La Turquie et l'Irak ont signé hier un accord de coopération qui prévoit de combattre les rebelles kurdes de Turquie réfugiés dans le Nord de l'Irak, a annoncé le ministre turc de l'Intérieur Besir Atalay. L'accord vise à "empêcher les activités d'organisations terroristes et, en premier lieu, du PKK," a déclaré M. Atalay, faisant référence au parti des Travailleurs du Kurdistan, qui mène une lutte armée contre Ankara depuis 1984 et à ses bases arrières dans le Nord de l'Irak sous contrôle kurde. Le ministre a fait cette déclaration aux journalistes après avoir signé l'accord avec son homologue irakien Jawad Al Bolani. M. Atalay a précisé que les deux pays n'avaient pas réussi à se mettre d'accord sur un article traitant du "renfort de la coopération dans les zones frontalières" entre la Turquie et l'Irak et que les négociations sur ce sujet continueraient. Les Kurdes d'Irak s'opposent à cette clause ainsi qu'à une autre prévoyant l'extradition vers la Turquie des dirigeants du PKK sur leur territoire, selon la presse. La Turquie estime que des milliers de rebelles du PKK, tolérés ou soutenus selon elle par les Kurdes d'Irak, alliés des Etats-Unis, utilisent le Nord de ce pays comme base arrière pour lancer des opérations dans le Sud-est de la Turquie. La Turquie menait régulièrement des incursions en Irak dans les années 1990 pour y déloger les rebelles du PKK. Mais ces incursions se sont fortement réduites depuis l'occupation américaine de ce pays en 2003. Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne. M. Atalay a dit que l'accord signé hier prévoit également une coopération judiciaire contre le terrorisme, ainsi que des efforts conjoints pour bloquer le financement de groupes terroristes ainsi que leurs liaisons logistiques et leurs activités de propagande. La Turquie accuse les forces de Massoud Barzani, chef de l'administration autonome du Kurdistan irakien, de tolérer le PKK et même de l'approvisionner en armements et munitions, dont une partie viendrait des forces américaines en Irak. Le mois dernier, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue irakien Nouri al-Maliki avaient signé un protocole de coopération antiterroriste qui a permis la conclusion de l'accord de vendredi. Le conflit dans le Sud-est turc entre le PKK et les forces de l'ordre a fait plus de 37.000 morts au cours des 23 dernières années. En juin, l'armée turque avait estimé le nombre de militants du PKK à 5.000, dont 2.800 à 3.100 basés en territoire irakien. Le PKK a augmenté ses opérations en Turquie cette année et Ankara a renforcé de manière importante sa présence militaire le long de la frontière entre les deux pays. La Turquie et l'Irak ont signé hier un accord de coopération qui prévoit de combattre les rebelles kurdes de Turquie réfugiés dans le Nord de l'Irak, a annoncé le ministre turc de l'Intérieur Besir Atalay. L'accord vise à "empêcher les activités d'organisations terroristes et, en premier lieu, du PKK," a déclaré M. Atalay, faisant référence au parti des Travailleurs du Kurdistan, qui mène une lutte armée contre Ankara depuis 1984 et à ses bases arrières dans le Nord de l'Irak sous contrôle kurde. Le ministre a fait cette déclaration aux journalistes après avoir signé l'accord avec son homologue irakien Jawad Al Bolani. M. Atalay a précisé que les deux pays n'avaient pas réussi à se mettre d'accord sur un article traitant du "renfort de la coopération dans les zones frontalières" entre la Turquie et l'Irak et que les négociations sur ce sujet continueraient. Les Kurdes d'Irak s'opposent à cette clause ainsi qu'à une autre prévoyant l'extradition vers la Turquie des dirigeants du PKK sur leur territoire, selon la presse. La Turquie estime que des milliers de rebelles du PKK, tolérés ou soutenus selon elle par les Kurdes d'Irak, alliés des Etats-Unis, utilisent le Nord de ce pays comme base arrière pour lancer des opérations dans le Sud-est de la Turquie. La Turquie menait régulièrement des incursions en Irak dans les années 1990 pour y déloger les rebelles du PKK. Mais ces incursions se sont fortement réduites depuis l'occupation américaine de ce pays en 2003. Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne. M. Atalay a dit que l'accord signé hier prévoit également une coopération judiciaire contre le terrorisme, ainsi que des efforts conjoints pour bloquer le financement de groupes terroristes ainsi que leurs liaisons logistiques et leurs activités de propagande. La Turquie accuse les forces de Massoud Barzani, chef de l'administration autonome du Kurdistan irakien, de tolérer le PKK et même de l'approvisionner en armements et munitions, dont une partie viendrait des forces américaines en Irak. Le mois dernier, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue irakien Nouri al-Maliki avaient signé un protocole de coopération antiterroriste qui a permis la conclusion de l'accord de vendredi. Le conflit dans le Sud-est turc entre le PKK et les forces de l'ordre a fait plus de 37.000 morts au cours des 23 dernières années. En juin, l'armée turque avait estimé le nombre de militants du PKK à 5.000, dont 2.800 à 3.100 basés en territoire irakien. Le PKK a augmenté ses opérations en Turquie cette année et Ankara a renforcé de manière importante sa présence militaire le long de la frontière entre les deux pays.