Le FLN s'installe-t-il dans la crise ? Plusieurs indices le laisse supposer. La manière et la façon dont ont été désignés les têtes de listes du parti aux élections législatives de mai dernier et la déconvenue qui en est résultée ont donné lieu à des réactions hostiles à l'égard des premiers responsables tant au niveau des structures que celui des militants de la base du vieux parti. A la cellule de surveillance des élections législatives, un groupe que dirigent huit dissidents, cadres du parti, dont l'objectif est de demander des comptes, à travers la réunion du Conseil national, au secrétaire général de l'Instance exécutive, un autre groupe, dissidents lui aussi, de cadres du parti, tout aussi déçu par la gestion des responsables, est venu récemment donner de la voix et perturber un peu plus la maison FLN. «Les fils authentiques du FLN», c'est ainsi qu'il se dénomme, vise le même objectif que le groupe des huit. Contester la gestion et le bilan du secrétariat exécutif du parti depuis l'éviction de Ali Benflis et qu'il qualifie de «catastrophiques». Des contacts, affirment des sources de la cellule de surveillance des législatives, ont eu lieu entre les deux groupes de frondeurs, pour étudier les voies et moyens de fédérer leurs actions. Il semble que des progrès significatifs aient été accomplis dans cette voie. «C'est la résultante des violations répétées des statuts et du règlement intérieur du parti par la direction centrale», indique un interlocuteur des dissidents. «Les opérations du choix des têtes de listes pour les législatives du 17 mai dernier ou des mouhafads, ont été faites en violation des textes de référence du parti», s'est indigné notre interlocuteur qui indique que les membres du secrétariat de l'Instance exécutive pratiquent «la fuite en avant». Les règlements de compte entre les deux tendances, redresseurs et pro-Benflis se sont accentués à la faveur de la dernière consultation populaire, s'est indignée la source qui souligne que «la maison FLN est en crise». Une crise grave, selon elle, qui a pour conséquence «la démobilisation et la démoralisation des militants du vieux parti». A telle enseigne, dit-elle dépitée, que le parti n'arrive pas à trouver des noms à coucher sur la liste des candidats aux locales de novembre prochain. Une situation qu'elle qualifie «d'étrange et source de profonde inquiétude» des militants qui craignent que le vieux parti devienne une formation politique quelconque et sans ancrage populaire, source de sa création. Les deux groupes de frondeurs du FLN estiment que la stratégie et politique mises en branle par le secrétariat de l'Instance exécutive ont atteint leurs limites et qu'il faudrait penser d'ores et déjà au changement avant qu'il ne soit trop tard. Ils redoutent les résultats qui sortiront des urnes à l'issue du dépouillement, le soir du 29 novembre. Ce ne sera, disent-ils, que la confirmation de la perte de la crédibilité et de l'influence du parti sur la scène politique. Le FLN s'installe-t-il dans la crise ? Plusieurs indices le laisse supposer. La manière et la façon dont ont été désignés les têtes de listes du parti aux élections législatives de mai dernier et la déconvenue qui en est résultée ont donné lieu à des réactions hostiles à l'égard des premiers responsables tant au niveau des structures que celui des militants de la base du vieux parti. A la cellule de surveillance des élections législatives, un groupe que dirigent huit dissidents, cadres du parti, dont l'objectif est de demander des comptes, à travers la réunion du Conseil national, au secrétaire général de l'Instance exécutive, un autre groupe, dissidents lui aussi, de cadres du parti, tout aussi déçu par la gestion des responsables, est venu récemment donner de la voix et perturber un peu plus la maison FLN. «Les fils authentiques du FLN», c'est ainsi qu'il se dénomme, vise le même objectif que le groupe des huit. Contester la gestion et le bilan du secrétariat exécutif du parti depuis l'éviction de Ali Benflis et qu'il qualifie de «catastrophiques». Des contacts, affirment des sources de la cellule de surveillance des législatives, ont eu lieu entre les deux groupes de frondeurs, pour étudier les voies et moyens de fédérer leurs actions. Il semble que des progrès significatifs aient été accomplis dans cette voie. «C'est la résultante des violations répétées des statuts et du règlement intérieur du parti par la direction centrale», indique un interlocuteur des dissidents. «Les opérations du choix des têtes de listes pour les législatives du 17 mai dernier ou des mouhafads, ont été faites en violation des textes de référence du parti», s'est indigné notre interlocuteur qui indique que les membres du secrétariat de l'Instance exécutive pratiquent «la fuite en avant». Les règlements de compte entre les deux tendances, redresseurs et pro-Benflis se sont accentués à la faveur de la dernière consultation populaire, s'est indignée la source qui souligne que «la maison FLN est en crise». Une crise grave, selon elle, qui a pour conséquence «la démobilisation et la démoralisation des militants du vieux parti». A telle enseigne, dit-elle dépitée, que le parti n'arrive pas à trouver des noms à coucher sur la liste des candidats aux locales de novembre prochain. Une situation qu'elle qualifie «d'étrange et source de profonde inquiétude» des militants qui craignent que le vieux parti devienne une formation politique quelconque et sans ancrage populaire, source de sa création. Les deux groupes de frondeurs du FLN estiment que la stratégie et politique mises en branle par le secrétariat de l'Instance exécutive ont atteint leurs limites et qu'il faudrait penser d'ores et déjà au changement avant qu'il ne soit trop tard. Ils redoutent les résultats qui sortiront des urnes à l'issue du dépouillement, le soir du 29 novembre. Ce ne sera, disent-ils, que la confirmation de la perte de la crédibilité et de l'influence du parti sur la scène politique.