Le Premier ministre libanais Fouad Siniora a lancé lundi à Beyrouth un appel à l'aide internationale pour la reconstruction du camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared, dévasté par les combats entre l'armée libanaise et le groupe du Fatah al-Islam. M. Siniora n'a pas donné de chiffres mais la directrice de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Karen Abou Zeïd, a indiqué que "l'Unrwa demandait près de 55 millions de dollars sur un an pour faire face aux besoins d'urgence de la population affectée et pour préparer un retour complet et sûr des personnes déplacées de Nahr al-Bared". "Nous devons prouver notre engagement et nous assurer que le soutien financier nécessaire est disponible à temps, c'est pourquoi nous avons besoin de votre aide", a déclaré M. Siniora devant un parterre de représentants de la Banque mondiale, de l'Union européenne, des Etats-Unis, de la Russie, de l'Arabie saoudite et de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). "Le Liban ne peut pas le faire seul, c'est tout simplement au-dessus de nos moyens", a estimé le Premier ministre. "Il s'agit d'une responsabilité partagée, la communauté internationale porte une importante responsabilité dans le sort des réfugiés", a-t-il insisté. M. Siniora s'était engagé dès la chute du camp, dans le Nord du Liban, le 2 septembre, à le reconstruire. Il a estimé vendredi "pas réaliste" d'envisager un retour rapide des réfugiés. Les affrontements à Nahr al-Bared ont duré plus de trois mois et fait près de 400 morts, dont au moins 222 islamistes et 163 soldats, selon un bilan officiel. La quasi-totalité des 31.000 réfugiés avaient fui pendant les premières semaines de combats. L'armée libanaise leur a demandé de patienter, le temps de nettoyer les ruines truffées d'explosifs et de débusquer les survivants du Fatah al-Islam. Le Premier ministre libanais Fouad Siniora a lancé lundi à Beyrouth un appel à l'aide internationale pour la reconstruction du camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared, dévasté par les combats entre l'armée libanaise et le groupe du Fatah al-Islam. M. Siniora n'a pas donné de chiffres mais la directrice de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Karen Abou Zeïd, a indiqué que "l'Unrwa demandait près de 55 millions de dollars sur un an pour faire face aux besoins d'urgence de la population affectée et pour préparer un retour complet et sûr des personnes déplacées de Nahr al-Bared". "Nous devons prouver notre engagement et nous assurer que le soutien financier nécessaire est disponible à temps, c'est pourquoi nous avons besoin de votre aide", a déclaré M. Siniora devant un parterre de représentants de la Banque mondiale, de l'Union européenne, des Etats-Unis, de la Russie, de l'Arabie saoudite et de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). "Le Liban ne peut pas le faire seul, c'est tout simplement au-dessus de nos moyens", a estimé le Premier ministre. "Il s'agit d'une responsabilité partagée, la communauté internationale porte une importante responsabilité dans le sort des réfugiés", a-t-il insisté. M. Siniora s'était engagé dès la chute du camp, dans le Nord du Liban, le 2 septembre, à le reconstruire. Il a estimé vendredi "pas réaliste" d'envisager un retour rapide des réfugiés. Les affrontements à Nahr al-Bared ont duré plus de trois mois et fait près de 400 morts, dont au moins 222 islamistes et 163 soldats, selon un bilan officiel. La quasi-totalité des 31.000 réfugiés avaient fui pendant les premières semaines de combats. L'armée libanaise leur a demandé de patienter, le temps de nettoyer les ruines truffées d'explosifs et de débusquer les survivants du Fatah al-Islam.