Du point de vue physiologique, le jeûne nous permet d'éliminer les toxines. Il est recommandé aux adolescents et aux adultes bien portants, seuls les malades doivent se conformer à leur médecin traitant. Du point de vue physiologique, le jeûne nous permet d'éliminer les toxines. Il est recommandé aux adolescents et aux adultes bien portants, seuls les malades doivent se conformer à leur médecin traitant. Chaque personne organise son Ramadhan comme il l'entend, mais il est vrai que tenir toute une journée sans s'alimenter et sans boire n'est pas évident pour tout le monde. Tout d'abord, il est essentiel de bien se préparer mentalement quelques jours avant le mois de jeûne et d'adopter une alimentation équilibrée le plus tôt possible. Cela ne sert à rien de s'alimenter en excès juste avant en se disant que l'on fait des réserves et que le Ramadan permettra de faire un régime, ce n'est pas le but de ce mois de jeûne. Durant le Ramadhan, tout a une signification et rien n'est fait au hasard. En effet, on commence généralement par rompre le jeûne avec du lait et une datte comme nous avons tendance à le faire chez nous en Algérie, sinon pour ceux qui n'aiment pas le goût du lait pourraient tout simplement commencer par tout ce qui peut être liquide mais léger (ni trop acide, ni trop gras, ni trop piquant). Tous ces mets aident l'organisme à se réhydrater, le corps pouvant difficilement se passer d'eau durant toute une journée. Une fois que le corps s'est rétabli du manque d'eau, le jeûneur se nourrit du repas dont le mets est différent, selon les régions. Les desserts sont très variés, mais il faut prévilégier les fruits. Il est essentiel de bien manger le soir avant de se coucher, cela ne signifie pas "trop manger", sinon vous aurez du mal à dormir. Cette année, on a jeûné pratiquement en automne, la journée est un peu moins longue et la chaleur moins torride qu'en été. Fractionner la rupture du jeûne L'obligation de jeûner, du lever au coucher du soleil, a un fort impact sur l'organisme. Pour conseil donc de «ne pas alterner sécheresse et inondation». Mieux vaut, comme cela se fait dans l'ouest de l'Algérie ou au Maroc et ne pas se mettre à manger comme un ogre avant le lever du soleil. Commencer progressivement par du lait et des dattes, par exemple, puis une heure plus tard manger de la soupe, pour que l'estomac puisse s'adapter, sans trop de mal. Manger qualité et non quantité Quand pendant 10 heures on ne mange pas, on force le corps à puiser dans ses réserves d'énergie. Cela tombe bien, puisque ces réserves sont stockées dans la masse graisseuse, que justement on aimerait bien faire fondre. Mais, la convivialité aidant, les tentations sont fortes. Mais gare aux abus de sucreries (zlabia, qalb ellouz, pâtisseries, les gâteaux orientaux…) qui se comptent directement sur la balance. Il est recommandé par contre de ne pas se freiner sur les féculents, sucres lents (les dattes et les fruits secs) et aussi sur les légumes et les fruits. Enfin, pour aider le corps à se débarrasser de tous ces déchets, il ne faut pas hésiter à boire plus d'eau en période de Ramadhan. Plus d'un litre et demi d'eau par jour en tous les cas. Les malades et le jeûne Le jeûne du Ramadhan tel qu'il a été prescrit dans l'Islam ne concerne que les personnes en bonne santé. Car le verset coranique qui institue cette obligation de l'Islam exclut d'emblée le malade et le voyageur. Ces deux derniers devraient jeûner par ailleurs, un nombre égal de jours. Néanmoins, ceux qui n'y arrivent pas, peuvent nourrir un pauvre ou des pauvres en échange. Mais qui sont ces malades exemptés du jeûne ? Même s'il n'y a pas de consensus reconnu chez les médecins et les savants de la religion, il semble que tout le monde est d'accord pour dire qui si une personne est atteinte d'une maladie qui la fait souffrir et dont elle a peur qu'elle s'aggrave, il lui est permis de ne pas observer le jeûne. Il est très dangereux de faire le Ramadhan lorsque l'on est malade. Pourtant, certains malades mettent leur santé en danger dans la mesure où ils refusent de prendre leurs médicaments et de suivre les indications de la médecine mais aussi les recommandations du coran. Les malades qui jeûnent pendant le Ramadhan doivent consulter régulièrement leur médecin et respecter les posologies réadaptées et autres indications médicales. Il est conseillé alors de bien respecter les prescriptions du médecin afin d'éviter tout risque de complications. Le jeûne du mois de Ramadhan semble par contre n'avoir aucune influence sur certaine maladies chroniques tels l'hypertension artérielle (HTA), l'asthme, certaines pathologies cardiaques à condition de suivre à la lettre les conseils et les recommandations de son médecin traitant. D'une manière générale, le jeûne semble bien supporté par les personnes saines. Bien manger est essentiel pour garder la forme et la