L'Argentine a une chance unique d'atteindre le dernier carré de la Coupe du monde de rugby pour la première fois de son histoire lors du quart de finale qui l'oppose ce soir à Saint-Denis à l'Ecosse. Victime de l'ostracisme des grandes nations qui la laissent hors des compétitions majeures que sont le Tournoi des Six Nations et les Tri Nations, l'Argentine a commencé à remettre les pendules à l'heure en sortant en tête et invaincue de la "poule de la mort" où figuraient la France et l'Irlande. Mais elle veut plus. "On ne se contente pas uniquement de ça", a déclaré le centre Manuel Contepomi. "Nous sommes face à une véritable opportunité qui nous permettrait de réaliser quelque chose de grand. Nous ne sommes pas médiocres et nous savons que, peut-être dans l'avenir, nous n'aurons plus l'occasion de répéter ce genre d'exploit." Avec quatre succès en phase de poules, l'Argentine a fait aussi bien que les ténors néo-zélandais, australiens et sud-africains. Elle présente aussi la meilleure défense avec 33 points encaissés et, surtout, elle n'a concédé que deux essais, ce qui constitue le meilleur total pour une équipe dans un premier tour de Coupe du monde. La force argentine repose grandement dans ses avants, pas forcément très mobiles mais costauds et bien organisés dès lors qu'il s'agit d'avancer avec le ballon ou de contester une balle au sol. Un autre atout tient dans le jeu au pied d'occupation, sans oublier la créativité débordante de Juan-Manuel Hernandez. "Leur jeu est basé sur la possession de balle et le gagne-terrain", a noté l'ouvreur écossais Dan Parks. "Une fois qu'ils sont en bonne position, ils ne lâchent rien avant d'avoir grappillé quelques points." Versée dans un groupe moins relevé, l'Ecosse a été moins à son avantage avec une grosse défaite face aux All Blacks (40-0) et une courte victoire dans le match décisif contre l'Italie (18-16). "Nous n'avons pas montré grand chose pour l'instant mais je pense qu'il y a des rencontres où nous avons fait preuve d'initiative", a déclaré Dan Parks. Les Ecossais n'ont jamais caché leur penchant pour le rugby de mouvement. "Ils ont deux bons finisseurs à l'aile. Ils aiment ouvrir le jeu et ils sont de vrais Ecossais, ils n'abandonnent jamais", a noté l'ailier argentin Ignacio Corleto. Les hommes de Frank Hadden espèrent bien faire courir les Pumas mais aussi les pousser à la faute. Les coups de pied de Dan Parks et Chris Paterson, les deux buteurs du Quinze du Chardon, ne pardonnent aucune erreur. Les deux hommes en sont, tout simplement, à 100% de réussite dans leur 20 tentatives au pied. Les Argentins connaissent les risques de leur indiscipline. "Notre but est d'éviter de concéder des pénalités", a admis Daniel Baetti, entraîneur adjoint. "Contre l'Irlande, nous en avons concédé neuf. C'était trop. Notre discipline au point de contact est délicate parce que nous allons au maximum de l'engagement.". L'Argentine a une chance unique d'atteindre le dernier carré de la Coupe du monde de rugby pour la première fois de son histoire lors du quart de finale qui l'oppose ce soir à Saint-Denis à l'Ecosse. Victime de l'ostracisme des grandes nations qui la laissent hors des compétitions majeures que sont le Tournoi des Six Nations et les Tri Nations, l'Argentine a commencé à remettre les pendules à l'heure en sortant en tête et invaincue de la "poule de la mort" où figuraient la France et l'Irlande. Mais elle veut plus. "On ne se contente pas uniquement de ça", a déclaré le centre Manuel Contepomi. "Nous sommes face à une véritable opportunité qui nous permettrait de réaliser quelque chose de grand. Nous ne sommes pas médiocres et nous savons que, peut-être dans l'avenir, nous n'aurons plus l'occasion de répéter ce genre d'exploit." Avec quatre succès en phase de poules, l'Argentine a fait aussi bien que les ténors néo-zélandais, australiens et sud-africains. Elle présente aussi la meilleure défense avec 33 points encaissés et, surtout, elle n'a concédé que deux essais, ce qui constitue le meilleur total pour une équipe dans un premier tour de Coupe du monde. La force argentine repose grandement dans ses avants, pas forcément très mobiles mais costauds et bien organisés dès lors qu'il s'agit d'avancer avec le ballon ou de contester une balle au sol. Un autre atout tient dans le jeu au pied d'occupation, sans oublier la créativité débordante de Juan-Manuel Hernandez. "Leur jeu est basé sur la possession de balle et le gagne-terrain", a noté l'ouvreur écossais Dan Parks. "Une fois qu'ils sont en bonne position, ils ne lâchent rien avant d'avoir grappillé quelques points." Versée dans un groupe moins relevé, l'Ecosse a été moins à son avantage avec une grosse défaite face aux All Blacks (40-0) et une courte victoire dans le match décisif contre l'Italie (18-16). "Nous n'avons pas montré grand chose pour l'instant mais je pense qu'il y a des rencontres où nous avons fait preuve d'initiative", a déclaré Dan Parks. Les Ecossais n'ont jamais caché leur penchant pour le rugby de mouvement. "Ils ont deux bons finisseurs à l'aile. Ils aiment ouvrir le jeu et ils sont de vrais Ecossais, ils n'abandonnent jamais", a noté l'ailier argentin Ignacio Corleto. Les hommes de Frank Hadden espèrent bien faire courir les Pumas mais aussi les pousser à la faute. Les coups de pied de Dan Parks et Chris Paterson, les deux buteurs du Quinze du Chardon, ne pardonnent aucune erreur. Les deux hommes en sont, tout simplement, à 100% de réussite dans leur 20 tentatives au pied. Les Argentins connaissent les risques de leur indiscipline. "Notre but est d'éviter de concéder des pénalités", a admis Daniel Baetti, entraîneur adjoint. "Contre l'Irlande, nous en avons concédé neuf. C'était trop. Notre discipline au point de contact est délicate parce que nous allons au maximum de l'engagement.".