Transcendé par son public, Tiago Camilo a apporté la deuxième médaille d'or à son pays tout comme Cuba, après la victoire de Driulis Gonzalez, qui en revanche s'est fait copieusement huée, vendredi lors des Championnats du monde à Rio de Janeiro. Vainqueur exceptionnel de ses six combats sur ippon, Camilo (-81 kg) a été la star de la journée, porté par un public en liesse qui a hurlé sa joie pendant de longues minutes après sa victoire contre le Français Anthony Rodriguez. Camilo, au palmarès encore peu étoffé, a littéralement explosé cette saison après avoir remporté les Jeux Panaméricains en juillet et a dominé à Rio une catégorie très dense qui comptait pas moins de 69 judokas en lice, un record. Cette densité a coûté sa place au champion en titre néerlandais Guillaume Elmont, victime en demi-finales du Britannique Euan Burton, mais qui a sauvé la mise en décrochant le bronze. Le médaillé olympique et mondial ukrainien Roman Gontiuk et le Polonais Robert Krawczyk, autre pointure de la catégorie, n'ont également pas résisté aux assauts des nouveaux venus. Tout aussi animé mais cette fois par la colère, le public de l'Arena Olympic a accompagné de sifflets tonitruants les matches du tableau final de la terrible cubaine Gonzalez. En finale, Gonzalez, bien connue pour son jeu très déplaisant à la limite de l'antijeu, s'est imposée face à la championne en titre, la Française Lucie Décosse, qui n'a pas pu répliquer avec tout le talent qu'on lui connaît. Gonzalez, médaillée de bronze aux JO-2004, n'était encore jamais montée sur la première marche du podium mondial et ce bonheur n'a pas été entaché par la vindicte populaire, qui lui avait déjà signifié son mécontentement après sa demi-finale. Le Japon au plus mal Face à la championne olympique japonaise Ayumi Tanimoto, Gonzalez a profité des largesses de l'arbitrage pour attaquer l'adversaire un genou à terre en permanence. Tanimoto a laissé à nouveau s'échapper sa chance de couronne mondiale mais s'est consolée en récoltant le bronze sur ippon infligé en 15 secondes. Une bien maigre consolation pour le Japon, qui après deux journées de compétition, n'a toujours pas la moindre breloque dorée à son cou et s'enfonce davantage dans le cauchemar après l'élimination du champion en titre en -90 kg , Hiroshi Izumi. Le vice-champion du monde olympique en 2004 a été stoppé en huitièmes de finale par le Russe Ivan Pershin alors que le titre est revenu au vice-champion d'Europe géorgien Irak Tsirekidze. A la mort subite, Tsirekidze est venu à bout du Grec Ilias Iliadis, qui avait battu en demis le champion olympique (2000) néerlandais Mark Huizinga. La France a aussi glané sa deuxième médaille d'or après la victoire de Gévrise Emane ( -70 kg ) sur l'Américaine Ronda Rousey. La très pétillante Française a pris sa revanche après la finale perdue de 2005 contre la médaillée olympique néerlandaise Edith Bosch, victime en demi-finales de Rousey. Transcendé par son public, Tiago Camilo a apporté la deuxième médaille d'or à son pays tout comme Cuba, après la victoire de Driulis Gonzalez, qui en revanche s'est fait copieusement huée, vendredi lors des Championnats du monde à Rio de Janeiro. Vainqueur exceptionnel de ses six combats sur ippon, Camilo (-81 kg) a été la star de la journée, porté par un public en liesse qui a hurlé sa joie pendant de longues minutes après sa victoire contre le Français Anthony Rodriguez. Camilo, au palmarès encore peu étoffé, a littéralement explosé cette saison après avoir remporté les Jeux Panaméricains en juillet et a dominé à Rio une catégorie très dense qui comptait pas moins de 69 judokas en lice, un record. Cette densité a coûté sa place au champion en titre néerlandais Guillaume Elmont, victime en demi-finales du Britannique Euan Burton, mais qui a sauvé la mise en décrochant le bronze. Le médaillé olympique et mondial ukrainien Roman Gontiuk et le Polonais Robert Krawczyk, autre pointure de la catégorie, n'ont également pas résisté aux assauts des nouveaux venus. Tout aussi animé mais cette fois par la colère, le public de l'Arena Olympic a accompagné de sifflets tonitruants les matches du tableau final de la terrible cubaine Gonzalez. En finale, Gonzalez, bien connue pour son jeu très déplaisant à la limite de l'antijeu, s'est imposée face à la championne en titre, la Française Lucie Décosse, qui n'a pas pu répliquer avec tout le talent qu'on lui connaît. Gonzalez, médaillée de bronze aux JO-2004, n'était encore jamais montée sur la première marche du podium mondial et ce bonheur n'a pas été entaché par la vindicte populaire, qui lui avait déjà signifié son mécontentement après sa demi-finale. Le Japon au plus mal Face à la championne olympique japonaise Ayumi Tanimoto, Gonzalez a profité des largesses de l'arbitrage pour attaquer l'adversaire un genou à terre en permanence. Tanimoto a laissé à nouveau s'échapper sa chance de couronne mondiale mais s'est consolée en récoltant le bronze sur ippon infligé en 15 secondes. Une bien maigre consolation pour le Japon, qui après deux journées de compétition, n'a toujours pas la moindre breloque dorée à son cou et s'enfonce davantage dans le cauchemar après l'élimination du champion en titre en -90 kg , Hiroshi Izumi. Le vice-champion du monde olympique en 2004 a été stoppé en huitièmes de finale par le Russe Ivan Pershin alors que le titre est revenu au vice-champion d'Europe géorgien Irak Tsirekidze. A la mort subite, Tsirekidze est venu à bout du Grec Ilias Iliadis, qui avait battu en demis le champion olympique (2000) néerlandais Mark Huizinga. La France a aussi glané sa deuxième médaille d'or après la victoire de Gévrise Emane ( -70 kg ) sur l'Américaine Ronda Rousey. La très pétillante Française a pris sa revanche après la finale perdue de 2005 contre la médaillée olympique néerlandaise Edith Bosch, victime en demi-finales de Rousey.