Florilège des phrases les plus mordantes, insolites ou émouvantes, prononcéesà l'occasion du Mondial-2007 de rugby: AMOUR -"Un nul, c'est un peu comme sortir avec sa propre soeur: c'est un résultat dont personne ne veut !", de Ric Suggitt, entraîneur du Canada, le 28 septembre, trois jours après le nul de son équipe face au Japon (12-12). -"Ils ont quinze couteaux dans quinze mâchoires, ça va être quelque chose", de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, qui évoquait le 13 octobre les joueurs du XV de la Rose avant la demi-finale Angleterre - France. -"Ce serait comme la naissance d'un deuxième enfant. Et on l'aime autant qu'on aime le premier, vous savez...", de Jake White, entraîneur des Springboks, le 18 octobre, pour illustrer ce que représenterait pour la société sud-africaine un deuxième titre mondial, 12 ans après celui de 1995. ENCOURAGEMENTS -"On joue pour quelque chose qui nous dépasse, il n'est pas question d'individus, d'argent, simplement d'amour pour l'autre, d'amour de notre peuple, de notre pays et nous célébrons le don de Dieu", le 18 septembre, de Michael Jones, entraîneur des Samoa et ancien champion du monde 1987 avec la Nouvelle-Zélande. -"Je ne savais pas qu'il y avait des supporteurs neutres quand il s'agit de l'Angleterre", de Brian Ashton, entraîneur du XV de la Rose, interrogé le 27 septembre sur l'attitude qu'allaient adopter les spectateurs neutres du match Angleterre - Tonga. -"Avec tous les messages qu'on reçoit sur internet, par téléphone et de nos familles, on sait qu'il y a une "Puma Mania" à la maison. (Pendant les matches de poule) même les chauffeurs de taxi qui n'y connaissent rien disaient on a pris le point de bonus", du deuxième ligne argentin Ignacio Fernandez Lobbe le 11 octobre, ravi de l'engouement pour le rugby que provoque le parcours historique des Pumas au Mondial. TACTIQUE -"Si on a été grincheux et affreux la semaine dernière et qu'on a gagné, je veux qu'on soit grincheux et affreux cette semaine", de l'entraîneur-adjoint de l'équipe d'Angleterre en charge des avants, John Wells, faisant référence le 8 octobre au quart de finale victorieux devant l'Australie (12-10) et à la demi-finale contre la France qui s'annonçait le 13. -"Pour le moment, ils n'ont pas fait de mêlée à trois ou de touche à un!", de l'entraîneur du XV de France Bernard Laporte, interrogé le 9 octobre sur les éventuelles innovations tactiques de l'Angleterre lors de cette Coupe du monde. -"Notre stratégie peut ne pas plaire à tout le monde, mais on n'est pas là pour plaire à tout le monde, on est là pour gagner un match et si, à la fin de à la partie, on gagne de deux points avec la même tactique que face aux Blacks, on signe tout de suite", du manageur du XV de France, Jo Maso, le 10 octobre, avant la demi-finale Angleterre - France. -"Il y a des moments samedi où on a même trop joué au rugby, notamment pendant 10 minutes en seconde période, on essayait de crier aux joueurs de taper dans ce foutu ballon pour le redonner à la France et voir ce qu'elle allait en faire, car il paraissait évident qu'elle n'allait pas en faire grand-chose de plus que nous", de Brian Ashton, entraîneur de l'équipe d'Angleterre, le 14 octobre, au lendemain de la qualification de son équipe pour la finale du Mondial. TAMPON -"C'est un Kaiser, Laporte !", de Mario Ledesma, talonneur de l'équipe d'Argentine, réagissant le 26 septembre à l'interdiction faite aux Français de lire la presse à Marcoussis. -"Je ne l'aurais pas dit si je ne l'avais pas pensé. Je le répète, ce n'était pas un match gagné par des joueurs de classe mondiale", de Lote Tuqiri, ailier de l'Australie, auteur du seul essai des Wallabies lors de leur défaite (10-12) contre l'Angleterre, confirmant le 6 octobre ses déclarations d'avant-match -"Hier, les Aussies n'auraient même pas pu plaquer un hamster", de l'ancien international anglais Jeremy Guscott, le 7 octobre, heureux après la victoire du XV de la Rose (12-10) contre l'Australie en quarts. FIERTE -"Ils vont faire la fierté d'un pays", de Frank Hadden, entraîneur de l'Ecosse, confiant le 23 septembre dans la performance de ses "coiffeurs" avant la rencontre