Les dirigeants du monde se retrouvent pour le débat annuel de l'Assemblée générale de l'Onu dans sa 62e session ordinaire à New York. Pour la première fois, le secrétaire général de l'Organisation participera à l'évènement. Ce sera aussi le cas pour le président français Nicolas Sarkozy. Parallèlement au débat général de l'Assemblée générale, qui se tiendra entre le 25 et le 28 septembre et le 1er et le 3 octobre prochains, plusieurs réunions sont prévues à New York. Parmi les principaux thèmes de discussion soulevés durant ce débat, on citera en particulier le Darfour, l'Irak et l'Afghanistan, sans oublier le dossier du nucléaire Iranien. «Alors que nous progressons dans le XXIème siècle, les Nations unies ont retrouvé la place de forum mondial où l'on discute et où des solutions sont mises au point», a déclaré Ban Ki-moon lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU. Ce dernier a prévu des rencontres bilatérales avec plus d'une centaine de chefs d'Etat ou de gouvernement ou avec des délégations ministérielles. «Je profiterai de ces discussions pour promouvoir notre agenda commun : les droits de l'Homme, la sécurité et le développement et bien sûr rendre l'ONU plus efficace et plus responsable.» Interrogé sur la montée récente de la rhétorique sur la question iranienne et l'évocation de la possibilité d'une guerre, Ban Ki-moon a rappelé la position des Nations unies sur la question nucléaire iranienne. «Par principe, toutes les questions en suspens doivent être réglées par le dialogue, de façon pacifique». «J'encourage l'Iran à coopérer pleinement et à être vraiment transparente dans ses relations avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)», a répété le secrétaire général. Il a aussi rappelé qu' «au centre de la question» figurait l'obligation pour l'Iran de respecter les résolutions du Conseil de sécurité. Interrogé sur l'appel d'un candidat républicain à la présidence américaine, Mitt Romney, à ce que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad ne soit pas invité à prendre la parole à l'Assemblée générale, le secrétaire général a rappelé que la charte et les règles de l'Assemblée générale prévoyaient qu'à moins que les droits d'un Etat membre ne soient révoqués ou suspendus, c'est l'Etat en question qui décide qui le représente à l'ONU. La réforme des Nations unies reste une des priorités du secrétaire général, avec une emphase sur «la réalisation de résultats concrets au lieu du processus bureaucratique et par-dessus tout un respect scrupuleux du plus haut niveau de transparence et d'éthique professionnelle». Hier, le secrétaire général a convoqué une réunion de haut niveau sur les changements climatiques. Placée sous le thème : «L'avenir entre nos mains : les changements climatiques, un défi à relever pour nos dirigeants», la rencontre devrait réunir environ 150 pays dont 80 représentés par leurs chefs d'Etat ou de gouvernement. Les pays européens, en tête des Etats industrialisés en termes d'engagement pour réduire les émissions polluantes, devraient pousser à un accord global en vue d'un réel progrès à la conférence de Bali, prévue début décembre prochain. Celle-ci est censée produire un calendrier de négociations qui conduiraient fin 2009 à un accord pour accélerer et accentuer les réductions des émissions de gaz à effet de serre. Une fois ratifié, ce qui devrait prendre deux ans, l'accord succèdera à la première phase du Protocole de Kyoto, qui expire fin 2012. Ensemble, ces économies représentent environ 90% des émissions mondiales. Les dirigeants du monde se retrouvent pour le débat annuel de l'Assemblée générale de l'Onu dans sa 62e session ordinaire à New York. Pour la première fois, le secrétaire général de l'Organisation participera à l'évènement. Ce sera aussi le cas pour le président français Nicolas Sarkozy. Parallèlement au débat général de l'Assemblée générale, qui se tiendra entre le 25 et le 28 septembre et le 1er et le 3 octobre prochains, plusieurs réunions sont prévues à New York. Parmi les principaux thèmes de discussion soulevés durant ce débat, on citera en particulier le Darfour, l'Irak et l'Afghanistan, sans oublier le dossier du nucléaire Iranien. «Alors que nous progressons dans le XXIème siècle, les Nations unies ont retrouvé la place de forum mondial où l'on discute et où des solutions sont mises au point», a déclaré Ban Ki-moon lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU. Ce dernier a prévu des rencontres bilatérales avec plus d'une centaine de chefs d'Etat ou de gouvernement ou avec des délégations ministérielles. «Je profiterai de ces discussions pour promouvoir notre agenda commun : les droits de l'Homme, la sécurité et le développement et bien sûr rendre l'ONU plus efficace et plus responsable.» Interrogé sur la montée récente de la rhétorique sur la question iranienne et l'évocation de la possibilité d'une guerre, Ban Ki-moon a rappelé la position des Nations unies sur la question nucléaire iranienne. «Par principe, toutes les questions en suspens doivent être réglées par le dialogue, de façon pacifique». «J'encourage l'Iran à coopérer pleinement et à être vraiment transparente dans ses relations avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)», a répété le secrétaire général. Il a aussi rappelé qu' «au centre de la question» figurait l'obligation pour l'Iran de respecter les résolutions du Conseil de sécurité. Interrogé sur l'appel d'un candidat républicain à la présidence américaine, Mitt Romney, à ce que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad ne soit pas invité à prendre la parole à l'Assemblée générale, le secrétaire général a rappelé que la charte et les règles de l'Assemblée générale prévoyaient qu'à moins que les droits d'un Etat membre ne soient révoqués ou suspendus, c'est l'Etat en question qui décide qui le représente à l'ONU. La réforme des Nations unies reste une des priorités du secrétaire général, avec une emphase sur «la réalisation de résultats concrets au lieu du processus bureaucratique et par-dessus tout un respect scrupuleux du plus haut niveau de transparence et d'éthique professionnelle». Hier, le secrétaire général a convoqué une réunion de haut niveau sur les changements climatiques. Placée sous le thème : «L'avenir entre nos mains : les changements climatiques, un défi à relever pour nos dirigeants», la rencontre devrait réunir environ 150 pays dont 80 représentés par leurs chefs d'Etat ou de gouvernement. Les pays européens, en tête des Etats industrialisés en termes d'engagement pour réduire les émissions polluantes, devraient pousser à un accord global en vue d'un réel progrès à la conférence de Bali, prévue début décembre prochain. Celle-ci est censée produire un calendrier de négociations qui conduiraient fin 2009 à un accord pour accélerer et accentuer les réductions des émissions de gaz à effet de serre. Une fois ratifié, ce qui devrait prendre deux ans, l'accord succèdera à la première phase du Protocole de Kyoto, qui expire fin 2012. Ensemble, ces économies représentent environ 90% des émissions mondiales.