Les manifestations contre le régime militaire en Birmanie ont gagné en intensité depuis dimanche. Dimanche 23 septembre: Environ 10.000 moines bouddhistes, soutenus par un nombre au moins équivalent de partisans, manifestent à Rangoun. C'est le plus important défilé depuis le début du mouvement voici cinq semaines. La secrétaire d'Etat américaine, le secrétaire général de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) Ong Keng Yong lancent un appel au calme. Lundi 24 : Plus de 100.000 personnes, emmenées par des moines, manifestent à Rangoun contre la junte. L'Allemagne exprime sa "sympathie" pour les manifestants. La France avertit que la junte au pouvoir sera "tenue pour responsable" de la sécurité des manifestants. Les Etats-Unis "encouragent" le régime à la retenue et au dialogue. La Grande-Bretagne appelle le régime à s'abstenir de toute répression violente. La junte militaire menace de "prendre des mesures" contre les moines. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, appelle la junte à "faire preuve de retenue" face aux manifestants. L'Union européenne appelle Rangoon à "lancer un processus de véritables réformes". Mardi 25: La junte menace de représailles les journalistes locaux qui s'associeraient au mouvement de protestation. La télévision d'Etat birmane appelle les moines à mettre fin à leur mouvement. 100.000 personnes, dont 30.000 moines boudhistes, manifestent à Rangoon en dépit de mises en garde répétées de la junte. Des centaines de soldats et de policiers sont déployés après la dispersion du défilé. La Chine, principale alliée de Rangoun, appelle le gouvernement birman à gérer "correctement" le mouvement de protestation, tout en réaffirmant ne pas vouloir s'ingérer dans les affaires intérieures birmanes. Le président français Nicolas Sarkozy annonce qu'il recevra mercredi à Paris l'opposition birmane en exil pour lui manifester son soutien. La chancelière allemande Angela Merkel menace la junte birmane de nouvelles sanctions. La junte militaire a imposé un couvre-feu mercredi à Rangoun, ville déclarée zone d'accès restreint. Mandalay, deuxième ville du pays, fait l'objet d'une mesure similaire. Mercredi 26 : la police charge des manifestants à Rangoon et blesse 17 bonzes dans la même ville. Les manifestations contre le régime militaire en Birmanie ont gagné en intensité depuis dimanche. Dimanche 23 septembre: Environ 10.000 moines bouddhistes, soutenus par un nombre au moins équivalent de partisans, manifestent à Rangoun. C'est le plus important défilé depuis le début du mouvement voici cinq semaines. La secrétaire d'Etat américaine, le secrétaire général de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) Ong Keng Yong lancent un appel au calme. Lundi 24 : Plus de 100.000 personnes, emmenées par des moines, manifestent à Rangoun contre la junte. L'Allemagne exprime sa "sympathie" pour les manifestants. La France avertit que la junte au pouvoir sera "tenue pour responsable" de la sécurité des manifestants. Les Etats-Unis "encouragent" le régime à la retenue et au dialogue. La Grande-Bretagne appelle le régime à s'abstenir de toute répression violente. La junte militaire menace de "prendre des mesures" contre les moines. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, appelle la junte à "faire preuve de retenue" face aux manifestants. L'Union européenne appelle Rangoon à "lancer un processus de véritables réformes". Mardi 25: La junte menace de représailles les journalistes locaux qui s'associeraient au mouvement de protestation. La télévision d'Etat birmane appelle les moines à mettre fin à leur mouvement. 100.000 personnes, dont 30.000 moines boudhistes, manifestent à Rangoon en dépit de mises en garde répétées de la junte. Des centaines de soldats et de policiers sont déployés après la dispersion du défilé. La Chine, principale alliée de Rangoun, appelle le gouvernement birman à gérer "correctement" le mouvement de protestation, tout en réaffirmant ne pas vouloir s'ingérer dans les affaires intérieures birmanes. Le président français Nicolas Sarkozy annonce qu'il recevra mercredi à Paris l'opposition birmane en exil pour lui manifester son soutien. La chancelière allemande Angela Merkel menace la junte birmane de nouvelles sanctions. La junte militaire a imposé un couvre-feu mercredi à Rangoun, ville déclarée zone d'accès restreint. Mandalay, deuxième ville du pays, fait l'objet d'une mesure similaire. Mercredi 26 : la police charge des manifestants à Rangoon et blesse 17 bonzes dans la même ville.