46 ans après la répression sauvage et meurtrière perpétrée par le préfet de Paris, Maurice Papon, contre des manifestants algériens innocents, des ONG françaises montent au créneau et exigent de la France de Sarkozy une reconnaissance officielle de ce crime d'Etat commis contre des Algériens dans la capitale française un certain 17 Octobre 1961. 46 ans après la répression sauvage et meurtrière perpétrée par le préfet de Paris, Maurice Papon, contre des manifestants algériens innocents, des ONG françaises montent au créneau et exigent de la France de Sarkozy une reconnaissance officielle de ce crime d'Etat commis contre des Algériens dans la capitale française un certain 17 Octobre 1961. L'information répercutée par l'APS, a comme source la Ligue française des droits de l'Homme (LDH). Cette dernière en compagnie du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), les associations du 17 Octobre contre l'Oubli, des Combattants de cause anticoloniale (ACCA), ou encore des Travailleurs maghrébins de France (ATMF), réclament à l'unanimité vérité et justice, à l'occasion du 46ème anniversaire de cette tristement célébre date. Le collectif appelle ainsi à un rassemblement le 17 octobre prochain sur le pont Saint-Michel à Paris pour "la reconnaissance officielle du crime commis par l'Etat français les 17 et 18 octobre 1961, la liberté d'accès effective aux archives pour tous, historiens et citoyens, et le développement de la recherche historique sur ces questions dans un cadre franco-algérien et international". En effet, sur le Pont St. Michel, chaque année est organisé un sit-in commémoratif pour rappeler aux passants le tumultueux passé colonial de la France, un drame si longtemps occulté mais qui reste pour la postérité un des manifestes témoignant des sacrifices consentis par le peuple algérien pour arracher son indépendance. Par ailleurs, ce mouvement est appelé à étoffer ses rangs, puisque déjà le Parti communiste français et l'Union syndicale, solidaires, ont également participé à cet appel collectif. Ces associations et organisations estiment que la France refuse toujours de reconnaître ses crimes de guerre, notamment en Algérie. "Pis, ils chantent les louanges de cette époque coloniale et parlent de bienfaits, rendant les honneurs officiels aux criminels de l'OAS", poursuivent-ils. Pire encore, la France de Sarkozy a annoncé la création d'une fondation pour la mémoire de la Guerre d'Algérie, en application de l'article 3 de cette loi du 23 février 2005 qui voulait inciter les enseignants à parler des aspects positifs de la colonisation. Une loi, rappelons-le, qui a fait couler beaucoup d'encre et compromis l'avènement du fameux traité d'amitié souhaité par les Présidents Bouteflika et Chirac. "La recherche de la vérité s'impose pour cette période sombre de notre histoire comme cela s'est fait pour la collaboration vichyste avec l'Allemagne nazie", car "ce n'est qu'à ce prix que pourront disparaître les séquelles les plus graves de la Guerre d'Algérie : le racisme dont sont victimes aujourd'hui nombre de ressortissants d'origine maghrébine ou des anciennes colonies", soutiennent ces ONG réunies autour d'un collectif. L'information répercutée par l'APS, a comme source la Ligue française des droits de l'Homme (LDH). Cette dernière en compagnie du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), les associations du 17 Octobre contre l'Oubli, des Combattants de cause anticoloniale (ACCA), ou encore des Travailleurs maghrébins de France (ATMF), réclament à l'unanimité vérité et justice, à l'occasion du 46ème anniversaire de cette tristement célébre date. Le collectif appelle ainsi à un rassemblement le 17 octobre prochain sur le pont Saint-Michel à Paris pour "la reconnaissance officielle du crime commis par l'Etat français les 17 et 18 octobre 1961, la liberté d'accès effective aux archives pour tous, historiens et citoyens, et le développement de la recherche historique sur ces questions dans un cadre franco-algérien et international". En effet, sur le Pont St. Michel, chaque année est organisé un sit-in commémoratif pour rappeler aux passants le tumultueux passé colonial de la France, un drame si longtemps occulté mais qui reste pour la postérité un des manifestes témoignant des sacrifices consentis par le peuple algérien pour arracher son indépendance. Par ailleurs, ce mouvement est appelé à étoffer ses rangs, puisque déjà le Parti communiste français et l'Union syndicale, solidaires, ont également participé à cet appel collectif. Ces associations et organisations estiment que la France refuse toujours de reconnaître ses crimes de guerre, notamment en Algérie. "Pis, ils chantent les louanges de cette époque coloniale et parlent de bienfaits, rendant les honneurs officiels aux criminels de l'OAS", poursuivent-ils. Pire encore, la France de Sarkozy a annoncé la création d'une fondation pour la mémoire de la Guerre d'Algérie, en application de l'article 3 de cette loi du 23 février 2005 qui voulait inciter les enseignants à parler des aspects positifs de la colonisation. Une loi, rappelons-le, qui a fait couler beaucoup d'encre et compromis l'avènement du fameux traité d'amitié souhaité par les Présidents Bouteflika et Chirac. "La recherche de la vérité s'impose pour cette période sombre de notre histoire comme cela s'est fait pour la collaboration vichyste avec l'Allemagne nazie", car "ce n'est qu'à ce prix que pourront disparaître les séquelles les plus graves de la Guerre d'Algérie : le racisme dont sont victimes aujourd'hui nombre de ressortissants d'origine maghrébine ou des anciennes colonies", soutiennent ces ONG réunies autour d'un collectif.