Le centre de soins psychologiques de Bentalha, commune de Baraki, à 12 kilomètres à l'est d'Alger, a organisé, à l'occasion du 10e anniversaire de son ouverture, le troisième séminaire sur les enfants traumatisés par la violence, particulièrement celle vécue lors de la décennie noire. La population algérienne a longtemps souffert du poids de la violence. Les carnages continuellement perpétrés par des sanguinaires sans foi ont causé au peuple algérien des maux innombrables dont des traumatismes psychiques, dépressions, maladies mentales et autres. La violence détruit tout sur son parcours, mais grâce au suivi permanent, compétent et sérieux des spécialistes voués et déterminés à améliorer le vécu des traumatisés, une nette amélioration est à constater dans le vécu de ces derniers, leur aptitude à faire le deuil du passé et leur capacité de s'inscrire dans l'avenir. Les enfants traumatisés par la violence, tel a été le thème du 3e Séminaire national organisé par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM) et l'ODE qui s'est déroulé hier, au centre de soins psychologiques de Bentalha. Le séminaire, qui se veut une rencontre entre les spécialistes et les experts afin de mettre le point sur un phénomène épineux, avait pour but d'évaluer les progrès constatés en matière de prise en charge psychologique des victimes de la violence suite à la tragédie nationale. Des études scientifiques pluridisciplinaires et perspicaces ayant pour thème l'étude des répercussions du psycho-trauma, l'apport des psychothérapies, le vécu des traumatisés, les mécanismes de défense utilisées par ces derniers, le degré du traumatisme, sa nature et la corrélation entre le vécu traumatisant et le niveau socio-économique et intellectuelle de la victime, ont été menés par les experts qui ont donné un bref aperçu sur un travail laborieux qui s'est étendu sur dix ans d'efforts interminables. Le séminaire a été inauguré par M. Khiati, président de la FOREM, qui a estimé que l'étude menée par des spécialiste sur les enfants traumatisés par la violence mérite d'être considérée comme étant la première prospection longitudinale faite en Afrique. En effet, l'étude en question dresse un bilan intégral sur la prise en charge à long terme (dix ans) des enfants traumatisés par la violence. Selon les estimations de la FOREM, presque 1 million d'enfants ont été traumatisés par la violence en Algérie, mais il existe au moins 5% qui ont été pris en charge médicopsychologiquement depuis les évènements traumatisants ou quelques temps après. Le séminaire sur les enfants traumatisés par la violence a vu l'intervention de M. Makour Tayeb, chargé de cours à l'université de Blida, qui a expliqué les phénomènes psychologiques du traumatisme en n'omettant pas d'expliquer aux présents le syndrome du stress post traumatique, une notion indispensable à la compréhension du traumatisme psychique. Mme. S Gahar, chargée de cours à l'université d'Alger a fait le point sur l'évaluation prospectrice sur dix ans des adultes traumatisés alors que Mme Zmirli, psychologue clinicienne à l'Hôpital d'El Harrach a axé son intervation sur l'évaluation de la prise en charge psychologique des adolescents suivis pendants dix ans. Les spécialistes ayant animé le débat sur la situation de la prise en charge psychologique des personnes victimes de violence affirment être déterminés à continuer à lutter contre la violence et à soutenir les victimes pour gérer leur mal. Les psychologues ont aussi relevé le fait de la formation déficiente des psychologues, ce qui est responsable, dans certains cas, d'une prise en charge médiocre. Le centre de soins psychologiques de Bentalha reste l'échappatoire d'une population traumatisée et troublée par les drames du passé. Ce centre, dirigé actuellement par Mme N. Braoui, assure plusieurs formations au profit des femmes de la localité. Une cellule d'écoute psychologique est également à pied d'œuvre sur place afin d'être à l'écoute des soucis de la population. Les enfants en difficultés sont aussi suivis en consultation psychologique et souvent orientés par leurs enseignants à l'école. A la lumière des chiffres enregistrés lors de l'évaluation psychologique, d'énormes progrès ont été constatés. Des progrès qui démontrent le dévouement des personnes, en majorité bénévoles, qui gèrent le centre de soins psychologiques et qui veillent sur l'état de la population à Bentalha. Le