Après avoir boycotté les législatives du 17 mai dernier, le parti de Hocine Ait Ahmed nourrit de grandes ambitions pour les élections locales du 29 novembre prochain. Karim Tabou, le premier secrétaire du parti reconduit par le «zaïm» à l'issue du 4e congrès qui s'est tenu au début de ce mois, a, en effet, soutenu que «le FFS va créer la surprise» au prochain scrutin. Karim Tabou a indiqué, hier, lors d'une conférence de presse, que le front compte présenter des listes électorales sur l'ensemble du territoire national. Le conférencier, qui s'exprimait devant les medias après la réunion de ce week-end du Conseil national consacrée à l'élaboration de la stratégie électorale, a aussi déclaré que le parti privilégie la présence à l'intérieur du pays et dans les régions du Sud où il a «reconquis certaines positions». Plaidant pour davantage de prérogatives pour les élus locaux, il a recommandé aux élus du parti d'être constamment à l'écoute du mouvement associatif, et d'ailleurs, a-t-il ajouté, «les candidats du parti peuvent être issus du mouvement syndical, des milieux scientifiques, culturels sportifs à condition qu'ils s'engagent à respecter le contrat moral contenu dans la charte de l'élu». Il a révélé que beaucoup de transfuges d'autres formations politiques, à l'image du FLN, RCD, PT et RND, veulent figurer sur les listes du FFS. Une commission au sein du parti est en train d'étudier l'ensemble de ces demandes. Par ailleurs, revenant sur la dernière initiative de Hocine Ait Ahmed , Mouloud Hamrouche et Abdelahamid Mehri, Tabou, a souligné «qu'elle est loin d'être une tentative de rapprochement avec le pouvoir». Se disant contre les tenants du séparatisme et de l'autonomie de Kabylie, le conférencier a affirmé que la situation sociale que traverse le pays peut provoquer «une explosion sociale» comme elle est susceptible d'être «exploitée politiquement» par quelques parties , comme c'était le cas le 5 octobre 1988 ou pour les événements de la Kabylie un peu plus récemment. Karim Tabou s'en est, une nouvelle fois, pris au ministre de l'Interieur, Nouredine Yazid Zerhouni, en critiquant sévèrement sa dernière initiative en vue de connaître les raisons du fort taux d'abstention lors des législatives du 17 mai. «Au FFS nous n'avons aucun problème d'ordre personnel avec le ministre, seulement nous condamnons les méthodes policières». Après avoir boycotté les législatives du 17 mai dernier, le parti de Hocine Ait Ahmed nourrit de grandes ambitions pour les élections locales du 29 novembre prochain. Karim Tabou, le premier secrétaire du parti reconduit par le «zaïm» à l'issue du 4e congrès qui s'est tenu au début de ce mois, a, en effet, soutenu que «le FFS va créer la surprise» au prochain scrutin. Karim Tabou a indiqué, hier, lors d'une conférence de presse, que le front compte présenter des listes électorales sur l'ensemble du territoire national. Le conférencier, qui s'exprimait devant les medias après la réunion de ce week-end du Conseil national consacrée à l'élaboration de la stratégie électorale, a aussi déclaré que le parti privilégie la présence à l'intérieur du pays et dans les régions du Sud où il a «reconquis certaines positions». Plaidant pour davantage de prérogatives pour les élus locaux, il a recommandé aux élus du parti d'être constamment à l'écoute du mouvement associatif, et d'ailleurs, a-t-il ajouté, «les candidats du parti peuvent être issus du mouvement syndical, des milieux scientifiques, culturels sportifs à condition qu'ils s'engagent à respecter le contrat moral contenu dans la charte de l'élu». Il a révélé que beaucoup de transfuges d'autres formations politiques, à l'image du FLN, RCD, PT et RND, veulent figurer sur les listes du FFS. Une commission au sein du parti est en train d'étudier l'ensemble de ces demandes. Par ailleurs, revenant sur la dernière initiative de Hocine Ait Ahmed , Mouloud Hamrouche et Abdelahamid Mehri, Tabou, a souligné «qu'elle est loin d'être une tentative de rapprochement avec le pouvoir». Se disant contre les tenants du séparatisme et de l'autonomie de Kabylie, le conférencier a affirmé que la situation sociale que traverse le pays peut provoquer «une explosion sociale» comme elle est susceptible d'être «exploitée politiquement» par quelques parties , comme c'était le cas le 5 octobre 1988 ou pour les événements de la Kabylie un peu plus récemment. Karim Tabou s'en est, une nouvelle fois, pris au ministre de l'Interieur, Nouredine Yazid Zerhouni, en critiquant sévèrement sa dernière initiative en vue de connaître les raisons du fort taux d'abstention lors des législatives du 17 mai. «Au FFS nous n'avons aucun problème d'ordre personnel avec le ministre, seulement nous condamnons les méthodes policières».