Les dernières analyses effectuées par les experts du Fonds monétaire international (FMI) rappellent aux économies des pays émergents que les embellies financières enregistrées ces dernières années pourraient s'avérer fictives si elles ne sont pas accompagnées d'une gestion rigoureuse de la dépense publique. Une remarque en même temps qu'un avertissement que le fonds adresse aux pays émergents qui jouissent ces dernières années de du flux considérable des capitaux sur leurs économies. Ces derniers, dont les apports nets de capitaux ont atteint en 2006 le niveau record de 647 milliards de dollars selon les chiffres avancés par la Banque mondiale, doivent «garder la tête froide en matière de dépenses et ne pas chercher à contrarier l'appréciation de leur monnaie provoquée par cet afflux». Le FMI, toujours fidèle à sa politique de « modérateur », avertit quant à la versatilité de l'impact du flux des capitaux, pouvant constituer une manne, qui, pour des besoins urgents de financement, pourrait avoir un double impact. Il y a d'abord «les pays qui choisissent de maintenir les dépenses sur un sentier d'évolution régulière, plutôt que de les laisser augmenter de façon excessive en période d'afflux de capitaux, atténuent les effets négatifs de ces entrées massives» mais, il y en a d'autres qui, sous le poids des besoins internes, se laissent aller à une dépense publique excessive, risquent de permettre «les effets négatifs de ces entrées massives» et par conséquent perturberont l'appréciation du taux de change par des informations erronées. L'avertissement a concerné notamment la Chine dont les projections de croissance donnent le tournis, tellement l'évolution est constante depuis quelques années. Pékin est accusé depuis, de maintenir artificiellement sa monnaie en deçà de sa valeur réelle et ce, en limitant sa marge de fluctuations. Une approche à peine voilée que formulera le FMI qui, à travers ses dernières analyses explique en quelque sorte le bon sens qui veut, selon l'approche de cette institution financière internationale, que le pays qui choisit de « résister à l'appréciation du taux de change nominal en intervenant sur le marché a peu de chances de modérer l'appréciation réelle de sa monnaie» au cas où il continuera à recevoir en masse les capitaux. Ce choix risque «d'entraîner des contrecoups macroéconomiques». Les entrées nettes de capitaux privés dans les pays émergents ont augmenté de manière consistante depuis le début des années 2000 pour atteindre, six ans après, près de 4% de leur PIB, selon les chiffres du FMI dont les analyses rejoignent celles de la Banque mondiale qui fait état dans son rapport annuel d'un apport net de capitaux aux pays en développement de 647 milliards de dollars. Ce niveau appréciable voire record s'est accompagné toutefois d'un ralentissement, puisqu'il est passé de 34% à 17 en 2006. Mais ce n'est pas tout, puisque la Banque mondiale qui a revu à la baisse les projections de croissance de ces pays qui verront en plus le flux d'aide, notamment ceux promis par l'OCDE, réduit, devront faire face à la hausse des taux d'intérêt qui vont freiner la croissance qui a été extrêmement rapide pour tenir sur place, au moment où la croissance mondiale est donnée pour régressive. Le taux devra passer, selon les projections de BM, de 4% à 3,5% en 2009. Les dernières analyses effectuées par les experts du Fonds monétaire international (FMI) rappellent aux économies des pays émergents que les embellies financières enregistrées ces dernières années pourraient s'avérer fictives si elles ne sont pas accompagnées d'une gestion rigoureuse de la dépense publique. Une remarque en même temps qu'un avertissement que le fonds adresse aux pays émergents qui jouissent ces dernières années de du flux considérable des capitaux sur leurs économies. Ces derniers, dont les apports nets de capitaux ont atteint en 2006 le niveau record de 647 milliards de dollars selon les chiffres avancés par la Banque mondiale, doivent «garder la tête froide en matière de dépenses et ne pas chercher à contrarier l'appréciation de leur monnaie provoquée par cet afflux». Le FMI, toujours fidèle à sa politique de « modérateur », avertit quant à la versatilité de l'impact du flux des capitaux, pouvant constituer une manne, qui, pour des besoins urgents de financement, pourrait avoir un double impact. Il y a d'abord «les pays qui choisissent de maintenir les dépenses sur un sentier d'évolution régulière, plutôt que de les laisser augmenter de façon excessive en période d'afflux de capitaux, atténuent les effets négatifs de ces entrées massives» mais, il y en a d'autres qui, sous le poids des besoins internes, se laissent aller à une dépense publique excessive, risquent de permettre «les effets négatifs de ces entrées massives» et par conséquent perturberont l'appréciation du taux de change par des informations erronées. L'avertissement a concerné notamment la Chine dont les projections de croissance donnent le tournis, tellement l'évolution est constante depuis quelques années. Pékin est accusé depuis, de maintenir artificiellement sa monnaie en deçà de sa valeur réelle et ce, en limitant sa marge de fluctuations. Une approche à peine voilée que formulera le FMI qui, à travers ses dernières analyses explique en quelque sorte le bon sens qui veut, selon l'approche de cette institution financière internationale, que le pays qui choisit de « résister à l'appréciation du taux de change nominal en intervenant sur le marché a peu de chances de modérer l'appréciation réelle de sa monnaie» au cas où il continuera à recevoir en masse les capitaux. Ce choix risque «d'entraîner des contrecoups macroéconomiques». Les entrées nettes de capitaux privés dans les pays émergents ont augmenté de manière consistante depuis le début des années 2000 pour atteindre, six ans après, près de 4% de leur PIB, selon les chiffres du FMI dont les analyses rejoignent celles de la Banque mondiale qui fait état dans son rapport annuel d'un apport net de capitaux aux pays en développement de 647 milliards de dollars. Ce niveau appréciable voire record s'est accompagné toutefois d'un ralentissement, puisqu'il est passé de 34% à 17 en 2006. Mais ce n'est pas tout, puisque la Banque mondiale qui a revu à la baisse les projections de croissance de ces pays qui verront en plus le flux d'aide, notamment ceux promis par l'OCDE, réduit, devront faire face à la hausse des taux d'intérêt qui vont freiner la croissance qui a été extrêmement rapide pour tenir sur place, au moment où la croissance mondiale est donnée pour régressive. Le taux devra passer, selon les projections de BM, de 4% à 3,5% en 2009.