centre de soins psychologiques de Bentalha, commune de Baraki, à 12 kilomètres à l'est d'Alger, a organisé, à l'occasion du 10e anniversaire de son ouverture, le troisième séminaire sur les enfants traumatisés par la violence, particulièrement celle vécue lors de la décennie noire. La population algérienne a longtemps souffert du poids de la violence. Les carnages continuellement perpétrés par des sanguinaires sans foi ont causé au peuple algérien des maux innombrables dont des traumatismes psychiques, dépressions, maladies mentales et autres. La violence détruit tout sur son parcours, mais grâce au suivi permanent, compétent et sérieux des spécialistes voués et déterminés à améliorer le vécu des traumatisés, une nette amélioration est à constater dans le vécu de ces derniers, leur aptitude à faire le deuil du passé et leur capacité de s'inscrire dans l'avenir. Les enfants traumatisés par la violence, tel a été le thème du 3e Séminaire national organisé par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM) et l'ODE qui s'est déroulé hier, au centre de soins psychologiques de Bentalha. Le séminaire, qui se veut une rencontre entre les spécialistes et les experts afin de mettre le point sur un phénomène épineux, avait pour but d'évaluer les progrès constatés en matière de prise en charge psychologique des victimes de la violence suite à la tragédie nationale. Des études scientifiques pluridisciplinaires et perspicaces ayant pour thème l'étude des répercussions du psycho-trauma, l'apport des psychothérapies, le vécu des traumatisés, les mécanismes de défense utilisées par ces derniers, le degré du traumatisme, sa nature et la corrélation entre le vécu traumatisant et le niveau socio-économique et intellectuelle de la victime, ont été menés par les experts qui ont donné un bref aperçu sur un travail laborieux qui s'est étendu sur dix ans d'efforts interminables. Le séminaire a été inauguré par M. Khiati, président de la FOREM, qui a estimé que l'étude menée par des spécialiste sur les enfants traumatisés par la violence mérite d'être considérée comme étant la première prospection longitudinale faite en Afrique. En effet, l'étude en question dresse un bilan intégral sur la prise en charge à long terme (dix ans) des enfants traumatisés par la violence. Selon les estimations de la FOREM, presque 1 million d'enfants ont été traumatisés par la violence en Algérie, mais il existe au moins 5% qui ont été pris en charge médicopsychologiquement depuis les évènements traumatisants ou quelques temps après. Le séminaire sur les enfants traumatisés par la violence a vu l'intervention de M. Makour Tayeb, chargé de cours à l'université de Blida, qui a expliqué les phénomènes psychologiques du traumatisme en n'omettant pas d'expliquer aux présents le syndrome du stress post traumatique, une notion indispensable à la compréhension du traumatisme psychique. Mme. S Gahar, chargée de cours à l'université d'Alger a fait le point sur l'évaluation prospectrice sur dix ans des adultes traumatisés alors que Mme Zmirli, psychologue clinicienne à l'Hôpital d'El Harrach a axé son intervation sur l'évaluation de la prise en charge psychologique des adolescents suivis pendants dix ans. Les spécialistes ayant animé le débat sur la situation de la prise en charge psychologique des personnes victimes de violence affirment être déterminés à continuer à lutter contre la violence et à soutenir les victimes pour gérer leur mal. Les psychologues ont aussi relevé le fait de la formation déficiente des psychologues, ce qui est responsable, dans certains cas, d'une prise en charge médiocre. Le centre de soins psychologiques de Bentalha reste l'échappatoire d'une population traumatisée et troublée par les drames du passé. Ce centre, dirigé actuellement par Mme N. Braoui, assure plusieurs formations au profit des femmes de la localité. Une cellule d'écoute psychologique est également à pied d'œuvre sur place afin d'être à l'écoute des soucis de la population. Les enfants en difficultés sont aussi suivis en consultation psychologique et souvent orientés par leurs enseignants à l'école. A la lumière des chiffres enregistrés lors de l'évaluation psychologique, d'énormes progrès ont été constatés. Des progrès qui démontrent le dévouement des personnes, en majorité bénévoles, qui gèrent le centre de soins psychologiques et qui veillent sur l'état de la population à Bentalha.