Les résultats des analyses sur l'origine virale ou bactérienne de l'angine blanche, qui a affecté une centaine d'éléments de l'unité de la police de Oued Ghir (10 km de Béjaïa) seront connus aujourd'hui même, a affirmé jeudi, Amar Tou, ministre de la Santé, de la population et de la Réforme hospitalière lors de son déplacement dans la wilaya de Bejaia pour l'inauguration de l'établissement hospitalier privé Ibn Sina à Tamentfoust. Ainsi, "nous serons fixés si l'origine de cette maladie (angine blanche) est virale ou bactérienne", a déclaré par ailleurs, Amar Tou, expliquant au passage que l'apparition de cette maladie est due essentiellement au manque d'hygiène et à la promiscuité constatée sur les lieux. Rappelons à ce sujet que l'analyse des prélèvements a confirmé des angines blanches avec membranes (angine érythémo-pultacée), selon un communiqué du ministère de la Santé rendu public mercredi dernier. D'autre part, "la première mesure prise par le ministère a été de procéder par prévention à la vaccination, dès l'annonce de la maladie dans la nuit du 10 septembre du plus grand nombre de personnes, soit 1324 personnes", des éléments de la sûreté nationale de l'unité de Oued Ghir, ainsi que ceux travaillant au niveau du port et de l'aéroport, a assuré le ministre de la Santé, la Population et de la Réforme hospitalière. Sur un autre chapitre, lors de sa visite d'inspection dans les différentes structures de l'établissement Ibn Sina, Amar Tou a beaucoup insisté auprès du corps médical sur la formation des médecins, particulièrement des chirurgiens en chirurgie pédiatrique et maladies congénitales pour les enfants de moins de six kg. «Le problème se pose avec acuité en Algérie», a-t-il souligné, allusion au manque de personnel qualifié dans cette spécialité et aux nombreux enfants atteints de maladies congénitales en liste d'attente pour des soins à l'étranger. Sur un autre point, le ministre a exhorté également les structures hospitalières à se doter en équipements de pointe. "Il faut s'équiper pour avoir des établissements hospitaliers de référence et par conséquent des soins de pointe", a-t-il martelé à ce sujet. Il a néanmoins salué l'émergence d'établissements hospitaliers privés à travers le territoire national, estimant que leur implication contribue à réduire encore plus les transferts pour soins à l'étranger. Selon les statistiques du ministère de la Santé, le taux des transferts pour soins à l'étranger a été ramené à 36% en 2006, contre 60% durant les années précédentes. Soulignons enfin que l'établissement Ibn Sina, ouvert en janvier dernier, est spécialisé en chirurgie cardiaque et chirurgie orthopédique. Doté d'une capacité d'hospitalisation de 60 lits, il emploie quelque 60 personnes, dont 10 spécialistes vacataires. Les résultats des analyses sur l'origine virale ou bactérienne de l'angine blanche, qui a affecté une centaine d'éléments de l'unité de la police de Oued Ghir (10 km de Béjaïa) seront connus aujourd'hui même, a affirmé jeudi, Amar Tou, ministre de la Santé, de la population et de la Réforme hospitalière lors de son déplacement dans la wilaya de Bejaia pour l'inauguration de l'établissement hospitalier privé Ibn Sina à Tamentfoust. Ainsi, "nous serons fixés si l'origine de cette maladie (angine blanche) est virale ou bactérienne", a déclaré par ailleurs, Amar Tou, expliquant au passage que l'apparition de cette maladie est due essentiellement au manque d'hygiène et à la promiscuité constatée sur les lieux. Rappelons à ce sujet que l'analyse des prélèvements a confirmé des angines blanches avec membranes (angine érythémo-pultacée), selon un communiqué du ministère de la Santé rendu public mercredi dernier. D'autre part, "la première mesure prise par le ministère a été de procéder par prévention à la vaccination, dès l'annonce de la maladie dans la nuit du 10 septembre du plus grand nombre de personnes, soit 1324 personnes", des éléments de la sûreté nationale de l'unité de Oued Ghir, ainsi que ceux travaillant au niveau du port et de l'aéroport, a assuré le ministre de la Santé, la Population et de la Réforme hospitalière. Sur un autre chapitre, lors de sa visite d'inspection dans les différentes structures de l'établissement Ibn Sina, Amar Tou a beaucoup insisté auprès du corps médical sur la formation des médecins, particulièrement des chirurgiens en chirurgie pédiatrique et maladies congénitales pour les enfants de moins de six kg. «Le problème se pose avec acuité en Algérie», a-t-il souligné, allusion au manque de personnel qualifié dans cette spécialité et aux nombreux enfants atteints de maladies congénitales en liste d'attente pour des soins à l'étranger. Sur un autre point, le ministre a exhorté également les structures hospitalières à se doter en équipements de pointe. "Il faut s'équiper pour avoir des établissements hospitaliers de référence et par conséquent des soins de pointe", a-t-il martelé à ce sujet. Il a néanmoins salué l'émergence d'établissements hospitaliers privés à travers le territoire national, estimant que leur implication contribue à réduire encore plus les transferts pour soins à l'étranger. Selon les statistiques du ministère de la Santé, le taux des transferts pour soins à l'étranger a été ramené à 36% en 2006, contre 60% durant les années précédentes. Soulignons enfin que l'établissement Ibn Sina, ouvert en janvier dernier, est spécialisé en chirurgie cardiaque et chirurgie orthopédique. Doté d'une capacité d'hospitalisation de 60 lits, il emploie quelque 60 personnes, dont 10 spécialistes vacataires.