Face à la répression menée par les autorités marocaines dans les territoires occupés du Sahara Occidental, l'Algérie, par la voix de son représentant permanent à l'ONU, appelle à la protection de la population sahraouie des territoires occupés du Sahara Occidental ainsi qu'à la publication du rapport sur la situation des droits de l'Homme dans ces territoires élaboré par le Bureau du haut commissaire des Nations unies pour les droits de l'Homme. Face à la répression menée par les autorités marocaines dans les territoires occupés du Sahara Occidental, l'Algérie, par la voix de son représentant permanent à l'ONU, appelle à la protection de la population sahraouie des territoires occupés du Sahara Occidental ainsi qu'à la publication du rapport sur la situation des droits de l'Homme dans ces territoires élaboré par le Bureau du haut commissaire des Nations unies pour les droits de l'Homme. «Au moment où le processus de négociations maroco-sahraouies cultive l'espérance en une solution pacifique au conflit du Sahara Occidental, il n'est que juste que la population sahraouie des territoires occupés bénéficie d'une protection internationale adéquate face à la répression», a souligné le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU, Youcef Yousfi, à l'ouverture des travaux de la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation des Nations unies. Il a, en outre, appelé le Bureau du haut commissaire des Nations unies pour les droits de l'Homme à «assumer ses responsabilités à cet égard» en rendant public le rapport de sa mission au Sahara Occidental . Dans ce cadre, Youcef Yousfi a plaidé pour la levée du huis clos imposé» dans les territoires occupés du Sahara Occidental, afin de permettre, a-t-il dit, aux journalistes, parlementaires et membres des organisations humanitaires d'y «accéder librement» et de contacter la population «sans entraves». Sur le conflit, le diplomate rappelle que l'Algérie, tout en soutenant les efforts menés par les organisations gouvernementales, pense que la solution pour le règlement de la crise, passe par l'organisation d'un référendum «libre et sans contrainte», comme stipulé dans la Charte des Nations unies. Dans ce contexte, Yousfi a réitéré le vœu de l'Algérie de voir le processus de négociations parachever le principe du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Cette sortie du diplomate algérien intervient après le constat des observateurs étrangers qui ont établi un lien direct entre le refus persistant du Maroc de respecter la légalité internationale au sujet de son occupation illégale du Sahara Occidental et les graves violations des droits de l'Homme que le régime commet quotidiennement contre la population sahraouie. En effet, selon les responsables sahraouis, aujourd'hui encore, vivre sous occupation marocaine signifie vivre avec la crainte des arrestations arbitraires, de la torture, de la détention sans procès, des procès injustes, des disparitions, et des exécutions sommaires — sans mentionner les discriminations sur les lieux de travail et le pillage des ressources naturelles du Sahara Occidental par le Maroc. Le vide légal qui a existé de facto suite à la situation d'occupation ainsi qu'aux réticences de l'ONU d'assumer pleinement ses responsabilités, a créé une situation où les violations continues de la légalité internationale par le Maroc ont facilité la mise en place d'une discrimination bureaucratique contre les Sahraouis. Ces mesures discriminatoires ont à leur tour facilité les violations des droits de l'Homme, libertés de mouvement, de parole, d'association et information fondamentaux des Sahraouis par les forces de sécurité marocaines. Pis encore, les autorités d'occupation empêchent les médias et les ONG de pénétrer dans ces territoires. D'ailleurs, l'Algérie lance un appel pour la levée de ces restrictions. «Au moment où le processus de négociations maroco-sahraouies cultive l'espérance en une solution pacifique au conflit du Sahara Occidental, il n'est que juste que la population sahraouie des territoires occupés bénéficie d'une protection internationale adéquate face à la répression», a souligné le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU, Youcef Yousfi, à l'ouverture des travaux de la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation des Nations unies. Il a, en outre, appelé le Bureau du haut commissaire des Nations unies pour les droits de l'Homme à «assumer ses responsabilités à cet égard» en rendant public le rapport de sa mission au Sahara Occidental . Dans ce cadre, Youcef Yousfi a plaidé pour la levée du huis clos imposé» dans les territoires occupés du Sahara Occidental, afin de permettre, a-t-il dit, aux journalistes, parlementaires et membres des organisations humanitaires d'y «accéder librement» et de contacter la population «sans entraves». Sur le conflit, le diplomate rappelle que l'Algérie, tout en soutenant les efforts menés par les organisations gouvernementales, pense que la solution pour le règlement de la crise, passe par l'organisation d'un référendum «libre et sans contrainte», comme stipulé dans la Charte des Nations unies. Dans ce contexte, Yousfi a réitéré le vœu de l'Algérie de voir le processus de négociations parachever le principe du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Cette sortie du diplomate algérien intervient après le constat des observateurs étrangers qui ont établi un lien direct entre le refus persistant du Maroc de respecter la légalité internationale au sujet de son occupation illégale du Sahara Occidental et les graves violations des droits de l'Homme que le régime commet quotidiennement contre la population sahraouie. En effet, selon les responsables sahraouis, aujourd'hui encore, vivre sous occupation marocaine signifie vivre avec la crainte des arrestations arbitraires, de la torture, de la détention sans procès, des procès injustes, des disparitions, et des exécutions sommaires — sans mentionner les discriminations sur les lieux de travail et le pillage des ressources naturelles du Sahara Occidental par le Maroc. Le vide légal qui a existé de facto suite à la situation d'occupation ainsi qu'aux réticences de l'ONU d'assumer pleinement ses responsabilités, a créé une situation où les violations continues de la légalité internationale par le Maroc ont facilité la mise en place d'une discrimination bureaucratique contre les Sahraouis. Ces mesures discriminatoires ont à leur tour facilité les violations des droits de l'Homme, libertés de mouvement, de parole, d'association et information fondamentaux des Sahraouis par les forces de sécurité marocaines. Pis encore, les autorités d'occupation empêchent les médias et les ONG de pénétrer dans ces territoires. D'ailleurs, l'Algérie lance un appel pour la levée de ces restrictions.