Se considérant victime des «agissements arbitraires» de l'administration lors du dépôt des listes électorales pour les élections locales du 29 novembre prochain, le FFS est allé exprimer de vive voix sa colère devant le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem. Ainsi, à sa demande, une délégation du parti, conduite par son premier secrétaire, a été reçue hier en audience par Belkhadem. Cette audience, qui a duré une heure, a permis aux responsables du premier parti d'opposition à remettre à Belkhadem une déclaration dans laquelle ils ont exprimé leurs préoccupations par rapport aux conditions dans lesquelles se prépare le prochain scrutin. «L'attitude de l'administration dans certaines wilayas du pays pendant la phase de constitution et de dépôt des listes électorales renforce notre inquiétude quant à la crédibilité et la régularité du scrutin à venir», note cette déclaration. Le premier secrétaire, Karim Tabou, qui a animé hier une conférence de presse à l'issue de l'entretien avec le Chef du gouvernement, a révélé que dans dix wilayas, Chlef, Jijel, Bechar, Skikda, Sétif, M'sila, Tissemsilt, El Oued, Khenchela et Aïn-Defla, le parti s'est vu refuser le dépôt de ses listes. Le FFS considère que ces «entraves et obstacles» ont pour seul but «de contrarier la volonté d'implantation nationale du FFS. Il s'agit d'une tentative de « containment statiquement». Pour le parti, «ces dérives administratives peuvent précipiter le pays dans un désordre civil aux conséquences imprévisibles». Et, ne faisant pas dans le demi-mot, le FFS estime qu' «il s'agit là d'un plan concerté de subversion». Selon le conférencier le parti a, néanmoins, pu déposer entre 450 et 500 listes électorales pour les APC. Tabou, récemment confirmé dans son poste de premier secrétaire par le président du parti, Hocine Aït Ahmed, à l'issue du 4e congrès, dira que le Chef du gouvernement a été attentif aux doléances du parti et a écouté avec une grande attention. Mieux, a ajouté le conférencier, il s'est engagé à se pencher sur la question et saisir l'administration à ce propos. Et quelle serait l'attitude du parti dans le cas où l'administration ferait la sourde oreille et ignore ses protestations ? «Sans anticiper sur cette attitude, je dirais que toutes les possibilités restent ouvertes», affirme Tabou en substance. Le FFS peut-il aller jusqu'à boycotter le scrutin ? Peu d'observateurs accréditent cette hypothèse d'autant plus que le parti a toujours fait des élections locales une de ses priorités politiques, comparativement aux législatives où il a préféré l'option du boycott en 2002 et récemment lors du dernier scrutin du 17 mai. «La réconciliation nationale, la démocratisation du système politique passent par la reconstruction d'un Etat national et en particulier par l'organisation d'élections locales libres et honnêtes.. Nous ne demandons pas au régime de se suicider, nous demandons à l'Etat algérien de s'assumer », conclut la déclaration signée par Karim Tabou. Se considérant victime des «agissements arbitraires» de l'administration lors du dépôt des listes électorales pour les élections locales du 29 novembre prochain, le FFS est allé exprimer de vive voix sa colère devant le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem. Ainsi, à sa demande, une délégation du parti, conduite par son premier secrétaire, a été reçue hier en audience par Belkhadem. Cette audience, qui a duré une heure, a permis aux responsables du premier parti d'opposition à remettre à Belkhadem une déclaration dans laquelle ils ont exprimé leurs préoccupations par rapport aux conditions dans lesquelles se prépare le prochain scrutin. «L'attitude de l'administration dans certaines wilayas du pays pendant la phase de constitution et de dépôt des listes électorales renforce notre inquiétude quant à la crédibilité et la régularité du scrutin à venir», note cette déclaration. Le premier secrétaire, Karim Tabou, qui a animé hier une conférence de presse à l'issue de l'entretien avec le Chef du gouvernement, a révélé que dans dix wilayas, Chlef, Jijel, Bechar, Skikda, Sétif, M'sila, Tissemsilt, El Oued, Khenchela et Aïn-Defla, le parti s'est vu refuser le dépôt de ses listes. Le FFS considère que ces «entraves et obstacles» ont pour seul but «de contrarier la volonté d'implantation nationale du FFS. Il s'agit d'une tentative de « containment statiquement». Pour le parti, «ces dérives administratives peuvent précipiter le pays dans un désordre civil aux conséquences imprévisibles». Et, ne faisant pas dans le demi-mot, le FFS estime qu' «il s'agit là d'un plan concerté de subversion». Selon le conférencier le parti a, néanmoins, pu déposer entre 450 et 500 listes électorales pour les APC. Tabou, récemment confirmé dans son poste de premier secrétaire par le président du parti, Hocine Aït Ahmed, à l'issue du 4e congrès, dira que le Chef du gouvernement a été attentif aux doléances du parti et a écouté avec une grande attention. Mieux, a ajouté le conférencier, il s'est engagé à se pencher sur la question et saisir l'administration à ce propos. Et quelle serait l'attitude du parti dans le cas où l'administration ferait la sourde oreille et ignore ses protestations ? «Sans anticiper sur cette attitude, je dirais que toutes les possibilités restent ouvertes», affirme Tabou en substance. Le FFS peut-il aller jusqu'à boycotter le scrutin ? Peu d'observateurs accréditent cette hypothèse d'autant plus que le parti a toujours fait des élections locales une de ses priorités politiques, comparativement aux législatives où il a préféré l'option du boycott en 2002 et récemment lors du dernier scrutin du 17 mai. «La réconciliation nationale, la démocratisation du système politique passent par la reconstruction d'un Etat national et en particulier par l'organisation d'élections locales libres et honnêtes.. Nous ne demandons pas au régime de se suicider, nous demandons à l'Etat algérien de s'assumer », conclut la déclaration signée par Karim Tabou.