Des responsables de la majorité et de l'opposition libanaises ont affirmé hier ne pas s'attendre à ce que la première séance du Parlement aboutisse à l'élection d'un président de la République, faute d'accord minimal entre les deux camps. "Je ne pense pas qu'il y aura du nouveau d'ici demain (aujourd'hui mardi, NDLR) permettant l'élection d'un président. Mais je suis certain que se présente l'occasion à ne pas rater d'une relance du dialogue en profitant de la présence à la Chambre de tous les ténors et de son président" Nabih Berri, a déclaré le ministre des Télécommunications Marwan Hamadé. Selon M. Hamadé, un responsable de la majorité, celle-ci "ne passera pas au vote en respectant le fait qu'au premier tour il faut les deux tiers, mais n'abandonnera nullement son droit constitutionnel de voter à la majorité absolue dès le deuxième tour, même si un accord n'est pas conclu». Les députés élisent le président à la majorité des deux tiers au premier tour, à la majorité simple ensuite. L'opposition, invoquant une tradition constante, interprète cette règle constitutionnelle comme un quorum des deux tiers, qui lui permettrait d'empêcher l'élection d'un candidat. M. Berri a convoqué le Parlement pour élire le successeur du président prosyrien Emile Lahoud. Il a prévenu qu'il ne procéderait pas au vote et reporterait la séance si un quorum de deux tiers des députés n'était pas atteint. Selon la Constitution, le scrutin doit se tenir dans les deux mois précédant l'expiration du mandat du chef de l'Etat en exercice, en l'occurrence entre le 24 septembre et le 24 novembre. Un dirigeant de l'opposition a estimé qu'il n'y aurait pas de vote, faute de quorum. "C'est sûr qu'il n'y aura pas de quorum. Jusqu'à présent, il n'y a pas eu d'accord politique sur quoi que ce soit", a souligné Alain Aoun, du Courant patriotique libre (CPL) dirigé par le général Michel Aoun, chef de l'oppostion chrétienne et candidat à la présidence. "Des consultations auront lieu probablement sous forme de discussions bilatérales" entre chefs de la majorité et de l'opposition, a précisé le responsable du CPL, qui compte 22 députés. Dimanche, un haut responsable du Hezbollah chiite, Mohammad Fneich, avait prévenu que les 14 députés du parti n'assisteraient pas à la séance sans accord préalable sur le nom du futur président. La majorité contrôle 68 des 128 sièges du Parlement, l'opposition 58. Un siège est occupé par un indépendant et le dernier est vacant depuis l'assassinat du député de la majorité Antoine Ghanem le 19 septembre. Des responsables de la majorité et de l'opposition libanaises ont affirmé hier ne pas s'attendre à ce que la première séance du Parlement aboutisse à l'élection d'un président de la République, faute d'accord minimal entre les deux camps. "Je ne pense pas qu'il y aura du nouveau d'ici demain (aujourd'hui mardi, NDLR) permettant l'élection d'un président. Mais je suis certain que se présente l'occasion à ne pas rater d'une relance du dialogue en profitant de la présence à la Chambre de tous les ténors et de son président" Nabih Berri, a déclaré le ministre des Télécommunications Marwan Hamadé. Selon M. Hamadé, un responsable de la majorité, celle-ci "ne passera pas au vote en respectant le fait qu'au premier tour il faut les deux tiers, mais n'abandonnera nullement son droit constitutionnel de voter à la majorité absolue dès le deuxième tour, même si un accord n'est pas conclu». Les députés élisent le président à la majorité des deux tiers au premier tour, à la majorité simple ensuite. L'opposition, invoquant une tradition constante, interprète cette règle constitutionnelle comme un quorum des deux tiers, qui lui permettrait d'empêcher l'élection d'un candidat. M. Berri a convoqué le Parlement pour élire le successeur du président prosyrien Emile Lahoud. Il a prévenu qu'il ne procéderait pas au vote et reporterait la séance si un quorum de deux tiers des députés n'était pas atteint. Selon la Constitution, le scrutin doit se tenir dans les deux mois précédant l'expiration du mandat du chef de l'Etat en exercice, en l'occurrence entre le 24 septembre et le 24 novembre. Un dirigeant de l'opposition a estimé qu'il n'y aurait pas de vote, faute de quorum. "C'est sûr qu'il n'y aura pas de quorum. Jusqu'à présent, il n'y a pas eu d'accord politique sur quoi que ce soit", a souligné Alain Aoun, du Courant patriotique libre (CPL) dirigé par le général Michel Aoun, chef de l'oppostion chrétienne et candidat à la présidence. "Des consultations auront lieu probablement sous forme de discussions bilatérales" entre chefs de la majorité et de l'opposition, a précisé le responsable du CPL, qui compte 22 députés. Dimanche, un haut responsable du Hezbollah chiite, Mohammad Fneich, avait prévenu que les 14 députés du parti n'assisteraient pas à la séance sans accord préalable sur le nom du futur président. La majorité contrôle 68 des 128 sièges du Parlement, l'opposition 58. Un siège est occupé par un indépendant et le dernier est vacant depuis l'assassinat du député de la majorité Antoine Ghanem le 19 septembre.