Les Néo-Zélandais font mine de s'attendre à un match difficile dimanche à Murrayfield (Gr.C) contre l'Ecosse qui aligne une équipe de réservistes et semble déjà avoir la tête à Saint-Etienne pour leur match contre l'Italie, crucial pour leur qualification en quarts du Mondial. Frank Hadden a intégralement recomposé le XV de départ par rapport à celui qui avait affronté la Roumanie. Son pack, avec notamment les premières sélections du pilier Alasdair Dickinson et du troisième ligne aile John Barclay, semble aussi inexpérimenté que léger. L'entraîneur écossais s'offusque que l'on puisse suggérer qu'il a d'ores et déjà sacrifié ce match contre une équipe que le XV du Chardon n'a jamais battu depuis 1908. Mais il est difficile de ne pas y voir une certaine hypocrisie, des joueurs essentiels comme le capitaine Jason White ou Simon Taylor ne figurant même pas dans les 22. Seules la volonté des réservistes de se dépasser pour gagner une place parmi les titulaires et la peur de la déroute semblent pouvoir permettre aux Ecossais d'éviter, sinon une défaite qui semble inéluctable, l'humiliation devant leur public. Pourtant, les Néo-Zélandais font assaut d'humilité depuis leur arrivée à Edimbourg, expliquant à qui veut les entendre qu'"il n'y a jamais eu de match facile à Murrayfield". "C'est une équipe de passionnés et de joueurs fiers qui n'a jamais battu les All Blacks et veut y parvenir", selon le demi de mêlée Byron Kelleher. Les Néo-Zélandais font mine de s'attendre à un match difficile dimanche à Murrayfield (Gr.C) contre l'Ecosse qui aligne une équipe de réservistes et semble déjà avoir la tête à Saint-Etienne pour leur match contre l'Italie, crucial pour leur qualification en quarts du Mondial. Frank Hadden a intégralement recomposé le XV de départ par rapport à celui qui avait affronté la Roumanie. Son pack, avec notamment les premières sélections du pilier Alasdair Dickinson et du troisième ligne aile John Barclay, semble aussi inexpérimenté que léger. L'entraîneur écossais s'offusque que l'on puisse suggérer qu'il a d'ores et déjà sacrifié ce match contre une équipe que le XV du Chardon n'a jamais battu depuis 1908. Mais il est difficile de ne pas y voir une certaine hypocrisie, des joueurs essentiels comme le capitaine Jason White ou Simon Taylor ne figurant même pas dans les 22. Seules la volonté des réservistes de se dépasser pour gagner une place parmi les titulaires et la peur de la déroute semblent pouvoir permettre aux Ecossais d'éviter, sinon une défaite qui semble inéluctable, l'humiliation devant leur public. Pourtant, les Néo-Zélandais font assaut d'humilité depuis leur arrivée à Edimbourg, expliquant à qui veut les entendre qu'"il n'y a jamais eu de match facile à Murrayfield". "C'est une équipe de passionnés et de joueurs fiers qui n'a jamais battu les All Blacks et veut y parvenir", selon le demi de mêlée Byron Kelleher.