contre la Nouvelle-Zélande à Edimbourg. Les Ecossais ont perdu 40 à 0. -"Des villageois ont gravi la montagne avec un générateur et une télévision et ont regardé le match depuis le sommet parce qu'ils ne captaient pas la fréquence au village. C'est pour ce genre de choses que nous jouons. Cela coupe le souffle et met la larme à l'oeil", de Mosese Rauluni, capitaine de l'équipe des Fidji, le 30 septembre, fier de la qualification de son équipe pour les quarts de finale. -"On a moins de joueurs que Madagascar, autant que l'agglomération toulousaine... Nous, en quarts ? Eh bien on y est et on en est très fiers !", de Frank Hadden, entraîneur de l'Ecosse, le 5 octobre, à propos de la qualification de son XV du Chardon pour les quarts de finale. MIRACLE ET SUPERSTITION -"Nous sommes des survivants !", de Tomaz Morais l'entraîneur du Portugal, satisfait et fier de ses troupes le 15 septembre après la défaite concédée face à la Nouvelle-Zélande (108-13). -"Il faut qu'on trouve la personne qui plante des aiguilles dans des poupées vaudou représentant nos joueurs", de l'entraîneur du Japon, le Néo-Zélandais John Kirwan, ironisant le 21 septembre après l'annonce de deux nouveaux forfaits définitifs dans son équipe, les 4e et 5e en moins d'un mois. -"Je suis le seul à avoir une tondeuse dans le groupe et la moitié de l'équipe l'a déjà utilisée, mais ils l'ont remballée et chacun maintenant aura les cheveux longs et le look de Chabal", du pilier australien Al Baxter le 25 septembre, à propos de la malédiction rapportée par ses coéquipiers Scott Staniforth, Mark Gerrard et Stephen Larkham qui se sont tous blessés en match ou à l'entraînement après s'être rasés les cheveux la veille avec cette tondeuse maudite. OPTIMISME -"We're the pretty complete package" (On a presque tout en magasin), du centre néo-zélandais Aaron Mauger, le 10 septembre. -"Si la France ne sortait pas des poules, cela ferait vraiment désordre. Ce serait une catastrophe nationale", de l'ancien président de la Fédération française de rugby (1968-1991), Albert Ferrasse, le 20 septembre Florilège des phrases les plus mordantes, insolites ou émouvantes, prononcéesà l'occasion du Mondial-2007 de rugby: AMOUR -"Un nul, c'est un peu comme sortir avec sa propre soeur: c'est un résultat dont personne ne veut !", de Ric Suggitt, entraîneur du Canada, le 28 septembre, trois jours après le nul de son équipe face au Japon (12-12). -"Ils ont quinze couteaux dans quinze mâchoires, ça va être quelque chose", de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, qui évoquait le 13 octobre les joueurs du XV de la Rose avant la demi-finale Angleterre - France. -"Ce serait comme la naissance d'un deuxième enfant. Et on l'aime autant qu'on aime le premier, vous savez...", de Jake White, entraîneur des Springboks, le 18 octobre, pour illustrer ce que représenterait pour la société sud-africaine un deuxième titre mondial, 12 ans après celui de 1995. ENCOURAGEMENTS -"On joue pour quelque chose qui nous dépasse, il n'est pas question d'individus, d'argent, simplement d'amour pour l'autre, d'amour de notre peuple, de notre pays et nous célébrons le don de Dieu", le 18 septembre, de Michael Jones, entraîneur des Samoa et ancien champion du monde 1987 avec la Nouvelle-Zélande. -"Je ne savais pas qu'il y avait des supporteurs neutres quand il s'agit de l'Angleterre", de Brian Ashton, entraîneur du XV de la Rose, interrogé le 27 septembre sur l'attitude qu'allaient adopter les spectateurs neutres du match Angleterre - Tonga. -"Avec tous les messages qu'on reçoit sur internet, par téléphone et de nos familles, on sait qu'il y a une "Puma Mania" à la maison. (Pendant les matches de poule) même les chauffeurs de taxi qui n'y connaissent rien disaient on a pris le point de bonus", du deuxième ligne argentin Ignacio Fernandez Lobbe le 11 octobre, ravi de l'engouement pour le rugby que provoque le parcours historique des Pumas au Mondial. TACTIQUE -"Si on a été grincheux et affreux la semaine dernière et qu'on a gagné, je veux qu'on soit grincheux et affreux cette semaine", de l'entraîneur-adjoint de l'équipe d'Angleterre en charge des avants, John