Une salle carrée, assez basse de plafond, aux murs de teinture claire, sur lesquels sont accrochés, lors de notre visite, des tableaux de Abdelkader Beldjohri, Mohand Saci et du peintre plus médiatisé qu'est Chegrane. Une salle carrée, assez basse de plafond, aux murs de teinture claire, sur lesquels sont accrochés, lors de notre visite, des tableaux de Abdelkader Beldjohri, Mohand Saci et du peintre plus médiatisé qu'est Chegrane. Le centre de la salle, située sur une rue d'Aïn Allah (Dély Brahim), est occupé par le bureau d'accueil, joliment ceinturé, de part et d'autre, par des piliers arrondis dans lesquels sont creusées des niches contenant des sculptures de style sub-africain. Sur la droite, en entrant, sont exposés les tableaux angoissants de Mohand Saci, tandis que le mur du fond est éclairé par les œuvres haut en couleur de Chegrane. Le mur de gauche porte, lui, des tableaux de Beldjohri qui ont fait une impression forte mais indéfinissable sur le néophyte que nous sommes. Ne pouvant faire une exégèse savante, nous demandâmes à la gérante de la galerie de dire quelque chose sur le style de chacun des trois peintres dont sont exposées les œuvres. C'est ainsi qu'elle définit Beldjohri comme un peintre moderne qui, quelque part, tourne en dérision son travail — et il travaille beaucoup , alors que c'est un peintre tourmenté qui a beaucoup de choses à dire ; sa dérision prend, alors, le sens d'une attitude d'exorcisme à l'égard de ce qui le bouleverse. Saci, pour sa part, fait beaucoup de recherche pour marier l'image et le mot. D'ailleurs, il a créé une revue en France, intitulée «Poïtique» dans ce but. Quant à Chegrane, il continue dans l'affirmation de son identité berbère et algérienne, qu'il tient à souligner bien qu'il ait beaucoup vécu au Maroc. Né d'une mère tlemcénienne et d'un père de Grande-Kabylie, il a tout à fait raison de clamer son algérianité. Sur un tout autre registre, Mme Mezidi nous indique que ces trois peintres fixent eux-mêmes les prix de leurs tableaux qui vont de quarante mille à deux cents mille dinars, car ils font partie de ces peintres qui refusent de brader, sous n'importe quel prétexte, leurs œuvres. Le centre de la salle, située sur une rue d'Aïn Allah (Dély Brahim), est occupé par le bureau d'accueil, joliment ceinturé, de part et d'autre, par des piliers arrondis dans lesquels sont creusées des niches contenant des sculptures de style sub-africain. Sur la droite, en entrant, sont exposés les tableaux angoissants de Mohand Saci, tandis que le mur du fond est éclairé par les œuvres haut en couleur de Chegrane. Le mur de gauche porte, lui, des tableaux de Beldjohri qui ont fait une impression forte mais indéfinissable sur le néophyte que nous sommes. Ne pouvant faire une exégèse savante, nous demandâmes à la gérante de la galerie de dire quelque chose sur le style de chacun des trois peintres dont sont exposées les œuvres. C'est ainsi qu'elle définit Beldjohri comme un peintre moderne qui, quelque part, tourne en dérision son travail — et il travaille beaucoup , alors que c'est un peintre tourmenté qui a beaucoup de choses à dire ; sa dérision prend, alors, le sens d'une attitude d'exorcisme à l'égard de ce qui le bouleverse. Saci, pour sa part, fait beaucoup de recherche pour marier l'image et le mot. D'ailleurs, il a créé une revue en France, intitulée «Poïtique» dans ce but. Quant à Chegrane, il continue dans l'affirmation de son identité berbère et algérienne, qu'il tient à souligner bien qu'il ait beaucoup vécu au Maroc. Né d'une mère tlemcénienne et d'un père de Grande-Kabylie, il a tout à fait raison de clamer son algérianité. Sur un tout autre registre, Mme Mezidi nous indique que ces trois peintres fixent eux-mêmes les prix de leurs tableaux qui vont de quarante mille à deux cents mille dinars, car ils font partie de ces peintres qui refusent de brader, sous n'importe quel prétexte, leurs œuvres.