L'opposante birmane Aung San Suu Kyi serait prête à examiner "sous un jour positif" une offre de face-à-face avec le numéro un du régime, a déclaré hier son parti, tandis qu'une diplomate américaine devait rencontrer des membres de la junte dans la nouvelle capitale Naypyidaw. Ces évènements se produisent une semaine après l'écrasement d'un mouvement de protestation populaire qui a fait l'objet de vives condamnations dans le monde. Jeudi soir, la télévision d'Etat birmane a créé la surprise en annonçant que le chef de la junte, le généralissime Than Shwe, pourrait s'entretenir personnellement avec Mme Suu Kyi si celle-ci abandonnait sa politique de "confrontation" et de soutien à la politique occidentale de "sanctions". Hier, un porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie (LND, opposition) a indiqué qu'Aung San Suu Kyi, maintenue en isolement depuis 2003, pourrait examiner l'offre de face-à-face avec Than Shwe "sous un jour positif" mais que la décision finale appartenait à "La Dame" de Rangoun. La proposition très inhabituelle de rencontre, même si elle est assortie de conditions, a été annoncée par le régime cependant que le Conseil de sécurité de l'ONU prévoyait de se pencher sur la crise en Birmanie au cours d'une séance publique à New York hier. L'envoyé spécial de l'ONU en Birmanie, Ibrahim Gambari, qui a rencontré séparément Than Shwe et Mme Suu Kyi ces derniers jours, devait rendre compte de sa mission aux membres du Conseil, ont précisé les Nations unies. La chargée d'affaires américaine Shari Villarosa a été invitée dans la nouvelle capitale, située à près de 400 km au nord de Rangoun, mais elle n'a pas été informée de l'identité de ses interlocuteurs. A Washington, le département d'Etat a indiqué que les Etats-Unis enverraient "un message très clair" aux généraux pour qu'ils ouvrent un dialogue "constructif" avec tous les groupes d'opposition, qu'ils mettent fin à la répression, encouragent des réformes économiques et politiques et prennent des mesures en faveur de plus de liberté et d'ouverture. L'attention se focalise maintenant sur l'activité diplomatique qui s'intensifie à New York et dans des pays voisins de la Birmanie. L'Inde, critiquée pour sa discrétion jusqu'ici, a affirmé avoir demandé au régime birman de libérer Mme Suu Kyi afin de "favoriser le processus de démocratisation". Enfin, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a annoncé son intention de se rendre "dans quelques jours" en Asie du sud-est afin d'insister auprès des pays de la région sur la nécessité d'une ouverture démocratique en Birmanie. L'opposante birmane Aung San Suu Kyi serait prête à examiner "sous un jour positif" une offre de face-à-face avec le numéro un du régime, a déclaré hier son parti, tandis qu'une diplomate américaine devait rencontrer des membres de la junte dans la nouvelle capitale Naypyidaw. Ces évènements se produisent une semaine après l'écrasement d'un mouvement de protestation populaire qui a fait l'objet de vives condamnations dans le monde. Jeudi soir, la télévision d'Etat birmane a créé la surprise en annonçant que le chef de la junte, le généralissime Than Shwe, pourrait s'entretenir personnellement avec Mme Suu Kyi si celle-ci abandonnait sa politique de "confrontation" et de soutien à la politique occidentale de "sanctions". Hier, un porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie (LND, opposition) a indiqué qu'Aung San Suu Kyi, maintenue en isolement depuis 2003, pourrait examiner l'offre de face-à-face avec Than Shwe "sous un jour positif" mais que la décision finale appartenait à "La Dame" de Rangoun. La proposition très inhabituelle de rencontre, même si elle est assortie de conditions, a été annoncée par le régime cependant que le Conseil de sécurité de l'ONU prévoyait de se pencher sur la crise en Birmanie au cours d'une séance publique à New York hier. L'envoyé spécial de l'ONU en Birmanie, Ibrahim Gambari, qui a rencontré séparément Than Shwe et Mme Suu Kyi ces derniers jours, devait rendre compte de sa mission aux membres du Conseil, ont précisé les Nations unies. La chargée d'affaires américaine Shari Villarosa a été invitée dans la nouvelle capitale, située à près de 400 km au nord de Rangoun, mais elle n'a pas été informée de l'identité de ses interlocuteurs. A Washington, le département d'Etat a indiqué que les Etats-Unis enverraient "un message très clair" aux généraux pour qu'ils ouvrent un dialogue "constructif" avec tous les groupes d'opposition, qu'ils mettent fin à la répression, encouragent des réformes économiques et politiques et prennent des mesures en faveur de plus de liberté et d'ouverture. L'attention se focalise maintenant sur l'activité diplomatique qui s'intensifie à New York et dans des pays voisins de la Birmanie. L'Inde, critiquée pour sa discrétion jusqu'ici, a affirmé avoir demandé au régime birman de libérer Mme Suu Kyi afin de "favoriser le processus de démocratisation". Enfin, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a annoncé son intention de se rendre "dans quelques jours" en Asie du sud-est afin d'insister auprès des pays de la région sur la nécessité d'une ouverture démocratique en Birmanie.