Comme il fallait s'y attendre et pour cause de non quorum, cette première séance parlementaire a été reportée sine die au 23 octobre prochain. Comme il fallait s'y attendre et pour cause de non quorum, cette première séance parlementaire a été reportée sine die au 23 octobre prochain. Même si l'on s'évertue à insister sur le fait que les délais constitutionnels, à savoir le 24 novembre prochain au plus tard, pour un dernier scrutin à majorité simple, seront respectés c'est surtout le caractère consensuel de la décision parlementaire à prendre qui pose problème. C'est le porte-parole du Parlement libanais qui l'a annoncé en début d'après-midi : "Faute de quorum, la séance a été ajournée au 23 octobre prochain. Il faut toutefois souligner que le délai constitutionnel fixant au 24 novembre prochain l'élection par les parlementaires du nouveau président sera respecté." Une affirmation qui tempère quelque peu les craintes des uns et des autres, tant à l'intérieur du pays qu'au niveau de la communauté internationale plus que jamais inquiète de la tournure que seraient susceptibles de prendre les évènements dans l'éventualité d'un non-consensus, et ce, même si l'on sait que les prochains tours sont à majorité simple. Ce qui ne saurait créer de problème majeur à l'actuelle majorité. Sauf à considérer que dans l'état actuel des choses, ce n'est pas tant l'élection d'un président qui pose problème, mais davantage la nécessité qu'il s'agisse d'une personnalité adoubée par tous les camps politiques représentés au Parlement libanais. Faute de quoi, et même paré de la légalité et de la légitimité constitutionnelle, le nouveau président libanais aura fort à faire à maintenir un climat de paix entre les différentes communautés. C'est ce qui a fait dire au vice-président du Parlement : "Nous sommes venus élire un nouveau président de la République car nous voulons épargner au Liban et aux Libanais les dangers du vide du pouvoir." Le risque étant que comme pour ce qui s'est passé concernant le président sortant Emile Lahoud, accusé par la majorité parlementaire anti-syrienne d'être responsable de la crise politique et institutionnelle ainsi que du blocage dans l'installation officielle du tribunal international chargé d'enquêter sur l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafik Hariri, le nouvel élu se retrouve à son tour la cible de l'actuelle opposition pour des motifs opposés, gênant considérablement l'impérieuse nécessité d'un retour à la confiance et à la crédibilité des hommes politiques toutes communautés entendues. Mais la chose n'est pas aisée lorsque l'on sait qu'il s'agit d'une part, de la première réunion parlementaire depuis la démission collective des ministres de l'opposition en 2006, et d'autre part, de la première élection présidentielle en trois décennies hors la tutelle syrienne. C'est dire combien le passif est lourd à porter et combien l'analyse politique préalable doit tenir compte de facteurs qui n'ont pas forcément à voir avec les textes aussi officiels soient-ils. Tout un contexte bien particulier qui a poussé autant les Américains que les Français à insister de la façon la plus ferme pour que cette élection ait lieu loin de toute pression ou influence extérieures. Le Hezbollah, principalement, n'étant pas en reste, puisque mettant en garde exactement pour les mêmes motifs. Même si l'on s'évertue à insister sur le fait que les délais constitutionnels, à savoir le 24 novembre prochain au plus tard, pour un dernier scrutin à majorité simple, seront respectés c'est surtout le caractère consensuel de la décision parlementaire à prendre qui pose problème. C'est le porte-parole du Parlement libanais qui l'a annoncé en début d'après-midi : "Faute de quorum, la séance a été ajournée au 23 octobre prochain. Il faut toutefois souligner que le délai constitutionnel fixant au 24 novembre prochain l'élection par les parlementaires du nouveau président sera respecté." Une affirmation qui tempère quelque peu les craintes des uns et des autres, tant à l'intérieur du pays qu'au niveau de la communauté internationale plus que jamais inquiète de la tournure que seraient susceptibles de prendre les évènements dans l'éventualité d'un non-consensus, et ce, même si l'on sait que les prochains tours sont à majorité simple. Ce qui ne saurait créer de problème majeur à l'actuelle majorité. Sauf à considérer que dans l'état actuel des choses, ce n'est pas tant l'élection d'un président qui pose problème, mais davantage la nécessité qu'il s'agisse d'une personnalité adoubée par tous les camps politiques représentés au Parlement libanais. Faute de quoi, et même paré de la légalité et de la légitimité constitutionnelle, le nouveau président libanais aura fort à faire à maintenir un climat de paix entre les différentes communautés. C'est ce qui a fait dire au vice-président du Parlement : "Nous sommes venus élire un nouveau président de la République car nous voulons épargner au Liban et aux Libanais les dangers du vide du pouvoir." Le risque étant que comme pour ce qui s'est passé concernant le président sortant Emile Lahoud, accusé par la majorité parlementaire anti-syrienne d'être responsable de la crise politique et institutionnelle ainsi que du blocage dans l'installation officielle du tribunal international chargé d'enquêter sur l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafik Hariri, le nouvel élu se retrouve à son tour la cible de l'actuelle opposition pour des motifs opposés, gênant considérablement l'impérieuse nécessité d'un retour à la confiance et à la crédibilité des hommes politiques toutes communautés entendues. Mais la chose n'est pas aisée lorsque l'on sait qu'il s'agit d'une part, de la première réunion parlementaire depuis la démission collective des ministres de l'opposition en 2006, et d'autre part, de la première élection présidentielle en trois décennies hors la tutelle syrienne. C'est dire combien le passif est lourd à porter et combien l'analyse politique préalable doit tenir compte de facteurs qui n'ont pas forcément à voir avec les textes aussi officiels soient-ils. Tout un contexte bien particulier qui a poussé autant les Américains que les Français à insister de la façon la plus ferme pour que cette élection ait lieu loin de toute pression ou influence extérieures. Le Hezbollah, principalement, n'étant pas en reste, puisque mettant en garde exactement pour les mêmes motifs.