L'athlète américaine Marion Jones, triple championne olympique en 2000, a reconnu s'être dopée avant les jeux Olympiques d'été de Sydney, a révélé, jeudi, le Washington Post. Dans une lettre envoyée à des amis, publiée par le quotidien, Marion Jones, 31 ans, avoue avoir pris de la THG, le produit appelé "The clear", et révélé lors de l'Affaire Balco. Jones, qui n'a pas couru cette année, précise qu'elle a commencé à prendre ce produit en 1999 sur les conseils de son entraîneur de l'époque, Trevor Graham, déjà mis en cause dans le contrôle positif de Justin Gatlin, le champion du monde (2005) et olympique en titre du 100 m. «Retirer les médailles à Jones» Le chef du Comité olympique australien, John Coates, attend du CIO qu'il « rouvre le dossier concernant Marion Jones, ouvert en 2004 et j'espère que ces médailles lui seront retirées. Le nouveau code antidopage autorise à remonter huit ans en arrière ». Coates estime que, « s'il est avéré que Jones s'est dopée pour les J.O. de Sydney, alors oui, ce serait une bonne chose de lui retirer les médailles ». Avant d'ajouter que « cela reste très, très décevant pour les athlètes qui se trouvaient en face d'elle, pour qui l'injustice subie ne pourra pas être compensée par une décision de justice ». L'athlète américaine Marion Jones, triple championne olympique en 2000, a reconnu s'être dopée avant les jeux Olympiques d'été de Sydney, a révélé, jeudi, le Washington Post. Dans une lettre envoyée à des amis, publiée par le quotidien, Marion Jones, 31 ans, avoue avoir pris de la THG, le produit appelé "The clear", et révélé lors de l'Affaire Balco. Jones, qui n'a pas couru cette année, précise qu'elle a commencé à prendre ce produit en 1999 sur les conseils de son entraîneur de l'époque, Trevor Graham, déjà mis en cause dans le contrôle positif de Justin Gatlin, le champion du monde (2005) et olympique en titre du 100 m. «Retirer les médailles à Jones» Le chef du Comité olympique australien, John Coates, attend du CIO qu'il « rouvre le dossier concernant Marion Jones, ouvert en 2004 et j'espère que ces médailles lui seront retirées. Le nouveau code antidopage autorise à remonter huit ans en arrière ». Coates estime que, « s'il est avéré que Jones s'est dopée pour les J.O. de Sydney, alors oui, ce serait une bonne chose de lui retirer les médailles ». Avant d'ajouter que « cela reste très, très décevant pour les athlètes qui se trouvaient en face d'elle, pour qui l'injustice subie ne pourra pas être compensée par une décision de justice ».