Si dans le domaine des TIC (Technologies de l'information et de la communication) la téléphonie mobile est arrivée à réaliser un bond spectaculaire en seulement quelques années, on ne peut pas dire autant de l'internet qui reste considéré comme étant le parent pauvre des TIC puisque le taux de pénétration reste marginal chez nous. Si dans le domaine des TIC (Technologies de l'information et de la communication) la téléphonie mobile est arrivée à réaliser un bond spectaculaire en seulement quelques années, on ne peut pas dire autant de l'internet qui reste considéré comme étant le parent pauvre des TIC puisque le taux de pénétration reste marginal chez nous. En effet, c'est ce qu'ont tenu à souligner, à juste titre, les experts dans le domaine de l'internet, provider, chefs d'entreprises ISP ( Internet service provider) ou autres fournisseurs d'accès réunis, lors de la conférence portant sur l'évolution de l'internet, en Algérie tenue mercredi au centre de presse d'El Moudjahid. Les experts appellent à l'unisson à une meilleure expression de la volonté politique par le truchement des réductions des coûts, l'émergence d'un marché libre dépourvu de monopole afin d'arriver à un taux de pénétration acceptable. Il est à signaler que le nombre d'internautes est estimé à 200 000 utilisateurs alors que l'objectif à atteindre est de 3 millions d'abonnés ADSL (haut débit) à horizon 2009. Autant dire que la tâche s'avère dure, à moins d'une volonté politique en vue de démocratiser cet outil. Certes, l'opération Ousratic a contribué en dépit de quelques couacs notamment de la part des banques, à faire entrer l'outil informatique dans les foyers, mais les experts soulignent à cet effet le manque de contenu. «L'opération Ousratic a bénéficié de l'effet d'annonce, c'est bien beau d'avoir le matériel mais encore faut il œuvrer à valoriser le contenu qui reflète notre culture à travers les sites nationaux. Les recherches via Google ou autre moteur de recherche n'apporte en réalité rien qui nous ressemble» affirme M. Kahloun, fournisseur d'accès internet. A ce propos, il relève le manque d'effort consenti par les institutions de l'Etat, celles-là mêmes qui devraient être à la pointe, en prodiguant le maximum d'information. Effectivement, que de fois avons-nous constaté l'indigence des sites web des institutions, ministères, APC, etc. Il s'agit alors d'interfaces statiques qui ne bougent pas d'un iota du premier jour de leur mise en ligne, bref des sites d'une pauvreté affligeante. A vrai dire, internet n'est pas usité de comme un outil de communication et d'information à proprement parler, puisque les institutions et les acteurs du secteur économique n'ont pas réussi à faire autant que faire se peut le pas vers l'internet ou du moins ne l'utilisent pas de manière fonctionnelle. A l'ère des nouvelles technologies, il n'existe même pas un réseau d'interconnexion entre les entités appartenant à la même enseigne à l'image des banques publiques, de la CNAS, etc. C'est dire que le déclic est aussi souhaitable que nécessaire. Concernant le nombre de sites web en activité, il s'élèverait à 5000 sites d'après les chiffres avancés par les experts, alors que nos voisins marocains et tunisiens eux en ont quelque 16.000 sites environs. Dans le même ordre d'idée, M. Kahloun souligne le manque de promotion par rapport au nom de domaine national, (c'est-à-dire le .DZ). Il souligne que : «il est plus facile d'avoir un nom de domaine étranger (.com ou .net) que d'avoir le (.dz), les gens méconnaissent les procédures à faire pour avoir un nom de domaine national». Il propose dans la foulée que le ministère de tutelle subventionne les éventuels demandeurs de site web national. D'autant plus, qu'il existe chez nous un tissu riche de quelque 300 000 PME/PMI qui seraient particulièrement intéressées par cette proposition en dehors des grandes entreprises. En somme, tous les experts et spécialistes présents à cette conférence s'accordent à souligner que l'internet souffre d'un retard considérable. Quand bien même le concept reste quelque peu marginal, obéissant à