvoir d'achat, Belkhadem d'un côté et l'UGTA de l'autre, promettent de se réunir pour trouver une réponse sérieuse aux questionnements de la société. En attendant, l'on espère en haut lieu, que les prochaines augmentations des salaires auront un effet positif sur le porte-monnaie du citoyen, donc sur la paix sociale, tant recherchée.