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Pour vendre sa maison, implorer Saint Joseph
Ça se passe comme ça
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 09 - 2007

Aux Etats-Unis, la déprime du marché immobilier conduit les propriétaires désespérés à implorer l'aide de Saint Joseph, patron des charpentiers, pour vendre leur maison, en enterrant une statue du saint dans le jardin.
"Nous n'avons pas de données chiffrées à ce propos, mais je crois comprendre que c'est une tendance", reconnaît une porte-parole de l'organisation professionnelle des agents immobiliers "NRA, Stephanie Singer".
Saint Joseph est réputé depuis le Moyen-Age aider à la vente d'une maison, explique doctement Kevin Jones du Catholic Information Center de Washington.
"On vend dix à douze petites statues de Saint Joseph par semaine contre peut-être, une de Saint Christophe", patron des voyageurs, admet-il devant un rayon de mini-statues à 9,95 dollars pièce.
A la cathédrale épiscopale de Washington, qui tient au sous-sol un des magasins d'articles religieux les plus achalandés de la capitale, les "Kits Saint Joseph pour vendre sa maison" sont un best-seller.
"Ça marche très bien. L'année dernière, on en a vendu une cinquantaine mais depuis deux mois, c'est le double. Et croyez-moi ou pas, les acheteurs ne sont pas toujours des catholiques", affirme la responsable des achats, Chris Derderian.
La croyance, qui pourrait remonter à Sainte Thérèse d'Avila, veut qu'on enterre la sainte statue la tête en bas devant la maison, si possible près de l'enseigne "à vendre", explique un livret édité pour l'occasion "Vendez votre maison avec l'aide de Saint Joseph le travailleur !". La tête en bas est préférable car le saint, inconfortable dans cette position, exaucerait plus rapidement les prières.
"Enterrer une statue de Saint Joseph peut être davantage une superstition qu'une vraie dévotion religieuse (...)", admet le livret distribué par des magasins catholiques. "Mais la différence est grande. La dévotion (...), c'est reconnaître que tout dans la vie, même la vente de sa maison, est entre les mains de Dieu", ajoute le texte.
"Cela ne peut pas faire de mal", assène, pragmatique, June Gardner, agent immobilier chez Eversco à Washington. Elle a remis un petit Saint Joseph à une de ses clientes irlandaise qui avait du mal à vendre sa maison. "Elle l'a vendue ! Je suis sûre que c'est Saint Joseph", s'exclame-t-elle en riant.
Selon elle, on avait perdu l'usage de cette coutume ces dernières années car le marché immobilier était en plein boom.
"Jusqu'ici, les maisons ne Restaient pas assez longtemps sur le marché pour que le vendeur prie ou s'adonne à ces petits gestes de superstition. Maintenant, le marché a changé", ajoute Mme Gardner.
Un site internet spécialisé, StJosephStatue.com, en Californie affirme livrer des milliers de statuettes. "Notre plus grosse journée était un dimanche
il y a trois semaines, on en a vendu 630 en un jour à travers tout le pays", explique son propriétaire Phil Cates.
Il a même eu une commande spéciale pour une statue de 20 cm de haut. "Nous avons une maison de 5 millions de dollars à vendre, il nous faut bien ça", lui a dit le vendeur, un habitant de Beverly Hills.
Aux Etats-Unis, la déprime du marché immobilier conduit les propriétaires désespérés à implorer l'aide de Saint Joseph, patron des charpentiers, pour vendre leur maison, en enterrant une statue du saint dans le jardin.
"Nous n'avons pas de données chiffrées à ce propos, mais je crois comprendre que c'est une tendance", reconnaît une porte-parole de l'organisation professionnelle des agents immobiliers "NRA, Stephanie Singer".
Saint Joseph est réputé depuis le Moyen-Age aider à la vente d'une maison, explique doctement Kevin Jones du Catholic Information Center de Washington.
"On vend dix à douze petites statues de Saint Joseph par semaine contre peut-être, une de Saint Christophe", patron des voyageurs, admet-il devant un rayon de mini-statues à 9,95 dollars pièce.
A la cathédrale épiscopale de Washington, qui tient au sous-sol un des magasins d'articles religieux les plus achalandés de la capitale, les "Kits Saint Joseph pour vendre sa maison" sont un best-seller.
"Ça marche très bien. L'année dernière, on en a vendu une cinquantaine mais depuis deux mois, c'est le double. Et croyez-moi ou pas, les acheteurs ne sont pas toujours des catholiques", affirme la responsable des achats, Chris Derderian.
La croyance, qui pourrait remonter à Sainte Thérèse d'Avila, veut qu'on enterre la sainte statue la tête en bas devant la maison, si possible près de l'enseigne "à vendre", explique un livret édité pour l'occasion "Vendez votre maison avec l'aide de Saint Joseph le travailleur !". La tête en bas est préférable car le saint, inconfortable dans cette position, exaucerait plus rapidement les prières.
"Enterrer une statue de Saint Joseph peut être davantage une superstition qu'une vraie dévotion religieuse (...)", admet le livret distribué par des magasins catholiques. "Mais la différence est grande. La dévotion (...), c'est reconnaître que tout dans la vie, même la vente de sa maison, est entre les mains de Dieu", ajoute le texte.
"Cela ne peut pas faire de mal", assène, pragmatique, June Gardner, agent immobilier chez Eversco à Washington. Elle a remis un petit Saint Joseph à une de ses clientes irlandaise qui avait du mal à vendre sa maison. "Elle l'a vendue ! Je suis sûre que c'est Saint Joseph", s'exclame-t-elle en riant.
Selon elle, on avait perdu l'usage de cette coutume ces dernières années car le marché immobilier était en plein boom.
"Jusqu'ici, les maisons ne Restaient pas assez longtemps sur le marché pour que le vendeur prie ou s'adonne à ces petits gestes de superstition. Maintenant, le marché a changé", ajoute Mme Gardner.
Un site internet spécialisé, StJosephStatue.com, en Californie affirme livrer des milliers de statuettes. "Notre plus grosse journée était un dimanche
il y a trois semaines, on en a vendu 630 en un jour à travers tout le pays", explique son propriétaire Phil Cates.
Il a même eu une commande spéciale pour une statue de 20 cm de haut. "Nous avons une maison de 5 millions de dollars à vendre, il nous faut bien ça", lui a dit le vendeur, un habitant de Beverly Hills.


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