des considérations culturelles, car l'internet est considéré encore comme un concept ludique et non fonctionnel. Dans cette optique, seule une volonté politique serait capable d'accompagner l'essor de l'internet en le sortant de l'ornière. Une opération similaire à Ousratic serait souhaitable avec une réduction des coûts appropriée. En effet, c'est ce qu'ont tenu à souligner, à juste titre, les experts dans le domaine de l'internet, provider, chefs d'entreprises ISP ( Internet service provider) ou autres fournisseurs d'accès réunis, lors de la conférence portant sur l'évolution de l'internet, en Algérie tenue mercredi au centre de presse d'El Moudjahid. Les experts appellent à l'unisson à une meilleure expression de la volonté politique par le truchement des réductions des coûts, l'émergence d'un marché libre dépourvu de monopole afin d'arriver à un taux de pénétration acceptable. Il est à signaler que le nombre d'internautes est estimé à 200 000 utilisateurs alors que l'objectif à atteindre est de 3 millions d'abonnés ADSL (haut débit) à horizon 2009. Autant dire que la tâche s'avère dure, à moins d'une volonté politique en vue de démocratiser cet outil. Certes, l'opération Ousratic a contribué en dépit de quelques couacs notamment de la part des banques, à faire entrer l'outil informatique dans les foyers, mais les experts soulignent à cet effet le manque de contenu. «L'opération Ousratic a bénéficié de l'effet d'annonce, c'est bien beau d'avoir le matériel mais encore faut il œuvrer à valoriser le contenu qui reflète notre culture à travers les sites nationaux. Les recherches via Google ou autre moteur de recherche n'apporte en réalité rien qui nous ressemble» affirme M. Kahloun, fournisseur d'accès internet. A ce propos, il relève le manque d'effort consenti par les institutions de l'Etat, celles-là mêmes qui devraient être à la pointe, en prodiguant le maximum d'information. Effectivement, que de fois avons-nous constaté l'indigence des sites web des institutions, ministères, APC, etc. Il s'agit alors d'interfaces statiques qui ne bougent pas d'un iota du premier jour de leur mise en ligne, bref des sites d'une pauvreté affligeante. A vrai dire, internet n'est pas usité de comme un outil de communication et d'information à proprement parler, puisque les institutions et les acteurs du secteur économique n'ont pas réussi à faire autant que faire se peut le pas vers l'internet ou du moins ne l'utilisent pas de manière fonctionnelle. A l'ère des nouvelles technologies, il n'existe même pas un réseau d'interconnexion entre les entités appartenant à la même enseigne à l'image des banques publiques, de la CNAS, etc. C'est dire que le déclic est aussi souhaitable que nécessaire. Concernant le nombre de sites web en activité, il s'élèverait à 5000 sites d'après les chiffres avancés par les experts, alors que nos voisins marocains et tunisiens eux en ont quelque 16.000 sites environs. Dans le même ordre d'idée, M. Kahloun souligne le manque de promotion par rapport au nom de domaine national, (c'est-à-dire le .DZ). Il souligne que : «il est plus facile d'avoir un nom de domaine étranger (.com ou .net) que d'avoir le (.dz), les gens méconnaissent les procédures à faire pour avoir un nom de domaine national». Il propose dans la foulée que le ministère de tutelle subventionne les éventuels demandeurs de site web national. D'autant plus, qu'il existe chez nous un tissu riche de quelque 300 000 PME/PMI qui seraient particulièrement intéressées par cette proposition en dehors des grandes entreprises. En somme, tous les experts et spécialistes présents à cette conférence s'accordent à souligner que l'internet souffre d'un retard considérable. Quand bien même le concept reste quelque peu marginal, obéissant à des considérations culturelles, car l'internet est considéré encore comme un concept ludique et non fonctionnel. Dans cette optique, seule une volonté politique serait capable d'accompagner l'essor de l'internet en le sortant de l'ornière. Une opération similaire à Ousratic serait souhaitable avec une réduction des coûts appropriée.