Infection urinaire, culotte mouillée : la honte des toilettes scolaires. Manque de propreté, manque d'accessibilité ou absence d'intimité, les toilettes scolaires sont accusées de favoriser les infections urinaires et les fuites urinaires. Infection urinaire, culotte mouillée : la honte des toilettes scolaires. Manque de propreté, manque d'accessibilité ou absence d'intimité, les toilettes scolaires sont accusées de favoriser les infections urinaires et les fuites urinaires. Le problème n'est pas nouveau. Beaucoup de parents ont délaré que leur enfant se plaignait des toilettes de son école (maternelle, primaire, collège ou lycée), tandis qu'un quart des enfants avait souffert d'infection urinaire ou intestinale après avoir utilisé les sanitaires de son établissement. Même si en raison de certains biais, ce pourcentage est critiquable, il est nécessaire de prendre très au sérieux ce problème car il peut entraîner des soucis de santé, allant jusqu'à conditionner une incontinence future. Les enfants se retiennent parfois toute la journée pour éviter d'utiliser les sanitaires de l'établissement. Au final, ce comportement favorise les fuites et les infections urinaires, particulièrement chez les filles. Passage aux toilettes 5 à 6 fois par jour Toilettes sales, absence d'intimité, manque de temps ou interdiction de quitter la salle pendant les cours, nombre d'enfants apprennent à se retenir. Ce comportement augmente le risque de fuites, particulièrement chez les fillettes. Ces dernières, ayant un canal urinaire plus court que les garcons, sont davantage exposées. De plus, l'état des WC handicape moins les garcons qui peuvent toujours trouver un arbre ou un mur à l'écart. Se retenant trop longtemps, l'enfant risque aussi de ne plus savoir relâcher son sphincter le moment voulu, ce qui entraîne une mauvaise évacuation de l'urine vésicale. Or, vider complètement la vessie limite les risques d'infections et de constipation associée. Vider complètement sa vessie diminue les risques d'infections urinaires Pour bien vider sa vessie, une fillette doit être détendue, relâcher son périnée et ne pas forcer. Pour cela, elle doit uriner en position assise, les genoux écartés, non entravés par des vêtements. Il est indispensable de disposer de toilettes propres, d'un endroit intime et de prendre son temps. Les toilettes des écoles ne répondent pas toujours à ces trois conditions. Des conseils que l'école doit prendre en compte Les mictions doivent être régulières et complètes : ne pas passer toute une matinée ou une après-midi sans vider la vessie, ce jusqu'à la dernière goutte. Offrir des toilettes accessibles, adaptées, propres, respectant l'intimité, séparant les garcons et les filles. Faire comprendre aux éducateurs la nécessité pour les enfants de vider régulièrement et complètement leur vessie, au risque de les voir basculer dans la pathologie fonctionnelle, qui est un facteur d'échec scolaire loin d'être négligeable. Le problème n'est pas nouveau. Beaucoup de parents ont délaré que leur enfant se plaignait des toilettes de son école (maternelle, primaire, collège ou lycée), tandis qu'un quart des enfants avait souffert d'infection urinaire ou intestinale après avoir utilisé les sanitaires de son établissement. Même si en raison de certains biais, ce pourcentage est critiquable, il est nécessaire de prendre très au sérieux ce problème car il peut entraîner des soucis de santé, allant jusqu'à conditionner une incontinence future. Les enfants se retiennent parfois toute la journée pour éviter d'utiliser les sanitaires de l'établissement. Au final, ce comportement favorise les fuites et les infections urinaires, particulièrement chez les filles. Passage aux toilettes 5 à 6 fois par jour Toilettes sales, absence d'intimité, manque de temps ou interdiction de quitter la salle pendant les cours, nombre d'enfants apprennent à se retenir. Ce comportement augmente le risque de fuites, particulièrement chez les fillettes. Ces dernières, ayant un canal urinaire plus court que les garcons, sont davantage exposées. De plus, l'état des WC handicape moins les garcons qui peuvent toujours trouver un arbre ou un mur à l'écart. Se retenant trop longtemps, l'enfant risque aussi de ne plus savoir relâcher son sphincter le moment voulu, ce qui entraîne une mauvaise évacuation de l'urine vésicale. Or, vider complètement la vessie limite les risques d'infections et de constipation associée. Vider complètement sa vessie diminue les risques d'infections urinaires Pour bien vider sa vessie, une fillette doit être détendue, relâcher son périnée et ne pas forcer. Pour cela, elle doit uriner en position assise, les genoux écartés, non entravés par des vêtements. Il est indispensable de disposer de toilettes propres, d'un endroit intime et de prendre son temps. Les toilettes des écoles ne répondent pas toujours à ces trois conditions. Des conseils que l'école doit prendre en compte Les mictions doivent être régulières et complètes : ne pas passer toute une matinée ou une après-midi sans vider la vessie, ce jusqu'à la dernière goutte. Offrir des toilettes accessibles, adaptées, propres, respectant l'intimité, séparant les garcons et les filles. Faire comprendre aux éducateurs la nécessité pour les enfants de vider régulièrement et complètement leur vessie, au risque de les voir basculer dans la pathologie fonctionnelle, qui est un facteur d'échec scolaire loin d'être négligeable.