santé. En matière d'alimentation, les excès sont aussi néfastes que les privations et la quantité doit s'allier à la qualité. Les repas doivent être variés et toutes les catégories d'aliments représentées. Chaque personne organise son Ramadhan comme il l'entend, mais il est vrai que tenir toute une journée sans s'alimenter et sans boire n'est pas évident pour tout le monde. Tout d'abord, il est essentiel de bien se préparer mentalement quelques jours avant le mois de jeûne et d'adopter une alimentation équilibrée le plus tôt possible. Cela ne sert à rien de s'alimenter en excès juste avant en se disant que l'on fait des réserves et que le Ramadan permettra de faire un régime, ce n'est pas le but de ce mois de jeûne. Durant le Ramadhan, tout a une signification et rien n'est fait au hasard. En effet, on commence généralement par rompre le jeûne avec du lait et une datte comme nous avons tendance à le faire chez nous en Algérie, sinon pour ceux qui n'aiment pas le goût du lait pourraient tout simplement commencer par tout ce qui peut être liquide mais léger (ni trop acide, ni trop gras, ni trop piquant). Tous ces mets aident l'organisme à se réhydrater, le corps pouvant difficilement se passer d'eau durant toute une journée. Une fois que le corps s'est rétabli du manque d'eau, le jeûneur se nourrit du repas dont le mets est différent, selon les régions. Les desserts sont très variés, mais il faut prévilégier les fruits. Il est essentiel de bien manger le soir avant de se coucher, cela ne signifie pas "trop manger", sinon vous aurez du mal à dormir. Cette année, on a jeûné pratiquement en automne, la journée est un peu moins longue et la chaleur moins torride qu'en été. Fractionner la rupture du jeûne L'obligation de jeûner, du lever au coucher du soleil, a un fort impact sur l'organisme. Pour conseil donc de «ne pas alterner sécheresse et inondation». Mieux vaut, comme cela se fait dans l'ouest de l'Algérie ou au Maroc et ne pas se mettre à manger comme un ogre avant le lever du soleil. Commencer progressivement par du lait et des dattes, par exemple, puis une heure plus tard manger de la soupe, pour que l'estomac puisse s'adapter, sans trop de mal. Manger qualité et non quantité Quand pendant 10 heures on ne mange pas, on force le corps à puiser dans ses réserves d'énergie. Cela tombe bien, puisque ces réserves sont stockées dans la masse graisseuse, que justement on aimerait bien faire fondre. Mais, la convivialité aidant, les tentations sont fortes. Mais gare aux abus de sucreries (zlabia, qalb ellouz, pâtisseries, les gâteaux orientaux…) qui se comptent directement sur la balance. Il est recommandé par contre de ne pas se freiner sur les féculents, sucres lents (les dattes et les fruits secs) et aussi sur les légumes et les fruits. Enfin, pour aider le corps à se débarrasser de tous ces déchets, il ne faut pas hésiter à boire plus d'eau en période de Ramadhan. Plus d'un litre et demi d'eau par jour en tous les cas. Les malades et le jeûne Le jeûne du Ramadhan tel qu'il a été prescrit dans l'Islam ne concerne que les personnes en bonne santé. Car le verset coranique qui institue cette obligation de l'Islam exclut d'emblée le malade et le voyageur. Ces deux derniers devraient jeûner par ailleurs, un nombre égal de jours. Néanmoins, ceux qui n'y arrivent pas, peuvent nourrir un pauvre ou des pauvres en échange. Mais qui sont ces malades exemptés du jeûne ? Même s'il n'y a pas de consensus reconnu chez les médecins et les savants de la religion, il semble que tout le monde est d'accord pour dire qui si une personne est atteinte d'une maladie qui la fait souffrir et dont elle a peur qu'elle s'aggrave, il lui est permis de ne pas observer le jeûne. Il est très dangereux de faire le Ramadhan lorsque l'on est malade. Pourtant, certains malades mettent leur santé en danger dans la mesure où ils refusent de prendre leurs médicaments et de suivre les indications de la médecine mais aussi les recommandations du coran. Les malades qui jeûnent pendant le Ramadhan doivent consulter régulièrement leur médecin et respecter les posologies réadaptées et autres indications médicales. Il est conseillé alors de bien respecter les prescriptions du médecin afin d'éviter tout risque de complications. Le jeûne du mois de Ramadhan semble par contre n'avoir aucune influence sur certaine maladies chroniques tels l'hypertension artérielle (HTA), l'asthme, certaines pathologies cardiaques à condition de suivre à la lettre les conseils et les recommandations de son médecin traitant. D'une manière générale, le jeûne semble bien supporté par les personnes saines. Bien manger est essentiel pour garder la forme et la santé. En matière d'alimentation, les excès sont aussi néfastes que les privations et la quantité doit s'allier à la qualité. Les repas doivent être variés et toutes les catégories d'aliments représentées.