192 policiers et douaniers de Béjaïa sont toujours hospitalisés au niveau des hôpitaux, Frantz-Fanon de Béjaïa, Aokas et Amizour. Les résultats des analyses portant sur l'origine de l'angine blanche affectant des policiers à Béjaïa seront connus aujourd'hui. On saura si celle-ci est virale ou bactérienne. En attendant, 192 policiers ou douaniers de Bejaia sont toujours hospitalisés dans trois hôpitaux, Frantz Fanon de Béjaïa, Aokas et Amizour. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Amar Tou, leur a rendu visite hier, mais sans apporter dans ses bagages la solution que tout le monde attendait à Béjaïa. On ne sait encore rien sur l'origine virale ou bactérienne de l'angine blanche qui affecte la contamination et sa nature. L'Institut Pasteur rendra son verdict aujourd'hui. L'attente se prolonge donc aussi bien pour les personnes atteintes que pour l'opinion locale qui reste gagnée par une angoisse grandissante. Huit nouveaux cas ont été recensés ce week-end. Cinq jours après la déclaration du premier cas, le ministre de la Santé s'est déplacé enfin, à Béjaïa pour s'enquérir de la situation des personnes atteintes dont le nombre augmente chaque jour, en dépit de l'intervention rapide des services de prévention de Béjaïa. Ces derniers avaient commencé, par mesure préventive, à vacciner le restant des éléments des services de police et des Douanes ainsi que leurs familles pour endiguer la propagation de l'épidémie. C'était là, la première mesure prise par le ministère dès l'annonce de la maladie dans la nuit du 10 septembre. «Des éléments de la Sûreté nationale de l'unité de Oued Ghir, ainsi que ceux travaillant au niveau du port et de l'aéroport ont été vaccinés, soit 1324 personnes» a-t-on indiqué. Un mesure qui n'a fait que ralentir la propagation puisque des cas se révèlent chaque jour. Hier, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière n'a rien apporté de plus que ce qu'il avait déclaré à ce sujet, le jeudi, en marge de l'inauguration de l'établissement hospitalier privé Ibn Sina à Tamentfous, sauf que les résultats des analyses sur l'origine virale ou bactérienne de l'angine blanche qui a affecté des éléments de l'unité de la police de Oued Ghir seront connus aujourd'hui. Amar Tou avait aussi confirmé la teneur du communiqué du ministère, rendu public mercredi passé: «Samedi, nous serons fixés si l'origine de cette maladie (angine blanche) est virale ou bactérienne». Il était au chevet des malades admis dans les hôpitaux, Frantz-Fanon de Béjaïa, Amizour et Aokas. L'unité de Oued Ghir d'où était partie l'épidémie, a fait l'objet d'une visite. A l'heure où nous mettons sous presse la visite ministérielle se poursuit encore. Même si le ministre de la Santé s'est montré rassurant, il n'en demeure pas moins que l'angoisse et l'inquiétude demeurent au sein de la population et ce, tant que l'institut Pasteur n'aura pas rendu son verdict.