Wells, faisant référence le 8 octobre au quart de finale victorieux devant l'Australie (12-10) et à la demi-finale contre la France qui s'annonçait le 13. -"Pour le moment, ils n'ont pas fait de mêlée à trois ou de touche à un!", de l'entraîneur du XV de France Bernard Laporte, interrogé le 9 octobre sur les éventuelles innovations tactiques de l'Angleterre lors de cette Coupe du monde. -"Notre stratégie peut ne pas plaire à tout le monde, mais on n'est pas là pour plaire à tout le monde, on est là pour gagner un match et si, à la fin de à la partie, on gagne de deux points avec la même tactique que face aux Blacks, on signe tout de suite", du manageur du XV de France, Jo Maso, le 10 octobre, avant la demi-finale Angleterre - France. -"Il y a des moments samedi où on a même trop joué au rugby, notamment pendant 10 minutes en seconde période, on essayait de crier aux joueurs de taper dans ce foutu ballon pour le redonner à la France et voir ce qu'elle allait en faire, car il paraissait évident qu'elle n'allait pas en faire grand-chose de plus que nous", de Brian Ashton, entraîneur de l'équipe d'Angleterre, le 14 octobre, au lendemain de la qualification de son équipe pour la finale du Mondial. TAMPON -"C'est un Kaiser, Laporte !", de Mario Ledesma, talonneur de l'équipe d'Argentine, réagissant le 26 septembre à l'interdiction faite aux Français de lire la presse à Marcoussis. -"Je ne l'aurais pas dit si je ne l'avais pas pensé. Je le répète, ce n'était pas un match gagné par des joueurs de classe mondiale", de Lote Tuqiri, ailier de l'Australie, auteur du seul essai des Wallabies lors de leur défaite (10-12) contre l'Angleterre, confirmant le 6 octobre ses déclarations d'avant-match -"Hier, les Aussies n'auraient même pas pu plaquer un hamster", de l'ancien international anglais Jeremy Guscott, le 7 octobre, heureux après la victoire du XV de la Rose (12-10) contre l'Australie en quarts. FIERTE -"Ils vont faire la fierté d'un pays", de Frank Hadden, entraîneur de l'Ecosse, confiant le 23 septembre dans la performance de ses "coiffeurs" avant la rencontre contre la Nouvelle-Zélande à Edimbourg. Les Ecossais ont perdu 40 à 0. -"Des villageois ont gravi la montagne avec un générateur et une télévision et ont regardé le match depuis le sommet parce qu'ils ne captaient pas la fréquence au village. C'est pour ce genre de choses que nous jouons. Cela coupe le souffle et met la larme à l'oeil", de Mosese Rauluni, capitaine de l'équipe des Fidji, le 30 septembre, fier de la qualification de son équipe pour les quarts de finale. -"On a moins de joueurs que Madagascar, autant que l'agglomération toulousaine... Nous, en quarts ? Eh bien on y est et on en est très fiers !", de Frank Hadden, entraîneur de l'Ecosse, le 5 octobre, à propos de la qualification de son XV du Chardon pour les quarts de finale. MIRACLE ET SUPERSTITION -"Nous sommes des survivants !", de Tomaz Morais l'entraîneur du Portugal, satisfait et fier de ses troupes le 15 septembre après la défaite concédée face à la Nouvelle-Zélande (108-13). -"Il faut qu'on trouve la personne qui plante des aiguilles dans des poupées vaudou représentant nos joueurs", de l'entraîneur du Japon, le Néo-Zélandais John Kirwan, ironisant le 21 septembre après l'annonce de deux nouveaux forfaits définitifs dans son équipe, les 4e et 5e en moins d'un mois. -"Je suis le seul à avoir une tondeuse dans le groupe et la moitié de l'équipe l'a déjà utilisée, mais ils l'ont remballée et chacun maintenant aura les cheveux longs et le look de Chabal", du pilier australien Al Baxter le 25 septembre, à propos de la malédiction rapportée par ses coéquipiers Scott Staniforth, Mark Gerrard et Stephen Larkham qui se sont tous blessés en match ou à l'entraînement après s'être rasés les cheveux la veille avec cette tondeuse maudite. OPTIMISME -"We're the pretty complete package" (On a presque tout en magasin), du centre néo-zélandais Aaron Mauger, le 10 septembre. -"Si la France ne sortait pas des poules, cela ferait vraiment désordre. Ce serait une catastrophe nationale", de l'ancien président de la Fédération française de rugby (1968-1991), Albert Ferrasse, le 20 septembre